dimanche 23 novembre 2014

G.Nova et Kumisolo au Potomak

Et hop ! Direction Brie-Comte-Robert ce vendredi 7 novembre 2014, pour une soirée japonaise au Potomak !

Le trio seine-et-marnais G.Nova vient y interpréter les titres de son nouvel EP « Misen », sorti au début de cette année. Kasumi (guitares, shamisen), Kowasu (percussions, programmations) et Yume (violon, chant), passionnés par le Japon, ont créé un univers personnel et délicat, trouvant un bel équilibre entre traditions ancestrales et technologies du XXIe siècle.
Quant à Kumisolo, c’est une « vraie » Japonaise vivant à Paris, qui œuvrait précédemment au sein du groupe féminin The Konki Duet. C’est aussi une passionnée de cinéma ; celui, entre autres, de Jean-Luc Godard ou de Jacques Demy. Elle m’a déjà conquise avec son clip drôle et joliment décalé, « Les transports en commun ». J’attends de voir comment elle se défend sur scène.

Justement, c’est elle qui ouvre la soirée, seule d’abord aux claviers et aux machines, puis accompagnée de son guitariste et petit ami dans la vie. D’ailleurs, ils ont une petite fille, un bébé de huit mois qui est venue avec eux et dont s’occupent à tour de rôle, dans les loges, les personnes de l’organisation.
Kumi est une personne très sympathique, commentant chacune des chansons qu’elle va jouer, lesquelles sont en français, en japonais ou les deux, teintées d’humour et de légèreté. Je me crois dans un bar musical au Japon, l’ambiance est gaie, les gens sourient, il ne manque que le saké.
À défaut de voir Kumisolo en concert, il faut absolument visionner ses clips, un peu barrés, et ses recettes de cuisine chantées, à croquer. L’EP « La femme japonaise » est sorti en juin de cette année.

Voici maintenant G.Nova, qui vient de passer deux jours en résidence aux Cuizines de Chelles, pour travailler le son. Cela s’entend, il est plus ample, plus incarné. Les musiciens sont à l’aise, jouent avec spontanéité, les sensations sont fortes, l’écoute est décuplée.
Les vidéos, centrées sur les quatre éléments (eau, terre, air, feu), apportent une touche originale à une musique déjà originale, se bonifiant au fil du temps.
Kasumi prend son shamisen, qu’il a acheté au Japon de façon très cérémoniale nous raconte-t-il. Ce luth à trois cordes est un instrument du XVIIe siècle qui se joue à l’aide d’un grand médiator (ou plectre). Je suis transportée dans le Japon ancien, l’illusion étant d’autant plus forte que les trois musiciens sont vêtus de costumes traditionnels.

Que du bonheur, cette soirée ! Le Potomak organise en moyenne un concert par mois, toutes les infos sont .

Liens vers les clips les plus fameux de Kumisolo :


















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