samedi 8 novembre 2014

Six jours à Amsterdam 5/6

Dimanche 26 octobre 2014
Passage à l’heure d’hiver, je dors une heure de plus et je me rends pour 9 heures au Van Gogh Museum, j’ai aussi réservé mon billet « online ». J’emprunte à vélo un morceau de ADMIRAAL DE RUIJTERWEG puis DE CLERCQSTRAAT, avant de tourner à droite dans BILDERDIJKSTRAAT pour arriver un peu plus tard sur Museumplein. Je bois un latte et déjeune d’un pain au chocolat dans un bar en plein air, avec vue sur le Rijksmuseum. Les travaux ont l’air fini.
Si je n’étais pas retournée au musée Van Gogh au cours de mon séjour, je l’aurais regretté. Outre la collection impressionnante des tableaux de Vincent van Gogh que je ne me lasse pas de regarder, il y a aussi des toiles de ses contemporains et amis, Anton Mauve, Jean-François Millet, Paul Gauguin, Emile Bernard, Paul Sérusier, Paul Signac, Meijer de Haan, Anthon van Rappard, Charles-François Daubigny…
Les successeurs de Van Gogh trouvent leur place aussi (Maurice de Wlamink, Kees van Dongen, Jan Suijters) et une exposition temporaire montre certaines des lettres de Vincent à Théo, son frère, en insistant sur l’importance de la correspondance à cette époque. J’aime ses lettres ornées de croquis, de dessins, d’esquisses, sa maîtrise élégante du français.
Je bois un thé au lait et mange une appeltaart au café du musée pour me remettre de mon intense visite. Je n’ai rendez-vous qu’à 15 heures 15 avec Catherine, j’ai du temps pour me balader aux alentours du Rijksmuseum.
Sur l’esplanade IAMSTERDAM, je vois un spectacle de break dance très drôle, en anglais. Après un passage dans des toilettes surprenantes où les portes, en verre, restent transparentes tant que l’on n’a pas enclenché le verrou (alors elles s’opacifient), je photographie la silhouette d’une mosquée qui se profile, sur un canal.
Catherine m’emmène au Roest, loin vers l'est, sur les quais, pour voir un marché hippie dans un entrepôt entièrement tapissé de graffs, c’est impressionnant. L’on peut y boire, se restaurer, s’habiller, se chausser, se parer de bonnets, écharpes, foulards, bijoux, s’acheter un vélo…
Pas loin il y a une plage où les gens profitent encore de la lumière du jour, et un café décoré fait de bric et de broc, avec des œuvres d’artistes exposées à l’intérieur. La nuit arrive, les lumières s’allument, le feu aussi.
Nous pédalons jusque De Pijp, où nous attend le vernissage du peintre Ernst Voss à la Wicked Kitchen (mauvaise, méchante cuisine, jeu de mots). Nous buvons du vin blanc en écoutant du jazz en live, le peintre répond à ses admiratrices, se fait photographier avec l’une d’entre elles, une grande blonde heureuse de vivre, décontractée, en robe noire cintrée, chignon et hauts talons. Nous discutons des toiles, obtenues à partir d’une technique à base de bougie.
Fatiguée, rentrer, dodo !






























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