Entre juillet et octobre 2014, j'ai écrit dix-sept chroniques pour le magazine musical Sur la même Longueur d'Ondes. Elles étaient destinées soit à une mise en ligne sur le site internet, soit à une impression dans le magazine paru mi-octobre, soit les deux.
Les voici réunies ici : les BRUITAGE d'abord, les MAXIS ensuite, le tout rangé dans l'ordre alphabétique. Sept d'entre elles (La Canaille, Andoni Iturrioz, Lo'Jo, Piers Faccini & Vincent Segal, Denis Rivet, Laetitia Shériff en BRUITAGE et Garner en MAXIS) figurent sur le magazine papier, également consultable en ligne. Je regrette cependant qu'il n'y ait pas eu celle de Guillaume Perret,
Dans ce numéro 73, il y a une très belle interview de Jean-Louis Murat au sujet de son nouveau double album, « Babel », enregistré avec le groupe auvergnat The Delano Orchestra.
J'en profite pour faire passer l'info au sujet de la Soirée Longueur d'Ondes du lundi 3 novembre 2014 à 20 heures au Pan Piper parisien, voir le flyer ci-dessous.
Bonne lecture et bonne écoute !
Avec, dans l'ordre d'apparition :
CHRONIQUES BRUITAGE
-PIERS FACCINI & VINCENT SEGAL « Songs of time lost »
-ANDONI ITURRIOZ « L’insolitude »
-JACQUES AIR VOLT « Les aiguilleurs du ciel »
-LA CANAILLE « La nausée »
-LA FONTA « Paradix »
-LO’JO « 310 lunes / Photographie d’un objet sonore »
-MAC ABBÉ ET LE ZOMBI ORCHESTRA « MAZO » (livre-disque)
-JONATHAN MATHIS « Swing mécanique »
-NÖRD « Nörd »
-NICOLAS PAUGAM « Aqua mostlae »
-GUILLAUME PERRET & THE ELECTRIC EPIC « Open me »
-DENIS RIVET « Tout est triste, rien n’est grave »
-LAETITIA SHÉRIFF « Pandemonium, solace and stars »
CHRONIQUES MAXIS
-BARBARA CARLOTTI « Cosmic fantaisie »
-GARNER « La fin du monde »
-SPARROW & NIGHTINGALE « Season opening »
-ZEDRINE « Le vent en face »
BRUITAGE (1000
caractères)
PIERS
FACCINI & VINCENT SEGAL
« Songs
of time lost »
No
Format !
Ces
deux-là se connaissent depuis vingt-ans et, s’ils ont eu maintes fois
l’occasion de jouer ensemble, ils n’avaient pas encore enregistré d’album en
duo. C’est chose faite avec ces « chansons du temps perdu » où la
voix chaude et profonde, la guitare acoustique et le violoncelle s’allient
intimement pour le plus grand bonheur de l’auditeur à la recherche de sons purs
et intenses. D’origine anglo-italienne, Piers Faccini, également artiste
plasticien, s’est fait connaître par ses compositions folk chantées en anglais.
Il a remporté en 2009 le prix Constantin avec l’album « Two grains of
sand ». On ne présente plus le Rémois Vincent Segal, membre de Bumcello,
explorant, avec une énergie sans cesse renouvelée, les diverses possibilités de
son instrument à travers des collaborations multiples. Les treize titres
concoctés par les deux amis (chansons traditionnelles napolitaines, reprises
country ou créoles, compositions personnelles…) provoquent l’émotion, le
recueillement, la mélancolie.
Sortie
le 25 août 2014
BRUITAGE (1000
caractères)
ANDONI
ITURRIOZ
« L’insolitude »
J’ai
vécu les étoiles / Musicast Distribution
« Je
rigole » : c’est le pseudo qu’avait choisi l’artiste d’origine basque
en 2012 pour son premier album « Qui chante le matin est peut-être un
oiseau ». Il décrète en 2014 : « J’en ai marre de « Je
rigole », je m’appelle Andoni Iturrioz ! ». Le titre du deuxième
LP est un néologisme, comme ceux d’Oldelaf (« La tristitude ») ou de
Zedvan (« La zébritude »). Ces mots seront peut-être un jour dans le
dictionnaire ? Après son « Apologie naïve de la haine », ses
tambours crépitants, son violoncelle strident, Andoni explique ce qu’il entend
par « L’insolitude » : « Comment dit-on quand on est seul,
sans se sentir abandonné, quand la solitude ne gueule que pour nous dire qu’on
est aimé… ». Chacune des douze chansons met autant l’accent sur les
textes, lucides et poétiques, que sur les orchestrations, riches en cordes et en
percussions. « Combien » voit l’arrivée de la clarinette, « Bleu
nazi » est un brin provocateur… L’écoute continue dans la ferveur jusqu’à
ce « Presque » tout en nuances.
Sortie
le 8 septembre 2014
BRUITAGE (1000
caractères)
JACQUES
AIR VOLT
« Les
aiguilleurs du ciel »
Autoproduit
Les
petites notes électroniques et facétieuses au début de « K.O Boy » se
retrouvent tout au long du morceau, accompagnées d’une guitare entêtante, d’une
basse galopante, d’une batterie luxuriante, d’une voix oscillant entre le
parler et le chanter. Le texte joue sur les mots et les sonorités :
« Sous les néons nous les cobayes, dans nos beaux wagons sur les rails,
devant toi le vagabond vague à l’âme, défiant les dragons et les
murailles ». « Vénus noire » est une ode à Saartjie Baartman, née en
Afrique du Sud et exhibée en Europe au 18e siècle comme phénomène de
foire puis comme objet scientifique, avec des dérives d’ordre sexuel. Jacques
Air Volt explore des thèmes inattendus, relate des expériences, celle de
« Nager dans la nuit » par exemple. Si la voix évoque Katerine ou
Murat, les compositions, élastiques, atmosphériques, s’appuient sur le rock
progressif : l’hallucinant « La grève des aiguilleurs du ciel »
en est une illustration. « Bambino » est un beau duo avec Lisa
Portelli.
Sortie
le 27 mai 2014
BRUITAGE (1000
caractères)
LA
CANAILLE
« La
nausée »
Autoproduit
/ L’Autre Distribution
C’est
le troisième album du rappeur, né au Liban et basé à Montreuil, refermant ainsi
la trilogie amorcée avec « Une goutte de miel dans un litre de
plomb » (2009) et « Par temps de rage » (2011). Empruntée à
Jean-Paul Sartre, « La nausée » c’est d’abord celle que l’on ressent
au quotidien, devant les stéréotypes tenaces face aux gens des banlieues
(« Je vais retrouver ma cave, mon shit, mes beats, mon écran plasma à
crédit, mes films porno et mon McDo, bien raccord, conforme à ma CSP, à ma
niche, à ma place, comme tu m’aimes »), devant la montée inquiétante de
l’extrême droite (« Mon identité ne sera jamais nationale »), devant
le mépris de la bourgeoisie face à ses employés de maison étrangers (« Les
Éthiopiennes, c’est une affaire, ça n’a l’air de rien comme ça, mais c’est
efficace »), devant la vie saccagée d’un SDF alcoolique ou celle encore,
sacrifiée, de candidats à l’exil… Sur tout cela, La Canaille met des mots
justes, puissants et engagés, qui frappent fort là où ça fait mal.
Sortie
le 22 septembre 2014
BRUITAGE (1000
caractères)
LA
FONTA
« Paradix »
Autoproduit
Voici
neuf chansons électro qui auront de quoi ravir les amateurs/trices de son bien
calibré et de paroles intelligentes, finement écrites et magistralement
interprétées. La Parisienne Jeanne La Fonta est aux commandes de cet exaltant
projet pour les textes et les mélodies, accompagnée de Stéphane Cochet aux
claviers et de David Potaux-Razel à la guitare et à la basse. Ce premier album,
réalisé par le Berlinois Andrew Claristidge, a été précédé de l’EP « Out
of blue » (sous le pseudo Mrs Love Stream) et de la compilation
franco-américaine « The black & white skins » pour les Disques du
Crépuscule (avec l’artiste Spleen). Souhaitons que la jeune femme ne s’arrête
pas en si bon chemin, et continue d’enchanter le quotidien ou le dance floor
avec sa voix claire aux accents (faussement) candides, pleine de fraîcheur et
d’assurance, revendiquant sa féminité tant dans son corps, son cœur, son esprit
et sa fantaisie. « Retiens la nuit » de Johnny est la cerise sur le
gâteau, glamour à souhait.
Sortie
le 23 juin 2014
BRUITAGE (1000
caractères)
LO’JO
« 310
lunes / Photographie d’un objet sonore »
World
Village
C’est
un beau coffret collector, rectangulaire, s’ouvrant en format paysage. D’abord,
il y a les 70 photos (argentique, noir et blanc) de Bogdan Konopka, ami
polonais de Lo’Jo depuis leurs débuts. L’on y découvre les membres du groupe
angevin pris sur le vif ou prenant la pose : en répétition ou en concert,
en Pologne, en Allemagne, au Mali, à Angers, Châlon-sur-Saône, sur les scènes
parisiennes, à la fête de l’Huma… Côté sonore, « 310 lunes » est un
album instrumental inédit reprenant les thèmes de sept de leurs chansons, joué
par un orchestre à vent avec des invités de choix (le trompettiste Erik
Truffaz, le flûtiste Magic Malik…) sur des arrangements de Renaud-Gabriel Pion.
En bonus, sur un deuxième CD, il y a la réédition de « The international
courabou », album underground de 1989 très surprenant. Depuis, 310 lunes
ont passé, le groupe s’est transformé au gré des départs et des arrivées, des
voyages, des rencontres, des expériences, mais il est toujours là, plus vivant
que jamais.
Sortie
le 7 octobre 2014
BRUITAGE (1000
caractères)
MAC
ABBÉ ET LE ZOMBI ORCHESTRA
« MAZO »
(livre-disque)
Carotte
Production / In Ouie Distribution
L’abbé
stéphanois grimé façon Jocker continue ses frasques dans ce deuxième album
agrémenté d’un livre illustré par la lyonnaise Marie Avril. C’est un bel objet,
sous forme de grimoire, qui n’est pas à mettre entre toutes les mains :
les dépressifs, les jeunes, les pauvres, les handicapés, les alcooliques, les
malades, les moches… devront s’en abstenir. Après ces recommandations,
présentation des musiciens : Mac Abbé, prêtre et proxénète au chant et à
la contrebasse, les zombies Franki la Castagne à la batterie, Herbert Von
Botrytis (piano et orgues), Gomez à la guitare. Pour compléter la folle équipe,
Xavier est au saxophone, Louis au trombone. Les paroles des quatorze chansons,
drôlement méchantes, sont reproduites et illustrées en couleur ou en sépia. Il
faut avoir le sens de l’humour (noir)
pour s’approprier ces histoires macabres, irrévérencieuses, moralement
incorrectes, mais qui font du bien. La musique, entre rhythm’n’blues et
rockabilly, fait un boucan à réveiller les morts !
Sortie
le 16 juin 2014
BRUITAGE (1000 caractères)
JONATHAN
MATHIS
« Swing
mécanique »
Autoproduit
Le
titre de cet album pourrait paraître anodin si l’instrument utilisé n’était
réellement un orgue mécanique, plus communément appelé orgue de barbarie. À
savoir qu’il fonctionne grâce à une manivelle entraînant une bande cartonnée
percée de petits trous, constituant une partition fine et précise. Jonathan
Mathis, « artisan musicien », travaille sur ce projet depuis neuf ans
et le résultat est étonnant, empreint de virtuosité et de poésie. L’accordéon
vient souvent s’ajouter à la ligne musicale créée par l’orgue mécanique et
communique avec elle, échange, virevolte, entraînant l’auditeur/trice dans un
univers sans paroles à la fois rétro et moderne, joyeux ou mélancolique, jazz
ou world. « Les horloges » en sont une belle illustration. Il y a de
la basse dans « Plume », de la trompette dans « La fin des
tommes ». « Le grand foc » a le rythme trépidant d’une
tarentelle italienne, « Sobobadé » explore le continent africain,
« Sama Yoon » aussi, avec la présence d’une jolie voix féminine.
Sortie
le 2 juin 2014
BRUITAGE (1000
caractères)
NÖRD
« Nörd »
Mécanique
des Rêves
Ce
projet musical expérimental est seulement l’une des facettes du trio, basé à
Millevaches, dans le Limousin. En effet, Valérie Boucher (voix), Emmanuel Jambu
(didgeridoo, sax ténor) et Pierre Vinour (claviers, programmations batterie,
chœurs) sont aussi réalisateurs de films documentaires, de courts ou de longs
métrages (collectif Mécanique des Rêves). Sur les sept titres, la plupart des
textes sont en français. Accompagnés d’une musique à la fois planante et
énergique faisant la part belle aux synthés, ils sont déclamés d’une façon qui
rappelle celle de Michel Houellebecq avec Bertrand Burgalat (album
« Présence humaine » en 2000). « Accepte » fait l’objet
d’une vidéo psychédélique mêlant les astres et la nature, avec une référence à
Paul Éluard : « Vue du ciel, la terre est une orange bleue ».
« Trevor » est répété et amplifié à l’infini, « Je penche »
aurait pu être écrit par Daniel Darc… Les deux derniers morceaux sont imprégnés
de sensations vécues dans les montagnes limousines.
Sortie
le 2 juin 2014
BRUITAGE (1000
caractères)
NICOLAS
PAUGAM
« Aqua
mostlae »
La
Souterraine
Cette
compilation de dix titres s’apparente sans problème à un album construit et pensé en tant que
tel. L’écoute est fluide, sans accrocs, rythmée par les influences brésiliennes
revendiquées par son auteur, agrémentée de textes en français oscillant entre
tendresse et dérision, avec un humour au second, voire au troisième degré. La
voix masculine haut perchée, si elle peut déconcerter au début, devient vite
attachante et addictive. Les mélodies, harmonieuses et ouvragées, à la façon
des comédies musicales des 70’s, font leur chemin, trottent dans la tête,
s’imposent comme essentielles, indispensables. Nicolas Paugam, né en 1970
justement, a déjà derrière lui un long parcours musical en tant que guitariste
et compositeur, dans des styles aussi différents que le rock (Da Capo), le
swing manouche (Les Frères Paugam à Meustaches) ou le jazz (plusieurs albums
enregistrés). La quarantaine atteinte, il se lance dans l’écriture de chansons
et, pour un coup d’essai, c’est un coup de maître !
Sortie
le 12 mai 2014
BRUITAGE (1000
caractères)
GUILLAUME
PERRET & THE ELECTRIC EPIC
« Open
me »
Kakoum !
Records / Harmonia Mundi Distribution
La
trompette nomade d’Erik Truffaz, celle, orientale, d’Ibrahim Maalouf, la flûte
électro de Magic Malik ou encore la clarinette klezmer de Yom, se sont imposées
dans le paysage musical comme passerelles entre styles musicaux, propulsant le
jazz vers d’autres perspectives, y amenant un public qui en écoutait peu ou pas
du tout. Le saxophone électrique de Guillaume Perret est dans cette
mouvance-là, avec comme référence suprême John Zorn. Le saxophoniste
avant-gardiste américain a en effet signé sur son label le premier album (2012)
du jeune musicien, défricheur insatiable de nouveaux sons avec son groupe
(guitare, basse, batterie). « Open me » : l’injonction résonne
comme dans l’Alice aux pays des merveilles de Lewis Carroll.
« Ouvre-moi » et tu verras bien ce qu’il va se passer, ce qu’il va
t’arriver, laisse-toi embarquer dans cet univers sonore aux contours flous,
sans balises ni limites, dans ce réseau touffus d’influences musicales, où, à
défaut de te perdre, tu pourras te trouver.
Sortie
le 23 septembre 2014
BRUITAGE (1000
caractères)
DENIS
RIVET
« Tout
est triste, rien n’est grave »
Né
en 1975 à Vienne (Isère), l’artiste a d’abord évolué au sein du trio pop acidulé
King Kong Vahiné. « La ville est tranquille » et « Le
village » sont respectivement sortis en 2007 et 2009. Denis Rivet commence
à travailler en solo en 2011 et sort son premier album « Tout
proches » sous cette forme en octobre 2012, pour le festival lyonnais
« Just Rock ? ». Deux ans plus tard presque jour pour jour,
c’est de nouveau à Lyon que sortira le deuxième, en avant-première. Voici donc
douze nouvelles chansons, dans la lignée d’un Dominique A, d’un Florent Marchet
ou d’un Albin de la Simone, mais avec une personnalité entière, singulière et
tranchée, aisément identifiable. L’utilisation des orgues « vintage »
(Casio ou Bontempi) est une marque de fabrique qui se mêle bien au jeu des
guitares. Les textes, empreints de nostalgie, bousculent, interrogent, donnent
à entendre une histoire ou la fin d’une histoire, il faut en imaginer le début…
Le tout sur des mélodies que l’on fredonne volontiers.
Sortie
le 30 octobre 2014 à Lyon, le 25 novembre 2014 à Paris
BRUITAGE (1000
caractères)
LAETITIA
SHÉRIFF
« Pandemonium,
solace and stars »
Yotanka
Voilà
maintenant dix ans que la plus anglo-saxonne des musiciennes hexagonales écrit
et compose ses chansons rock, folk, pop, qu’elle interprète en s’accompagnant à
la basse. Entourée autrefois d’Olivier Mellano (guitare) et de Gaël Dubois
(batterie), elle s’adjoint pour cet album envoûtant et lumineux, entre calme et
tumulte, les services du guitariste Thomas Poli (Montgomery), du batteur
Nicolas Courret (Eiffel) et de la violoniste Carla Pallone (Mansfield. TYA).
Les touches de violon brèves et aigues ou longues et graves, présentes sur
« Fellow », le premier titre, dialoguent harmonieusement avec le
chant. L’instrument réapparaît plus loin, solennel dans « To be
strong », discret dans « A beautiful rage II ». Il y a aussi les
synthés qui boostent les compositions, donnant à « To visit
Brighton » un charme électro et à « Far & wide » une dimension
sacrée. « Urbanism-After Goya » a été co-écrit avec Pete Simonelli,
poète américain adepte du spoken word, à la voix claire et déterminée.
Sortie
le 13 octobre 2014
MAXIS (400
caractères)
BARBARA
CARLOTTI
« Cosmic
fantaisie »
Atmosphériques
Entre
le livre-disque « La fille » réalisé avec Christophe Blain et son émission
musicale sur France Inter, la blonde Barbara a eu le temps d’enregistrer ces
quatre titres de fantaisie cosmique pour le Disquaire Day. Après la reprise
électro du générique de l’émission, il y a « L’atmosphère », planante
et légère, l’irrésistible « Je veux du mouvement », le calme apocalyptique
des « Yeux au ciel ».
Sortie
le 19 avril 2014
MAXIS (400
caractères)
GARNER
« La
fin du monde »
Socket
Blues
C’est
le premier EP de cet artiste énigmatique et désinvolte, dandy du 21e
siècle posant sa voix sur des plages électro élégantes et sophistiquées.
« Tous les jours que » a les accents traînants du trip hop,
« Berlin » déploie des nappes de synthés 80’s,
« Champagne et champignons » témoigne d’effets hallucinogènes,
« Des grues » décrit un paysage chaotique, « La fin du monde »
un amour en déclin.
Sortie
le 14 juin 2014
MAXIS (400
caractères)
SPARROW
& NIGHTINGALE
« Season
opening »
Autoproduit
Ces
drôles d’oiseaux, tous deux batteurs, issus pour « Moineau »
(Hyacinthe) de la Maison Tellier et pour « Rossignol » (Emilie) de
The Buns, ont décidé d’élargir leur répertoire pop rock folk, pour s’envoler
vers des horizons électroniques. Les six titres sont d’une grande richesse dans
les sons et les mélodies, les machines de Sparrow convenant à merveille à la
voix enchanteresse de Nightingale.
Sortie
le 9 juin 2014
MAXIS (400
caractères)
ZEDRINE
« Le
vent en face »
Autoproduit
Le
Toulousain, adepte des scènes ouvertes de slam, a publié en 2012 son premier
cinq titres « EPopée floue », parallèlement à ses activités au sein
du groupe spoken’roll « Enterré sous X ». Voici sa nouvelle
production personnelle, avec trois inédits efficaces et mordants, et « Bolides
ordaliques » (déjà présent sur l’EP précédent) au texte percutant, déclamé
sur des synthés froids et sautillants.
Sortie
le 14 mai 2014
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