jeudi 30 octobre 2014

Longueur d'Ondes #73

Entre juillet et octobre 2014, j'ai écrit dix-sept chroniques pour le magazine musical Sur la même Longueur d'Ondes. Elles étaient destinées soit à une mise en ligne sur le site internet, soit à une impression dans le magazine paru mi-octobre, soit les deux.
Les voici réunies ici : les BRUITAGE d'abord, les MAXIS ensuite, le tout rangé dans l'ordre alphabétique. Sept d'entre elles (La Canaille, Andoni Iturrioz, Lo'Jo, Piers Faccini & Vincent Segal, Denis Rivet, Laetitia Shériff en BRUITAGE et Garner en MAXIS) figurent sur le magazine papier, également consultable en ligne. Je regrette cependant qu'il n'y ait pas eu celle de Guillaume Perret,
Dans ce numéro 73, il y a une très belle interview de Jean-Louis Murat au sujet de son nouveau double album, « Babel », enregistré avec le groupe auvergnat The Delano Orchestra.
J'en profite pour faire passer l'info au sujet de la Soirée Longueur d'Ondes du lundi 3 novembre 2014 à 20 heures au Pan Piper parisien, voir le flyer ci-dessous. 
Bonne lecture et bonne écoute !

Avec, dans l'ordre d'apparition :

CHRONIQUES BRUITAGE

-PIERS FACCINI & VINCENT SEGAL « Songs of time lost »

-ANDONI ITURRIOZ « L’insolitude »

-JACQUES AIR VOLT « Les aiguilleurs du ciel »

-LA CANAILLE « La nausée »

-LA FONTA « Paradix »

-LO’JO « 310 lunes / Photographie d’un objet sonore »

-MAC ABBÉ ET LE ZOMBI ORCHESTRA « MAZO » (livre-disque)

-JONATHAN MATHIS « Swing mécanique »

-NÖRD « Nörd »

-NICOLAS PAUGAM « Aqua mostlae »

-GUILLAUME PERRET & THE ELECTRIC EPIC « Open me »

-DENIS RIVET « Tout est triste, rien n’est grave »

-LAETITIA SHÉRIFF « Pandemonium, solace and stars »

CHRONIQUES MAXIS

-BARBARA CARLOTTI « Cosmic fantaisie »

-GARNER « La fin du monde »

-SPARROW & NIGHTINGALE « Season opening »

-ZEDRINE « Le vent en face »

BRUITAGE (1000 caractères)
PIERS FACCINI & VINCENT SEGAL
« Songs of time lost »
No Format !
Ces deux-là se connaissent depuis vingt-ans et, s’ils ont eu maintes fois l’occasion de jouer ensemble, ils n’avaient pas encore enregistré d’album en duo. C’est chose faite avec ces « chansons du temps perdu » où la voix chaude et profonde, la guitare acoustique et le violoncelle s’allient intimement pour le plus grand bonheur de l’auditeur à la recherche de sons purs et intenses. D’origine anglo-italienne, Piers Faccini, également artiste plasticien, s’est fait connaître par ses compositions folk chantées en anglais. Il a remporté en 2009 le prix Constantin avec l’album « Two grains of sand ». On ne présente plus le Rémois Vincent Segal, membre de Bumcello, explorant, avec une énergie sans cesse renouvelée, les diverses possibilités de son instrument à travers des collaborations multiples. Les treize titres concoctés par les deux amis (chansons traditionnelles napolitaines, reprises country ou créoles, compositions personnelles…) provoquent l’émotion, le recueillement, la mélancolie.
Sortie le 25 août 2014

BRUITAGE (1000 caractères)
ANDONI ITURRIOZ
« L’insolitude »
J’ai vécu les étoiles / Musicast Distribution
« Je rigole » : c’est le pseudo qu’avait choisi l’artiste d’origine basque en 2012 pour son premier album « Qui chante le matin est peut-être un oiseau ». Il décrète en 2014 : « J’en ai marre de « Je rigole », je m’appelle Andoni Iturrioz ! ». Le titre du deuxième LP est un néologisme, comme ceux d’Oldelaf (« La tristitude ») ou de Zedvan (« La zébritude »). Ces mots seront peut-être un jour dans le dictionnaire ? Après son « Apologie naïve de la haine », ses tambours crépitants, son violoncelle strident, Andoni explique ce qu’il entend par « L’insolitude » : « Comment dit-on quand on est seul, sans se sentir abandonné, quand la solitude ne gueule que pour nous dire qu’on est aimé… ». Chacune des douze chansons met autant l’accent sur les textes, lucides et poétiques, que sur les orchestrations, riches en cordes et en percussions. « Combien » voit l’arrivée de la clarinette, « Bleu nazi » est un brin provocateur… L’écoute continue dans la ferveur jusqu’à ce « Presque » tout en nuances.
Sortie le 8 septembre 2014

BRUITAGE (1000 caractères)
JACQUES AIR VOLT
« Les aiguilleurs du ciel »
Autoproduit
Les petites notes électroniques et facétieuses au début de « K.O Boy » se retrouvent tout au long du morceau, accompagnées d’une guitare entêtante, d’une basse galopante, d’une batterie luxuriante, d’une voix oscillant entre le parler et le chanter. Le texte joue sur les mots et les sonorités : « Sous les néons nous les cobayes, dans nos beaux wagons sur les rails, devant toi le vagabond vague à l’âme, défiant les dragons et les murailles ». « Vénus noire » est une ode à Saartjie Baartman, née en Afrique du Sud et exhibée en Europe au 18e siècle comme phénomène de foire puis comme objet scientifique, avec des dérives d’ordre sexuel. Jacques Air Volt explore des thèmes inattendus, relate des expériences, celle de « Nager dans la nuit » par exemple. Si la voix évoque Katerine ou Murat, les compositions, élastiques, atmosphériques, s’appuient sur le rock progressif : l’hallucinant « La grève des aiguilleurs du ciel » en est une illustration. « Bambino » est un beau duo avec Lisa Portelli.
Sortie le 27 mai 2014

BRUITAGE (1000 caractères)
LA CANAILLE
« La nausée »
Autoproduit / L’Autre Distribution
C’est le troisième album du rappeur, né au Liban et basé à Montreuil, refermant ainsi la trilogie amorcée avec « Une goutte de miel dans un litre de plomb » (2009) et « Par temps de rage » (2011). Empruntée à Jean-Paul Sartre, « La nausée » c’est d’abord celle que l’on ressent au quotidien, devant les stéréotypes tenaces face aux gens des banlieues (« Je vais retrouver ma cave, mon shit, mes beats, mon écran plasma à crédit, mes films porno et mon McDo, bien raccord, conforme à ma CSP, à ma niche, à ma place, comme tu m’aimes »), devant la montée inquiétante de l’extrême droite (« Mon identité ne sera jamais nationale »), devant le mépris de la bourgeoisie face à ses employés de maison étrangers (« Les Éthiopiennes, c’est une affaire, ça n’a l’air de rien comme ça, mais c’est efficace »), devant la vie saccagée d’un SDF alcoolique ou celle encore, sacrifiée, de candidats à l’exil… Sur tout cela, La Canaille met des mots justes, puissants et engagés, qui frappent fort là où ça fait mal.
Sortie le 22 septembre 2014

BRUITAGE (1000 caractères)
LA FONTA
« Paradix »
Autoproduit
Voici neuf chansons électro qui auront de quoi ravir les amateurs/trices de son bien calibré et de paroles intelligentes, finement écrites et magistralement interprétées. La Parisienne Jeanne La Fonta est aux commandes de cet exaltant projet pour les textes et les mélodies, accompagnée de Stéphane Cochet aux claviers et de David Potaux-Razel à la guitare et à la basse. Ce premier album, réalisé par le Berlinois Andrew Claristidge, a été précédé de l’EP « Out of blue » (sous le pseudo Mrs Love Stream) et de la compilation franco-américaine « The black & white skins » pour les Disques du Crépuscule (avec l’artiste Spleen). Souhaitons que la jeune femme ne s’arrête pas en si bon chemin, et continue d’enchanter le quotidien ou le dance floor avec sa voix claire aux accents (faussement) candides, pleine de fraîcheur et d’assurance, revendiquant sa féminité tant dans son corps, son cœur, son esprit et sa fantaisie. « Retiens la nuit » de Johnny est la cerise sur le gâteau, glamour à souhait.
Sortie le 23 juin 2014 

BRUITAGE (1000 caractères)
LO’JO
« 310 lunes / Photographie d’un objet sonore »
World Village
C’est un beau coffret collector, rectangulaire, s’ouvrant en format paysage. D’abord, il y a les 70 photos (argentique, noir et blanc) de Bogdan Konopka, ami polonais de Lo’Jo depuis leurs débuts. L’on y découvre les membres du groupe angevin pris sur le vif ou prenant la pose : en répétition ou en concert, en Pologne, en Allemagne, au Mali, à Angers, Châlon-sur-Saône, sur les scènes parisiennes, à la fête de l’Huma… Côté sonore, « 310 lunes » est un album instrumental inédit reprenant les thèmes de sept de leurs chansons, joué par un orchestre à vent avec des invités de choix (le trompettiste Erik Truffaz, le flûtiste Magic Malik…) sur des arrangements de Renaud-Gabriel Pion. En bonus, sur un deuxième CD, il y a la réédition de « The international courabou », album underground de 1989 très surprenant. Depuis, 310 lunes ont passé, le groupe s’est transformé au gré des départs et des arrivées, des voyages, des rencontres, des expériences, mais il est toujours là, plus vivant que jamais.
Sortie le 7 octobre 2014

BRUITAGE (1000 caractères)
MAC ABBÉ ET LE ZOMBI ORCHESTRA
« MAZO » (livre-disque)
Carotte Production / In Ouie Distribution
L’abbé stéphanois grimé façon Jocker continue ses frasques dans ce deuxième album agrémenté d’un livre illustré par la lyonnaise Marie Avril. C’est un bel objet, sous forme de grimoire, qui n’est pas à mettre entre toutes les mains : les dépressifs, les jeunes, les pauvres, les handicapés, les alcooliques, les malades, les moches… devront s’en abstenir. Après ces recommandations, présentation des musiciens : Mac Abbé, prêtre et proxénète au chant et à la contrebasse, les zombies Franki la Castagne à la batterie, Herbert Von Botrytis (piano et orgues), Gomez à la guitare. Pour compléter la folle équipe, Xavier est au saxophone, Louis au trombone. Les paroles des quatorze chansons, drôlement méchantes, sont reproduites et illustrées en couleur ou en sépia. Il faut avoir le sens de l’humour (noir)  pour s’approprier ces histoires macabres, irrévérencieuses, moralement incorrectes, mais qui font du bien. La musique, entre rhythm’n’blues et rockabilly, fait un boucan à réveiller les morts !
Sortie le 16 juin 2014

 
BRUITAGE (1000 caractères)
JONATHAN MATHIS
« Swing mécanique »
Autoproduit
Le titre de cet album pourrait paraître anodin si l’instrument utilisé n’était réellement un orgue mécanique, plus communément appelé orgue de barbarie. À savoir qu’il fonctionne grâce à une manivelle entraînant une bande cartonnée percée de petits trous, constituant une partition fine et précise. Jonathan Mathis, « artisan musicien », travaille sur ce projet depuis neuf ans et le résultat est étonnant, empreint de virtuosité et de poésie. L’accordéon vient souvent s’ajouter à la ligne musicale créée par l’orgue mécanique et communique avec elle, échange, virevolte, entraînant l’auditeur/trice dans un univers sans paroles à la fois rétro et moderne, joyeux ou mélancolique, jazz ou world. « Les horloges » en sont une belle illustration. Il y a de la basse dans « Plume », de la trompette dans « La fin des tommes ». « Le grand foc » a le rythme trépidant d’une tarentelle italienne, « Sobobadé » explore le continent africain, « Sama Yoon » aussi, avec la présence d’une jolie voix féminine.
Sortie le 2 juin 2014

BRUITAGE (1000 caractères)
NÖRD
« Nörd »
Mécanique des Rêves
Ce projet musical expérimental est seulement l’une des facettes du trio, basé à Millevaches, dans le Limousin. En effet, Valérie Boucher (voix), Emmanuel Jambu (didgeridoo, sax ténor) et Pierre Vinour (claviers, programmations batterie, chœurs) sont aussi réalisateurs de films documentaires, de courts ou de longs métrages (collectif Mécanique des Rêves). Sur les sept titres, la plupart des textes sont en français. Accompagnés d’une musique à la fois planante et énergique faisant la part belle aux synthés, ils sont déclamés d’une façon qui rappelle celle de Michel Houellebecq avec Bertrand Burgalat (album « Présence humaine » en 2000). « Accepte » fait l’objet d’une vidéo psychédélique mêlant les astres et la nature, avec une référence à Paul Éluard : « Vue du ciel, la terre est une orange bleue ». « Trevor » est répété et amplifié à l’infini, « Je penche » aurait pu être écrit par Daniel Darc… Les deux derniers morceaux sont imprégnés de sensations vécues dans les montagnes limousines.
Sortie le 2 juin 2014

BRUITAGE (1000 caractères)
NICOLAS PAUGAM
« Aqua mostlae »
La Souterraine
Cette compilation de dix titres s’apparente sans problème  à un album construit et pensé en tant que tel. L’écoute est fluide, sans accrocs, rythmée par les influences brésiliennes revendiquées par son auteur, agrémentée de textes en français oscillant entre tendresse et dérision, avec un humour au second, voire au troisième degré. La voix masculine haut perchée, si elle peut déconcerter au début, devient vite attachante et addictive. Les mélodies, harmonieuses et ouvragées, à la façon des comédies musicales des 70’s, font leur chemin, trottent dans la tête, s’imposent comme essentielles, indispensables. Nicolas Paugam, né en 1970 justement, a déjà derrière lui un long parcours musical en tant que guitariste et compositeur, dans des styles aussi différents que le rock (Da Capo), le swing manouche (Les Frères Paugam à Meustaches) ou le jazz (plusieurs albums enregistrés). La quarantaine atteinte, il se lance dans l’écriture de chansons et, pour un coup d’essai, c’est un coup de maître !
Sortie le 12 mai 2014

BRUITAGE (1000 caractères)
GUILLAUME PERRET & THE ELECTRIC EPIC
« Open me »
Kakoum ! Records / Harmonia Mundi Distribution
La trompette nomade d’Erik Truffaz, celle, orientale, d’Ibrahim Maalouf, la flûte électro de Magic Malik ou encore la clarinette klezmer de Yom, se sont imposées dans le paysage musical comme passerelles entre styles musicaux, propulsant le jazz vers d’autres perspectives, y amenant un public qui en écoutait peu ou pas du tout. Le saxophone électrique de Guillaume Perret est dans cette mouvance-là, avec comme référence suprême John Zorn. Le saxophoniste avant-gardiste américain a en effet signé sur son label le premier album (2012) du jeune musicien, défricheur insatiable de nouveaux sons avec son groupe (guitare, basse, batterie). « Open me » : l’injonction résonne comme dans l’Alice aux pays des merveilles de Lewis Carroll. « Ouvre-moi » et tu verras bien ce qu’il va se passer, ce qu’il va t’arriver, laisse-toi embarquer dans cet univers sonore aux contours flous, sans balises ni limites, dans ce réseau touffus d’influences musicales, où, à défaut de te perdre, tu pourras te trouver.
Sortie le 23 septembre 2014

BRUITAGE (1000 caractères)
DENIS RIVET
« Tout est triste, rien n’est grave »
Né en 1975 à Vienne (Isère), l’artiste a d’abord évolué au sein du trio pop acidulé King Kong Vahiné. « La ville est tranquille » et « Le village » sont respectivement sortis en 2007 et 2009. Denis Rivet commence à travailler en solo en 2011 et sort son premier album « Tout proches » sous cette forme en octobre 2012, pour le festival lyonnais « Just Rock ? ». Deux ans plus tard presque jour pour jour, c’est de nouveau à Lyon que sortira le deuxième, en avant-première. Voici donc douze nouvelles chansons, dans la lignée d’un Dominique A, d’un Florent Marchet ou d’un Albin de la Simone, mais avec une personnalité entière, singulière et tranchée, aisément identifiable. L’utilisation des orgues « vintage » (Casio ou Bontempi) est une marque de fabrique qui se mêle bien au jeu des guitares. Les textes, empreints de nostalgie, bousculent, interrogent, donnent à entendre une histoire ou la fin d’une histoire, il faut en imaginer le début… Le tout sur des mélodies que l’on fredonne volontiers.
Sortie le 30 octobre 2014 à Lyon, le 25 novembre 2014 à Paris

BRUITAGE (1000 caractères)
LAETITIA SHÉRIFF
« Pandemonium, solace and stars »
Yotanka
Voilà maintenant dix ans que la plus anglo-saxonne des musiciennes hexagonales écrit et compose ses chansons rock, folk, pop, qu’elle interprète en s’accompagnant à la basse. Entourée autrefois d’Olivier Mellano (guitare) et de Gaël Dubois (batterie), elle s’adjoint pour cet album envoûtant et lumineux, entre calme et tumulte, les services du guitariste Thomas Poli (Montgomery), du batteur Nicolas Courret (Eiffel) et de la violoniste Carla Pallone (Mansfield. TYA). Les touches de violon brèves et aigues ou longues et graves, présentes sur « Fellow », le premier titre, dialoguent harmonieusement avec le chant. L’instrument réapparaît plus loin, solennel dans « To be strong », discret dans « A beautiful rage II ». Il y a aussi les synthés qui boostent les compositions, donnant à « To visit Brighton » un charme électro et à « Far & wide » une dimension sacrée. « Urbanism-After Goya » a été co-écrit avec Pete Simonelli, poète américain adepte du spoken word, à la voix claire et déterminée.
Sortie le 13 octobre 2014

MAXIS (400 caractères)
BARBARA CARLOTTI
« Cosmic fantaisie »
Atmosphériques
Entre le livre-disque « La fille » réalisé avec Christophe Blain et son émission musicale sur France Inter, la blonde Barbara a eu le temps d’enregistrer ces quatre titres de fantaisie cosmique pour le Disquaire Day. Après la reprise électro du générique de l’émission, il y a « L’atmosphère », planante et légère, l’irrésistible « Je veux du mouvement », le calme apocalyptique des « Yeux au ciel ».
Sortie le 19 avril 2014

MAXIS (400 caractères)
GARNER
« La fin du monde »
Socket Blues
C’est le premier EP de cet artiste énigmatique et désinvolte, dandy du 21e siècle posant sa voix sur des plages électro élégantes et sophistiquées. « Tous les jours que » a les accents traînants du trip hop, « Berlin » déploie des nappes de synthés 80’s, « Champagne et champignons » témoigne d’effets hallucinogènes, « Des grues » décrit un paysage chaotique, « La fin du monde » un amour en déclin.
Sortie le 14 juin 2014

MAXIS (400 caractères)
SPARROW & NIGHTINGALE
« Season opening »
Autoproduit
Ces drôles d’oiseaux, tous deux batteurs, issus pour « Moineau » (Hyacinthe) de la Maison Tellier et pour « Rossignol » (Emilie) de The Buns, ont décidé d’élargir leur répertoire pop rock folk, pour s’envoler vers des horizons électroniques. Les six titres sont d’une grande richesse dans les sons et les mélodies, les machines de Sparrow convenant à merveille à la voix enchanteresse de Nightingale.
Sortie le 9 juin 2014

 MAXIS (400 caractères)
ZEDRINE
« Le vent en face »
Autoproduit
Le Toulousain, adepte des scènes ouvertes de slam, a publié en 2012 son premier cinq titres « EPopée floue », parallèlement à ses activités au sein du groupe spoken’roll « Enterré sous X ». Voici sa nouvelle production personnelle, avec trois inédits efficaces et mordants, et « Bolides ordaliques » (déjà présent sur l’EP précédent) au texte percutant, déclamé sur des synthés froids et sautillants.
Sortie le 14 mai 2014 

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