Elsasong: Caillebotte à Yerres

jeudi 31 juillet 2014

Caillebotte à Yerres

À peine revenue de l'Allier, direction Yerres, dans l'Essonne, le dimanche 20 juillet 2014, pour voir l'exposition consacrée aux peintures de Gustave Caillebotte (1848-1894) réalisées dans la propriété familiale.

C'est le dernier jour et bien m'en a pris d'avoir réservé mon billet sur Internet car j'ai pu tester "in vivo" la signification du terme "coupe-file". Je suis rentrée directement dans le musée, au lieu de faire la queue pendant au moins une heure et demie...

Absorbée dans la contemplation des tableaux, je n'ai pas mesuré tout de suite l'ampleur du désastre causé par un violent orage, ayant inondé tout le rez-de-chaussée et rendant l'entrée (et la sortie) impossible.

Qu'importe, je suis restée au premier étage en attendant que ça se tasse, à feuilleter le catalogue de l'exposition des frères Caillebotte (Gustave, le peintre, et Martial, le photographe) que j'avais vue à Paris au musée Jacquemart-André en 2011.

J'ai découvert Gustave Caillebotte à travers son tableau "Les raboteurs de parquet" : il y avait cette lumière, ces lignes de perspective, ces corps en plein travail, cette vue du dessus...

Là, je reste sans voix devant le triptyque reconstitué (deux des tableaux sont issus de collections particulières, le troisième appartient au musée des Beaux-Arts de Rennes) consacré aux activités nautiques sur l'Yerres : "Pêche à la ligne", "Baigneurs, bords de l'Yerres", "Périssoires sur l'Yerres" (1878).

En arrivant, je me promène le long de la rivière. Avant et après l'exposition, je visite l'immense domaine, qui appartient maintenant à la ville d'Yerres (le maire est Nicolas Dupont-Aignan). Je prends des photos.

Puis j'assiste, au Casin, à un concert hors du commun : des œuvres de Martial Caillebotte y sont jouées au piano (Michel Geoffroy) et chantées par Claire Leroy (soprano), Ronan Meyblum (ténor) et Benoît Riou (baryton) qui est à l'initiative de la redécouverte de ces compositions, restées assez confidentielles. Ce sont des poèmes mis en musique (Théophile Gautier, Pierre de Ronsard, Victor Hugo, Alfred de Musset...) ne manquant ni de finesse ni d'humour.