Entre le 23 et le 26 juin 2015, trois notes d'information identiques, ayant pour objet "responsabilité animaux domestiques", accompagnées de leurs photocopies couleur coûteuses, ont été déposées dans ma boîte aux lettres. Des fois que je n'aie pas encore compris que j'étais "visée"...
Trois : comme le nombre d'animaux malfaisants, malodorants, malpropres, criards et non tenus en laisse que je possède, et qui font mon bonheur quotidien.
Ce matin, dimanche, lorsque je me suis réveillée, ils étaient chacun à leur poste attitré du moment (car, si vous connaissez les chats, vous saurez que leurs habitudes sont changeantes) : Léa sur ma poitrine, à me lécher le bout du nez, Tempo sagement assis sur la table du coin salle à manger, Kiwi allongée sur "sa" chaise recouverte d'une "galette" confortable...
En attente du lever de leur maîtresse adorée aux pouvoirs infinis, ils restaient patients, confiants, paisibles. Puis le déclic et la ruée vers la cuisine, à peine avais-je posé un pied par terre.
Chacun a eu droit à sa ration matinale : l'ancêtre en premier, le psychopathe en deuxième, la boule en troisième.
J'aime ce moment où ils ont tous les trois la tête dans leur gamelle, fins gourmets, satisfaits : ce n'est pas aujourd'hui qu'ils mourront de faim.
Puis Patate s'est pointé, lui aussi a eu droit à son repas, mais dehors. Je l'ai "en garde" ce week-end. C'est pratique, Déborah m'apporte sa nourriture, je n'ai pas à me déplacer jusqu'à son nouveau domicile (bien que ce ne soit pas loin), c'est lui qui vient se restaurer (et et se faire câliner) ici !
Bientôt sans doute, verrai-je apparaître Pirouette pour un ou deux ou trois tours de piste, je sais quand elle est là grâce à la clochette qu'elle porte à son collier.
Mais revenons à ce qui nous intéresse.
Après avoir reçu la première note d'information, j'ai rendu visite à Elisabeth, qui m'a dit être contrariée par toute cette agitation au sujet des félins de la résidence.
Elle pensait que le responsable du courrier et des photos accusatrices, Bruno Z, était le propriétaire de l'ancien appartement de Déborah (toujours pas reloué). Mais j'avais envoyé un texto à cette dernière qui m'a répondu par la négative : le nom de son son ex-propriétaire est Daniel M...
Elisabeth était bien embarrassée ! Elle appellerait l'agence rapidement et chercherait à savoir de qui provenaient ces courriers douteux.
Rentrant chez moi, j'ouvre mon ordi et je fais une recherche Google : instantanément apparaissent des infos au sujet de Bruno Z, agent immobilier, certainement propriétaire d'un appartement de la résidence. Oui, mais lequel ?
Forte de ma découverte, je retourne chez Elisabeth le lendemain en fin d'après-midi, caresse son chat Croquette (tenue en laisse, elle, car très craintive) et lui donne le post-it sur lequel j'ai noté les renseignements. Elle me remercie.
Hier après-midi, Elisabeth est venue me voir avec les dernières informations en sa possession : le fameux Bruno Z est propriétaire de l'appartement juste au-dessus du mien, loué actuellement à un jeune homme calme, sympathique et poli. Ce n'est certainement pas lui qui a causé tout ce grabuge !
Je remercie Elisabeth et lui souhaite bon courage pour son hospitalisation puis sa rééducation. Elle se fait opérer de la hanche et en a pour plus d'un mois avant de revenir chez elle.
J'ai son numéro de portable : je l'appellerai d'ici une quinzaine de jours, pour prendre de ses nouvelles.
Quel genre d'été vais-je quant à moi passer ici ? Les gens malveillants envers les animaux, ça existe ; j'espère qu'il n'y aura pas de mauvaises actions envers mes chats et ceux de tous mes autres voisins.
Et pour stopper les pipis au bas des portes, une solution très simple, donnée par Elisabeth : le poivre ! ! !
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