mardi 21 juin 2016

Léa, vingt et un ans


On n'y croit pas, on croit rêver, mais je suis bien en possession d'un chat âgé de vingt et un ans, dont je fête l'anniversaire aujourd'hui, mardi 21 juin 2016.
Léa est en forme, elle n'a plus de problèmes urinaires depuis un certain temps, elle mange avec appétit, elle vomit assez peu, elle fait ses petites sorties quotidiennes sur la terrasse ou la pelouse, elle dort à côté de moi, à ma droite, près de ma tête, elle ronronne ou elle grogne, selon...
Une bien belle histoire féline. Léa, elle les enterrera tous, elle s'accroche, elle résiste, encore et toujours.



Je ne sais pas si Tempo s'est aperçu que quelque chose avait changé dans son univers, s'il s'est rendu compte qu'il n'y avait plus Kiwi pour l'accompagner dans ses périples nocturnes, pour méditer avec lui sur la chaise et le fauteuil de la terrasse, au lever du jour, en attendant que je leur ouvre et que je les nourrisse, avec Léa, tous les trois ensemble...






Alors quoi il a bien fallu, oui, bien fallu faire le deuil, le plus vite possible. Une annonce dans une boulangerie de Lagny-sur-Marne pour l'adoption d'une jeune chatte blanche joueuse et affectueuse, la prise de contact avec la boulangère puis avec la responsable de l'association Pawprints, un rendez-vous à Bussy-Saint-Georges pour faire connaissance avec Blanche, le contrat d'adoption, mon chèque de participation aux frais vétérinaires, les derniers conseils et recommandations, le voyage en voiture jusqu'à Annet-sur-Marne..., et je l'accueillais dans sa nouvelle maison.
J'ai donc repris un troisième chat, tout juste quinze jours après le décès accidentel de Kiwi. Je l'appelle "Lutin", ça sonne mieux que "Blanche". Je l'habitue à ma voix, à ma façon de siffler et de l'appeler quand elle ira dehors, je la flatte, je lui parle, je suis aux petits soins pour elle, je veux qu'elle soit heureuse, ici, avec les deux autres. 
Lutin, avec sa patte folle arrière gauche, ses maladresses de chaton, son habitude de faire pipi debout comme un mâle (ce qui en met partout), son ronronnement à faire fondre un cœur de glace, son regard vert d'eau tour à tour malicieux, contenté, plus pensif, sa fourrure douce comme duveteuse, son petit corps souple et vif : un amour de chat.
On se demande bien qui a pu abandonner cette pure merveille en décembre 2015, au beau milieu d'un quartier pavillonnaire, elle avait à peine un an. Ni tatouée, ni pucée, ni stérilisée, évidemment.
Alors voilà, maintenant elle est là ! J'espère que l'aventure sera longue, avec la petite Lutin. Déjà un mois qu'elle vit chez moi. Bientôt, il faudra la laisser sortir.







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