Le Transistor #44 est paru début janvier 2015, on peut le feuilleter numériquement grâce à ce lien.
J'ai écrit trois chroniques pour ce numéro :
-L’Appel de la Forêt : EP, Les Disques d’en Face
-Stéphane :
"La désillusion de Léa", Lalouline éditions
-Orange
Blossom : "Under the Shade of Violets", Washi Washa
Chronique scène
locale (600 caractères)
L’Appel
de la Forêt
CD
6 titres – Les Disques d’en Face
Le
premier morceau, "Digadub", laisse s’exprimer toutes les subtilités
du jeu du didgeridoo, cet instrument à vent très ancien, joué par les
Aborigènes du nord de l’Australie. "Le sanglot des arbres", lent et
méditatif, a quelque chose de médiéval par sa flûte, d’occitan par son chant. "Nago",
plus actuel avec ses samples de voix issues d’un dessin animé, parle de haine
et de guerre. "Zick" évoque les voyages en train, mêlant guimbarde et
didgeridoo sur un rythme entêtant. "Rêveries" propose un duo apaisé entre
ces deux instruments. L’enchanteur "Natural Breath" pourrait durer
plus longtemps !
Autres
liens :
Chronique scène
locale (600 caractères)
Stéphane
"La
désillusion de Léa"
CD
7 titres - Lalouline éditions
Commencez
par regarder sur Youtube le teaser de "Matière Noire, la bédé. Rouge brun,
le roman" de Yann Landry. La musique accompagnant les dessins en noir et
blanc est celle de Stéphane Giardina, le titre "Tourment" un extrait
de son dernier EP. Le Clayois poursuit avec plaisir et passion son parcours de
compositeur (il y eut "L’Invitation" en 2009, "Psyché" en
2012), livrant six titres instrumentaux, et une chanson. Si les mots précisent
l’histoire de l’héroïne, le jeu des instruments (piano, violon, violoncelle),
soutenu par une rythmique fine et discrète, est riche en images et en émotions.
Autres
liens :
Chronique coup de
cœur du chroniqueur (900 caractères)
Orange
Blossom
"Under
the Shade of Violets"
CD
11 titres – Washi Washa
"Ommaty"
s’ouvre sur du piano ; viennent s’y greffer des violons, des sons
électroniques échantillonnés, de la batterie, du djembé. Le chant féminin, en
arabe, fait une entrée magistrale, vibrante, écorchée. Des chœurs masculins,
puis la voix d’un homme, seul, lui répondent. Le rythme s’accélère, le piano
caracole, les violons s’affolent… Tout s’adoucit à nouveau, se conclut sur les
notes cristallines d’un Fender Rhodes. Chaque composition fonctionne sur des
contrastes, des ruptures de rythmes, des montées en puissance. Ce qui apparaît
calme et mélodieux peut cacher des orages crépitants, des transes électriques dont
on ne sort pas indemne, comme dans "Pitcha" ou "The Nubian".
C’est le troisième album du groupe nantais : son noyau dur, constitué de
Carlos Robles Arenas (rythmes, programmations) et PJ Chabot (violon), s’est
enrichi par la rencontre avec la chanteuse égyptienne Hend Ahmed.
Mon
compte rendu du concert à la Caravelle de Meaux :
L’entrevue
de Patrick Auffret avec Orange Blossom :
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