mercredi 21 janvier 2015

Transistor #44

Le Transistor #44 est paru début janvier 2015, on peut le feuilleter numériquement grâce à ce lien.

J'ai écrit trois chroniques pour ce numéro :
-L’Appel de la ForêtEP, Les Disques d’en Face
-Stéphane : "La désillusion de Léa", Lalouline éditions
-Orange Blossom : "Under the Shade of Violets", Washi Washa


Chronique scène locale (600 caractères)
L’Appel de la Forêt
CD 6 titres – Les Disques d’en Face
Le premier morceau, "Digadub", laisse s’exprimer toutes les subtilités du jeu du didgeridoo, cet instrument à vent très ancien, joué par les Aborigènes du nord de l’Australie. "Le sanglot des arbres", lent et méditatif, a quelque chose de médiéval par sa flûte, d’occitan par son chant. "Nago", plus actuel avec ses samples de voix issues d’un dessin animé, parle de haine et de guerre. "Zick" évoque les voyages en train, mêlant guimbarde et didgeridoo sur un rythme entêtant. "Rêveries" propose un duo apaisé entre ces deux instruments. L’enchanteur "Natural Breath" pourrait durer plus longtemps !

Autres liens :

Chronique scène locale (600 caractères)
Stéphane
"La désillusion de Léa"
CD 7 titres - Lalouline éditions
Commencez par regarder sur Youtube le teaser de "Matière Noire, la bédé. Rouge brun, le roman" de Yann Landry. La musique accompagnant les dessins en noir et blanc est celle de Stéphane Giardina, le titre "Tourment" un extrait de son dernier EP. Le Clayois poursuit avec plaisir et passion son parcours de compositeur (il y eut "L’Invitation" en 2009, "Psyché" en 2012), livrant six titres instrumentaux, et une chanson. Si les mots précisent l’histoire de l’héroïne, le jeu des instruments (piano, violon, violoncelle), soutenu par une rythmique fine et discrète, est riche en images et en émotions.

Autres liens :

Chronique coup de cœur du chroniqueur (900 caractères)
Orange Blossom
"Under the Shade of Violets"
CD 11 titres – Washi Washa
"Ommaty" s’ouvre sur du piano ; viennent s’y greffer des violons, des sons électroniques échantillonnés, de la batterie, du djembé. Le chant féminin, en arabe, fait une entrée magistrale, vibrante, écorchée. Des chœurs masculins, puis la voix d’un homme, seul, lui répondent. Le rythme s’accélère, le piano caracole, les violons s’affolent… Tout s’adoucit à nouveau, se conclut sur les notes cristallines d’un Fender Rhodes. Chaque composition fonctionne sur des contrastes, des ruptures de rythmes, des montées en puissance. Ce qui apparaît calme et mélodieux peut cacher des orages crépitants, des transes électriques dont on ne sort pas indemne, comme dans "Pitcha" ou "The Nubian". C’est le troisième album du groupe nantais : son noyau dur, constitué de Carlos Robles Arenas (rythmes, programmations) et PJ Chabot (violon), s’est enrichi par la rencontre avec la chanteuse égyptienne Hend Ahmed.

Mon compte rendu du concert à la Caravelle de Meaux :

L’entrevue de Patrick Auffret avec Orange Blossom :

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