Quelle chance !
Les quatre garçons seine-et-marnais aux chansons pirates, mâtinées de blues et
de bien d’autres sonorités encore, jouaient le 2 juin 2015 au Café de la
Danse ! J’étais invitée par Aurélien Lorillon de l’association Koudju, qui
accompagne le groupe dans ses projets…
Un mardi soir à
Paris, quartier Bastille, pour un concert, ça le fait ! Après avoir garé facilement
ma voiture, je décompresse à la terrasse ensoleillée du FAL-STAFF, devant un
verre de Chardonnay.
Il y a déjà du monde
qui attend dans le passage Louis-Philippe, les portes du Café de la Danse ne
tardent pas à ouvrir, il est dix-neuf heures trente. Tiens, il y a un bar juste
à l’entrée maintenant, c’est pratique ! Et une expo de photos d’icônes
rock par Renaud Monfourny : Robert Wyatt, Suicide, PJ Harvey, Nirvana, The
Cramps, Bjork… Quel talent !
Les Minuit 6 Heures
entrent en scène à vingt heures pétantes, la salle est bien remplie, ça fait
plaisir à voir ! Le groupe dégage une belle énergie, une grande gaieté,
une singularité avenante et généreuse.
Il y a, bien sûr, le
charisme de H.Dock, chanteur longiligne à la voix grave, profonde, chaleureuse.
Il est merveilleusement accompagné par la guitare acoustique et rythmique de
Jon.K, la basse sautillante et entraînante de RiZThaï, la batterie nerveuse et chaloupée
de Ken.D. Il y a entre eux une alchimie, une multitude d’étincelles ; c’est
visible, ça se sent, ça s’entend, un vrai délice.
Une demi-heure,
quand on joue en première partie, c’est court ; mais les Minuit 6 Heures
enchaînent avec diligence les meilleures chansons de leur premier album :
« À quand la mer », sorti en 2013 (que j’avais chroniqué pour le
Transistor et pour Longueur d'Ondes).
Ils font aussi une excellente reprise de Brel : « Vesoul », très incarnée, et deux nouvelles chansons qui figureront sur l’album à venir en 2016 : « Dans tes cheveux » et « Happy End ».
Ils font aussi une excellente reprise de Brel : « Vesoul », très incarnée, et deux nouvelles chansons qui figureront sur l’album à venir en 2016 : « Dans tes cheveux » et « Happy End ».
Ce soir-là, c’est l’occasion
pour moi de faire connaissance avec Sandrine Courtial, de la Boîte de Concerts à
Pontault-Combault (structure adhérente au réseau Pince Oreilles). Honte à
moi ! Je n’y suis jamais allée ! Je me rattraperai à la rentrée, pour
la prochaine programmation !
Je reste pour la
tête d’affiche, Bazar & Bémols, que je ne connais pas et souhaite évidemment
découvrir… Je vais vite déchanter car malgré l’enthousiasme qui règne dans le
public, moi, ça ne m’emballe pas. Je m’ennuie, presque. C’est trop lisse, trop
formaté, avec l’idée de plaire à tout prix, en cédant à la facilité. Je
reconnais néanmoins, par ailleurs, la technique des quatre musiciens.
Assise tout en haut
des gradins, je me décide à descendre, avant la fin du concert. Voilà que sur
les marches, je tombe sur Chrystèle Lascombes, de l’association « Des
Roulettes » (elle manage des carrières d’artistes comme Romain Lateltin ou
Théophile Ardy).
Nous sortons
ensemble de la salle, rejoignons le bar. C’est l’occasion de parler de choses
musicales et d’autres, dans la bonne humeur, nous nous apprécions bien.
Chrystèle me
présente Constance Petrelli, chanteuse et musicienne sous le nom de scène « Une femme mariée » et me donne son EP « Enfin Septembre » (chansons rock, rockabilly, efficaces et racées).
Nous parlons d’Anne
Cardona, leurs univers sont assez proches ; nous nous verrons peut-être au
concert d’Anne le 16 juin, à ACP La Manufacture Chanson ?
J’échange aussi avec
Annie Claire Hilga, journaliste, photographe, chroniqueuse de concerts et de
CD… Un peu comme moi, non ? Nous nous découvrons une connaissance commune,
Marylène Eytier, photographe et infographiste, avec laquelle j’ai plusieurs
fois travaillé pour Longueur d’Ondes.
La joyeuse petite
troupe va finalement prendre l’air à l’extérieur, nous continuons à partager
des impressions, des informations autour de la musique, festivals, concerts,
albums, presse, sites Internet…
Je discute avec Inès
Boughzala, qui participe à la remise sur pied de LYLO, le mag gratuit super
pratique au format de poche, une mine d’informations sur les concerts parisiens
et plus largement franciliens…
Un mauvais jour,
l’équipe de LYLO avait dû mettre la clé sous la porte, pour des raisons
économiques (le mal actuel de ce pays). Je n’ai plus eu la joie de recevoir le
petit journal, tous les quinze jours, à mon domicile. J’ai été abonnée de
nombreuses années à LYLO.
C’est donc une
grande joie de savoir que ça a redémarré et qu’apriori ça marche ! Pour le
moment, la « version papier » est un mensuel, avec de « vrais »
articles journalistiques et des
chroniques d’albums plus « fournies ». Les informations musicales sont
accessibles au quotidien sur le site Internet http://www.lylo.fr :
très pratique, lui aussi !
Il est l’heure de
prendre congé, de rentrer chez moi ; j’ai passé une très bonne soirée,
ravie d’avoir assisté à ce super concert de Minuit 6 Heures, et d’avoir rencontré
toutes ces filles brillantes qui œuvrent dans la musique !
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