lundi 11 juillet 2016

Longueur d'Ondes #78


Il est paru le 21 juin 2016, lors d'une Nuit Boréale aux Invalides pour la Fête de la Musique, c'était aussi le deuxième jour de l'été et les vingt et un ans de mon chat Léa.

Un excellent numéro que ce #78, à feuilleter d'urgence !

Dommage, malgré l'écriture de quelques chroniques (deux maxis, trois LP), aucune n'a trouvé place dans l'édition papier...

Les voilà ci-dessous.

Elles sont cependant en ligne (à part une) sur le site internet du magazine !

Maxi
Sortie le 15 avril 2016
Infinity Rising Sun
Ilhaam Production
La rencontre entre l’Israélien Omri et la Franco-Libanaise Nina dans un cirque itinérant pour la Paix en Israël et en Palestine, voit naître ce projet dont le nom, en arabe, veut dire « Inspiration ». Les cinq titres, composés en duo, baladent l’auditeur dans des contrées oniriques, aux douceurs acoustiques, aux fragrances électroniques, à la voix ample et féminine, au flow saccadé de son alter-ego.


Lien vidéo (clip "Live 2015") :

Maxi
Sortie le 20 mai 2016
SOPHIE OZ 
Other 
Kalima Productions / Believe Digital 
La pochette, avec son étrange pyramide blanche et sa forêt bleue, a de quoi intriguer. Sur le CD, la photo de dos d’une jeune femme jouant du piano, qui apparaît dès le premier morceau, accompagné par une voix féminine mélancolique et envoûtante. Si la plupart des (belles) compositions sont inspirées par Portishead, “Landscapes” et “Birds”, plus personnels, n’en sont que plus magiques et intenses.


Lien vidéo (clip “Other”) :

Album
Sortie le 18 mars 2016
A dream in red mansions
EMME / Musicast Distribution
Marine Thibault, flûtiste, pianiste, chanteuse, DJ, productrice, compositrice…, est à l’origine de cette œuvre magique, bercée de rythmes électroniques, inspirée par le monde asiatique, aux sons délicats. Ne pas la confondre avec le duo anglais éponyme ou le manga japonais ! L’EP 4 titres "The giant" sorti en mars 2015, sa prestation chaleureusement accueillie en première partie d’Orange Blossom au Trianon en juin…, présageaient un avenir radieux. L’album est là pour le confirmer, avec son titre emprunté à un disque que Marine a acheté en Chine (chant féminin / flûte) lui-même influencé par un roman d’amour chinois dont la lecture a fait éclore ce projet. L’on retrouve "The giant" suivi d’un "Flashback" habité par le chant traditionnel aérien de Xue Sujuan. "The suprem vanity’s mansion" débute par une superbe intro au piano, il y a de la harpe dans "The secret", de la flûte sur "Tantan"


À écouter en priorité "Silk road", "Grandmaster", "A dream in red mansions"

Lien vidéo (clip "Flashback") :

Album
Sortie le 29 avril 2016
Chrysopée
Essaim (label coopératif)
Quand la chanson française se pare d’arrangements électro-acoustiques, quand la voix féminine s’agrémente de teintes jazzy, quand les instruments classiques (quatuor à cordes, flûte, clarinette, trombone, guitare, piano) s’accordent sur des tempos plus actuels et des sonorités plus synthétiques, le résultat peut être, comme ici, très réussi, agréable à écouter. Maryline Guitton, auteure, compositrice, interprète, comédienne, professeur de voix…, crée son premier projet autoproduit avec Thierry Chevallier, altiste formé au Conservatoire, musicien d’orchestre, spécialiste en informatique musical…, signant la réalisation artistique et les arrangements. Les douze titres offrent un large éventail de styles : trip hop, hip hop, acid jazz, latino, dub, électro…, jusqu’à l’étonnante reprise “L’amour est un oiseau rebelle” (opéra “Carmen” de Georges Bizet) ornementée de voix bulgares du plus bel effet. Les paroles sont au plus près de l’intimité féminine, de ses vécus, ses désirs, ses réalités.


À écouter en priorité : “Le temps des prunes”, “Calendrier”, “Pas vue”

Lien vidéo (clip “Cariatide”) :

Album
Sortie le 24 juin 2016
Volupté des accointances
Believe / Differ-Ant
Si “Plutôt mourir” fait penser à une chanson 80’s d’Étienne Daho (sauf que là, le mec se réveille avec la gueule de bois et n’a pas envie de la fille qui se trouve dans son lit, du moins au début), “L’hymne à l’amour” entre de plain-pied dans le 21e siècle avec son côté trash électro, son vocabulaire fleuri en matière de pratiques sexuelles, son refrain qui tue : « L’amour c’est la vie, aimer c’est gratuit », son rythme imparable pour les ambiances surchauffées des dancefloors. “C’est pas la peine” a pour thème l’infidélité féminine (la fille pleurant bien plus que le garçon), “Nous deux”, chanté en duo avec Izïa, parle d’une histoire de cul plus que d’une histoire d’amour. Retour aux 80’s avec la reprise sympathique (et nostalgique) d’Elli et Jacno “Main dans la main”… On l’aura compris : ce disque aux accents sulfureux parle d’amour sous toutes ses formes, les dix titres s’enchaînant à merveille pour une party jusqu’au bout de la nuit (et plus si affinités, mais ce n’est pas obligé).


À écouter en priorité : “Toi pas comprendre”, “Besoin d’amour”, “Les gens”

Lien vidéo (clip “L’hymne à l’amour”) :

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