mercredi 2 décembre 2015

MAM à la Bellevilloise

Le nouvel album de MAM "Human Swing Box" m'avait enchantée dès la première écoute. J'ai eu la chance de l'avoir bien avant sa date de sortie officielle, et d'en rédiger une chronique pour le site internet de Longueur d'Ondes
Il m'est enfin possible de revoir MAM en concert ce jeudi 26 novembre 2015 (j'ai exceptionnellement annulé ma séance d'aquavélo pour être là) à la Bellevilloise, 19-21 rue Boyer (à deux pas de la Maroquinerie). J'ai invité Frédérique, avec laquelle je suis allée à Berlin et à Leipzig, à m'y rejoindre.
C'est la première fois que je reviens à Paris depuis les attentats. J'arrive en avance, je m'offre une longue pause place Martin Nadaud, au Café Martin, où je poursuis l'écriture d'une nouvelle nommée "Les habits du dimanche" (bientôt sur mon blog). 
La nuit tombe doucement sur le cimetière du Père Lachaise, une longue file de camions de CRS passe dans l'avenue Gambetta, je pars me promener un peu au hasard entre le 11e et le 20e, c'est animé, vivant, presque joyeux.
La Bellevilloise n'ouvre qu'à dix-neuf heures (le concert démarrera aux alentours de vingt heures trente), comme j'ai du "temps à perdre" j'entre aux Tontons Bringueurs, bar situé tout en bas de la rue Boyer, où je savoure la bonne ambiance à l'heure de l'apéro.
Nous y voilà enfin ! À la Bellevilloise, je vais dire bonjour à François Michaud, à Viviane Arnoux et Norbert "Touski" Lucarain, le trio de MAM, ils ont terminé leur installation et s'apprêtent à dîner. Je rencontre enfin "pour de vrai" Arielle Berthoud, qui est leur attachée de presse.
Le concert commence, Frédérique est arrivée, nous nous offrons un pichet de vin blanc Côtes de Gascogne pour fêter ça. Bien que ce soit l'heure où l'on mange et où l'on boit, il n'y a pas de grands éclats de voix dans la Halle aux Oliviers : la plupart des gens sont venus pour écouter le groupe, pas pour raconter leur vie et c'est tant mieux.
MAM revisite l'album "Human Swing Box" dans un ordre différent, ça surprend agréablement, l'énergie s'amplifie, la joie de vivre et les rires aussi, l'on s'amuse, autant sur scène que dans l'assistance. 
C'est l'occasion rêvée de voir un "human beat box" à l'œuvre en la personne de "Touski", qui assure grave. C'est aussi un plaisir d'écouter les envolées nerveuses du violon ou de l'alto de François Michaud, la riche palette d'expressions de l'accordéon de Viviane Arnoux qui chante, aussi, et très bien.
Au rappel, Rachid Taha, qui a assisté au concert, vient taper le bœuf avec François et Viviane, ça me fait plaisir de le voir là, j'aime ce qu'il fait dans la musique, du plus rock, électro, au plus traditionnel.
Nous avons droit à la reprise débridée du générique de "Mission Impossible", puis à d'autres titres, plus doux, pour un retour au calme après cette belle fête musicale, ces moments partagés dans la sérénité.
Également sur ce blog :


Ma chro, puis mes photos : 

MAM
« Human Swing Box »
Buda Musique / Socadisc
Sortie le 13 novembre 2015
Cela fait plus de vingt ans maintenant que Viviane Arnoux (accordéon, chant) et François Michaud (violon, alto) œuvrent ensemble sur des projets faisant la part belle au swing, au jazz, à la musette, mais également à la chanson, la world ou l’électro. Leurs instruments se prêtent à diverses expérimentations, osent les mélanges inédits pour inventer de nouvelles gammes musicales, très contemporaines. MAM signifie « Musique Acoustique Machines » mais dans cet album, Norbert Lucarain (General Elektriks…) assure avec prestance la boîte à rythmes humaine et les percussions corporelles, reléguant les machines (il est aussi aux claviers) au second plan. « An Atoll » ouvre le bal avec son swing électronique, ses phrases répétitives, ses onomatopées. Dans le registre danse folklorique foutraque et délurée, « Times 4 Grooves » met en valeur le rythme de l’accordéon, « Club Five » tire le violon dans des aigus facétieux. Un disque joyeux, amusant, fantaisiste, vivant… humain, quoi ! Un vrai régal !

MAM à la Bellevilloise, 26 novembre 2015






















1 commentaire:

  1. MAM, dernier soir de la sortie du disque, après ça "la trêve hivernale", période nécessaire à la reconstruction, après une grande tournée.
    Alors cette date à la Bellevilloise, c'est important pour nous, y aura-t-il du monde après les attentats, et des programmateurs, des journalistes, pas trop bruyant, pas trop calme?
    François annonce, Elsa Songis passe.
    Alors une pointe d'excitation mêlée à une petite angoisse me traverse: elle qui a manifesté son enthousiasme pour notre album va--t-elle s'y retrouver avec le live, sans tambour ni trompette, car à dans la Halle aux Oliviers, pas de noir salle, ni de transitions lumières, on est dans l'ambiance direct avec le public, en face à face.
    Elsa est une des premières à arriver.
    Elle est très sympa de prime abord, elle met en confiance, et il vaut mieux car les journalistes qui prennent des notes à la première table, sous votre nez, c'est chaud parfois!
    En tout cas, c'est partit, on y va, c'est notre dernière, on est rodés, on a du plaisir à échanger, entre nous, à sentir les gens ravis, les gens souriant, qui se lancent dans le fête.
    On oublie, on partage, on rit, on échange avec Rachid qui saute sur scène sans prévenir
    C'est le bonheur d'être la ensemble, on a chaud, on est les plus riche du monde!

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