mercredi 4 juin 2014

Erik Truffaz invite Rodolphe Burger

Il y a tout juste deux semaines, il faisait exactement le même temps qu'aujourd'hui, c'est-à-dire gris, orageux, pluvieux... L'annonce du concert sur Télérama m'avait donné envie de vivre l'événement parisien qui allait se dérouler dans le cadre du festival "Jazz à Saint-Germain-des-Prés" (du 15 au 25 mai 2014). Il aurait lieu le mercredi 21 mai dans l'amphi Binet de l'Université Paris Descartes, au 45 rue des Saints-Pères... Je viendrais bien avant l'heure, pour avoir une bonne place.
Je connais le trompettiste de jazz Erik Truffaz depuis le festival des 3 éléphants en 2007 (quand il se déroulait encore à Lassay-les-Châteaux début juillet) et Rodolphe Burger depuis bien plus longtemps. Je l'ai découvert en même temps que son groupe, Kat Onoma, en 1986... 
L'an dernier, à Reims, j'ai assisté avec Karine, et avec grand plaisir, à son concert de reprises du Velvet Underground. Il peut jouer n'importe quel style de musique, son jeu et le son de ses guitares sont aisément reconnaissables. Sa voix aussi !
En arrivant à 20 heures pour un concert prévu à 21 heures, je suis avec les premiers-premières dans la file d'attente. Je patiente en discutant avec la bibliothécaire de cette Université justement, qui accueille des étudiants en sciences et en médecine. Je perds de vue ma compagne au moment de l'ouverture des portes, elle guette son mari qui doit arriver d'un instant à l'autre. Chouette ! Il y a encore quelques places libres sur les strapontins, juste devant la scène... Je saisis la chance qui s'offre à moi.
Il faudra patienter jusqu'à presque 21 heures 30, le temps que le grand amphi se remplisse, et après... C'est parti pour un grand voyage musical, tout d'abord en compagnie du quartet d'Erik Truffaz avec des compositions des deux derniers albums : "In Between" et "El tiempo de la Revolucion". Le trompettiste jurassien, calme et stoïque, joue avec son souffle et les sonorités, Benoît Corboz (claviers, piano) se déchaîne sur ses instruments, Marcello Giuliani (basse) est comme toujours très concentré sur son jeu, Marc Erbetta (batterie) est jovial et assure de temps en temps les choeurs.
Le répertoire prend une autre tournure avec l'arrivée de Rodolphe Burger, très applaudi, qui apporte une teinte folk, blues, rock, nerveuse, venue du fond des âges. Le musicien alsacien avoue avoir été peu invité jusque là dans un festival de jazz. J'apprécie d'écouter "Que sera notre vie quand", un titre du dernier album de Kat Onoma (2001) plus que jamais d'actualité, et, plus tard, aux rappels, la reprise incroyable de "Billie Jean" de Michael Jackson, qui m'a donné envie de danser !
Malgré l'interdiction de prendre des photos (du moins avec flash), j'en ai pris quelques-unes (sans flash) que je partage ici.





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