dimanche 19 octobre 2014

Killer Komanski à l'Empreinte

"Qu'est-ce que j'dépense dans ma dépendance, le fric que j'balance pendant mes vacances, je suis accro, il m'en faut un morceau, de préférence un gros... Pour en pécho y'a pas d'problème, y'a un réseau, tout un système, j'vais dans les quartiers chauds, ou bien dans le 16e..." 
Mais de quoi parle donc Killer Komanski dans sa chanson ? À quelle drogue carbure-t-il ? Au chocolat, bien sûr ! 
Et le samedi 11 octobre 2014, chance nous était donnée de le voir sur scène à l'Empreinte (Savigny-le-Temple, 77) en compagnie d'excellents musiciens, en première partie d'As de Trèfle. L'on a pu constater que s'il abusait massivement de chocolat, cela ne nuisait pas forcément à sa santé, ni à son physique. Il avait plutôt l'air en forme !
C'est l'occasion d'écouter les nouveaux morceaux issus de l'EP "Chocolat et trois autres gâteries...", de plus anciens présents sur "Le dogme" (2010), des inédits tout juste concoctés comme "Cloud" au sujet du drame inhumain vécu par Scarlett Johanson découvrant oh stupeur que ses photos privées sont devenues publiques via le "nuage"...
Nous passons un très bon moment, on rigole bien mais ça joue sérieux ! Profitons-en ici pour annoncer le concert parisien à la Boule Noire du jeudi 20 novembre 2014, toutes les infos sont sur le Facebook de Killer Komanski.
Après les photos du concert à l'Empreinte, vous trouverez les deux chroniques que j'ai écrites pour le Transistor, en 2011 : "Le dogme" et en 2014 : "Chocolat et trois autres gâteries..."

Le clip "Chocolat" en montre les effets dévastateurs, accès direct ici. Âmes sensibles s'abstenir !
Et tout l'monde à Paris le 20 novembre !






























CHRONIQUE TRANSISTOR  #33 (avril/mai/juin 2011)
KILLER KOMANSKI
"Le dogme"
CD 13 titres – Autoproduction
Ce joyeux luron, nouveau venu dans le paysage électro-rock hexagonal, a plus d'un tour dans son sac. Son premier album est basé sur une règle simple : écrire et composer une chanson en trente minutes maximum, en référence au Dogme95 des cinéastes danois (car il en a dans la tête, l'air de rien, ce barbu chevelu au bonnet tête de mort). L'esprit est humoristique ("Prozac", "De si beaux seins"), subversif ("Rolex", "Est-ce que tu l'as vu ?"), parodique ("Paradis artificiel", "Mélodie"). Killer Komanski et son complice Fred Parcabe se sont visiblement amusés, nous nous amusons et nous dansons aussi.


CHRONIQUE TRANSISTOR #43 (oct/nov/déc 2014)
KILLER KOMANSKI
"Chocolat et trois autres gâteries…"
CD 4 titres - Autoproduction
C’est le retour de l’adepte barbu, brun et chevelu du Dogme : écrire une chanson en trente minutes chrono, drôle et dansante de préférence. Killer Komanski est en pleine forme malgré sa forte addiction au chocolat, qu’il raconte avec moult détails croustillants comme si c’était un produit stupéfiant illicite et dangereux que l’on se procure "dans les quartiers chauds ou le 16e" et qui donne "mal au bide et grosses caries". Dans les gâteries suivantes, il y a l’autoportrait d’un mufle au volant, les mensonges obligés dans le couple, les pardons farfelus de celui dont l’heure a sonné… Du lourd !

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