mercredi 17 juin 2015

Minuit 6 Heures au Café de la Danse

Quelle chance ! Les quatre garçons seine-et-marnais aux chansons pirates, mâtinées de blues et de bien d’autres sonorités encore, jouaient le 2 juin 2015 au Café de la Danse ! J’étais invitée par Aurélien Lorillon de l’association Koudju, qui accompagne le groupe dans ses projets…

Un mardi soir à Paris, quartier Bastille, pour un concert, ça le fait ! Après avoir garé facilement ma voiture, je décompresse à la terrasse ensoleillée du FAL-STAFF, devant un verre de Chardonnay.

Il y a déjà du monde qui attend dans le passage Louis-Philippe, les portes du Café de la Danse ne tardent pas à ouvrir, il est dix-neuf heures trente. Tiens, il y a un bar juste à l’entrée maintenant, c’est pratique ! Et une expo de photos d’icônes rock par Renaud Monfourny : Robert Wyatt, Suicide, PJ Harvey, Nirvana, The Cramps, Bjork… Quel talent !

Les Minuit 6 Heures entrent en scène à vingt heures pétantes, la salle est bien remplie, ça fait plaisir à voir ! Le groupe dégage une belle énergie, une grande gaieté, une singularité avenante et généreuse.

Il y a, bien sûr, le charisme de H.Dock, chanteur longiligne à la voix grave, profonde, chaleureuse. Il est merveilleusement accompagné par la guitare acoustique et rythmique de Jon.K, la basse sautillante et entraînante de RiZThaï, la batterie nerveuse et chaloupée de Ken.D. Il y a entre eux une alchimie, une multitude d’étincelles ; c’est visible, ça se sent, ça s’entend, un vrai délice.

Une demi-heure, quand on joue en première partie, c’est court ; mais les Minuit 6 Heures enchaînent avec diligence les meilleures chansons de leur premier album : « À quand la mer », sorti en 2013 (que j’avais chroniqué pour le Transistor et pour Longueur d'Ondes). 

Ils font aussi une excellente reprise de Brel : « Vesoul », très incarnée, et deux nouvelles chansons qui figureront sur l’album à venir en 2016 : « Dans tes cheveux » et « Happy End ».

Ce soir-là, c’est l’occasion pour moi de faire connaissance avec Sandrine Courtial, de la Boîte de Concerts à Pontault-Combault (structure adhérente au réseau Pince Oreilles). Honte à moi ! Je n’y suis jamais allée ! Je me rattraperai à la rentrée, pour la prochaine programmation !

Je reste pour la tête d’affiche, Bazar & Bémols, que je ne connais pas et souhaite évidemment découvrir… Je vais vite déchanter car malgré l’enthousiasme qui règne dans le public, moi, ça ne m’emballe pas. Je m’ennuie, presque. C’est trop lisse, trop formaté, avec l’idée de plaire à tout prix, en cédant à la facilité. Je reconnais néanmoins, par ailleurs, la technique des quatre musiciens.

Assise tout en haut des gradins, je me décide à descendre, avant la fin du concert. Voilà que sur les marches, je tombe sur Chrystèle Lascombes, de l’association « Des Roulettes » (elle manage des carrières d’artistes comme Romain Lateltin ou Théophile Ardy).

Nous sortons ensemble de la salle, rejoignons le bar. C’est l’occasion de parler de choses musicales et d’autres, dans la bonne humeur, nous nous apprécions bien.

Chrystèle me présente Constance Petrelli, chanteuse et musicienne sous le nom de scène « Une femme mariée » et me donne son EP  « Enfin Septembre » (chansons rock, rockabilly, efficaces et racées).

Nous parlons d’Anne Cardona, leurs univers sont assez proches ; nous nous verrons peut-être au concert d’Anne le 16 juin, à ACP La Manufacture Chanson ?

J’échange aussi avec Annie Claire Hilga, journaliste, photographe, chroniqueuse de concerts et de CD… Un peu comme moi, non ? Nous nous découvrons une connaissance commune, Marylène Eytier, photographe et infographiste, avec laquelle j’ai plusieurs fois travaillé pour Longueur d’Ondes.

La joyeuse petite troupe va finalement prendre l’air à l’extérieur, nous continuons à partager des impressions, des informations autour de la musique, festivals, concerts, albums, presse, sites Internet…

Je discute avec Inès Boughzala, qui participe à la remise sur pied de LYLO, le mag gratuit super pratique au format de poche, une mine d’informations sur les concerts parisiens et plus largement franciliens…

Un mauvais jour, l’équipe de LYLO avait dû mettre la clé sous la porte, pour des raisons économiques (le mal actuel de ce pays). Je n’ai plus eu la joie de recevoir le petit journal, tous les quinze jours, à mon domicile. J’ai été abonnée de nombreuses années à LYLO.

C’est donc une grande joie de savoir que ça a redémarré et qu’apriori ça marche ! Pour le moment, la « version papier » est un mensuel, avec de « vrais » articles  journalistiques et des chroniques d’albums plus « fournies ». Les informations musicales sont accessibles au quotidien sur le site Internet http://www.lylo.fr : très pratique, lui aussi !

Il est l’heure de prendre congé, de rentrer chez moi ; j’ai passé une très bonne soirée, ravie d’avoir assisté à ce super concert de Minuit 6 Heures, et d’avoir rencontré toutes ces filles brillantes qui œuvrent dans la musique !

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