Vendredi
27 mars 2015, direction la Ferme du Buisson et son Abreuvoir, à Noisiel, pour
une soirée printanière et jazzy. C’est l’occasion pour moi de voir sur scène la
harpiste Isabelle Olivier, dont j’ai beaucoup aimé l’album sorti
récemment : "Don’t worry, Be haRpy".
Tous les concerts organisés
dans le cadre du festival "Printemps du Jazz" (20 au 28 mars 2015, 17e
édition) sont gratuits. Ils permettent d’écouter, en première partie, les
élèves du CRD du Val Maubuée (Conservatoire à Rayonnement Départemental).
Ce
soir, à l’Abreuvoir, il y a des chaises pour s’asseoir et, par chance, il en
reste une devant : je vais pouvoir prendre des photos sans problème. Ça
commence avec l’atelier des élèves de Sylvain Del Campo, ses belles reprises de
jazz américain des sixties, ces solos pour chacun des interprètes, chaudement
applaudis.
Il y a cet incroyable petit accordéoniste brun, tout bouclé, avec un jeu sensible, très inspiré. Il s’appelle Leith, il a neuf ans, c’est le fils de Sylvain Del Campo ; il a du talent, aucun doute là-dessus.
Il y a cet incroyable petit accordéoniste brun, tout bouclé, avec un jeu sensible, très inspiré. Il s’appelle Leith, il a neuf ans, c’est le fils de Sylvain Del Campo ; il a du talent, aucun doute là-dessus.
Pendant
l’entracte, je sors prendre l’air, je vais dire bonsoir aux poules de la Ferme,
perchées dans leur jolie maison grillagée, serrées les unes contre les autres…
Isabelle
Olivier jouera ce soir une version instrumentale librement inspirée du roman
d’Italo Calvino "Le Baron Perché" (que je dois toujours lire !)
dans lequel Côme, en haut de son arbre, ne veut plus en descendre, et…
Présentant
une création spéciale pour la Ferme du Buisson, elle aura huit musiciens du CRD
pour l’accompagner : Rudolph Stengel à la flûte, Yuri Shraibman au
saxophone, James Roger à la trompette, Philippe Briegh au violon, François Baud
à la guitare électrique, Grégoire Vo à la basse, Antoine Wert au clavier et à
l’électronique, Richard Marguerite à la batterie.
La
femme rousse est avenante, enjouée, pétillante ; bienveillante envers ses
musiciens. Elle fait participer le public, distribuant des sonnettes de vélo et
des maracas, l’incitant à frapper des mains, à chanter une phrase musicale…
Son
jeu de harpe ensorcèle, fait prendre de la hauteur, voyager loin ; elle
est gracieuse ou plus emportée, toujours souriante, c’est un bonheur.
Après
une journée de dur labeur, encore une bonne raison d’être sortie, d’avoir pu me
détendre, en concert, comme j’aime le faire depuis toujours.
Pour
savoir tout (ou presque) sur Isabelle Olivier :
Et
maintenant mes photos floues, sombres, de moyenne qualité. Elles ont la seule prétention
de rendre compte d’une ambiance, d’une scène, du jeu des musiciens…
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