Les concerts étaient inscrits sur mon agenda depuis un moment déjà. L'un à Magny-le-Hongre, l'autre à Savigny-le-Temple, deux villes nouvelles de Seine-et-Marne.
Le premier (25 mars à File 7), c'était principalement pour Elista, Luke ne m'intéresse plus depuis longtemps ; le deuxième (1er avril à l'Empreinte) me permettrait de revoir le trio Broken Box et de fêter le retour d'Eiffel.
Ce seraient deux jeudis soirs de suite, tant pis, il faudrait un peu de courage le vendredi matin pour aller travailler, mais j'aurais le week-end pour récupérer…
Dans la foulée j'ai réservé une autre date, encore un jeudi, cette fois sur Paris (15 avril à l'Alhambra) pour retrouver Zenzile et le dub rock de son nouvel album.
Le premier (25 mars à File 7), c'était principalement pour Elista, Luke ne m'intéresse plus depuis longtemps ; le deuxième (1er avril à l'Empreinte) me permettrait de revoir le trio Broken Box et de fêter le retour d'Eiffel.
Ce seraient deux jeudis soirs de suite, tant pis, il faudrait un peu de courage le vendredi matin pour aller travailler, mais j'aurais le week-end pour récupérer…
Dans la foulée j'ai réservé une autre date, encore un jeudi, cette fois sur Paris (15 avril à l'Alhambra) pour retrouver Zenzile et le dub rock de son nouvel album.
1)Elista + Luke, File 7, Magny-le-Hongre, 25 mars 2010
Il n'était pas question que je loupe Elista, dont les apparitions restent rares (et d'autant plus précieuses). Je connais ce groupe depuis leur prestation au festival des Inrocks, à la Cigale en novembre 2003. Ce soir-là il y avait eu Dani et sa résurrection, Carla et son "Quelqu'un m'a dit", Feist aussi il me semble, Cali pas encore trop énervant, Elista et ses chansons pop, ses balades sentimentales, ses guitares folk ou électriques…
Le premier album éponyme m'a fait découvrir des textes sensibles, mélancoliques, d'une grande richesse. J'ai adoré le deuxième : "La folie douce", j'ai eu la chance d'en écrire la chronique pour le Transistor, en 2006.
J'ai revu Elista au festival "Le bruit de Melun" en juin 2007, également aux 18 Marches, à deux reprises, chaque fois avec grand plaisir. Les souvenirs sont ici :
Le premier album éponyme m'a fait découvrir des textes sensibles, mélancoliques, d'une grande richesse. J'ai adoré le deuxième : "La folie douce", j'ai eu la chance d'en écrire la chronique pour le Transistor, en 2006.
J'ai revu Elista au festival "Le bruit de Melun" en juin 2007, également aux 18 Marches, à deux reprises, chaque fois avec grand plaisir. Les souvenirs sont ici :
http://elsasong.hautetfort.com/archive/2006/12/06/les-10-ans-des-18.html
http://elsasong.hautetfort.com/album/les_10_ans_des_18
http://elsasong.hautetfort.com/archive/2009/05/17/concerts-dans-le-77.html
Aujourd'hui le troisième album est prêt, enregistré et mixé depuis longtemps, mais Elista veut s'assurer une sortie sérieuse sur un "vrai" label, alors patience !
Elista en concert, à File 7, le jeudi 25 mars 2010, ça promettait des chansons inédites, un show en grand, sur une belle scène. Je n'ai donc pas été déçue, bien au contraire ! Ils étaient tous en forme, contents de jouer, avec un son irréprochable, un bon jeu d'éclairages. Parmi les nouveaux titres, on retiendra : "La Saint-Valentin", "L'amour, la guerre et l'imbécile", "Des couleurs à ta robe"…
Elista tient la route, ils valent bien mieux que ces gros bourrins de Luke qui ont joué juste après : au cinquième morceau j'ai déclaré forfait… Dommage, le tout premier album "La vie presque" (2001) m'avait vraiment touchée, une chanson comme "La cour des grands" il faut l'écrire tout de même, ça n'est pas au ras des pâquerettes, comme maintenant. Luke m'a déçue dès le deuxième album, c'est le quatrième maintenant… toujours sans moi.
Elista en concert, à File 7, le jeudi 25 mars 2010, ça promettait des chansons inédites, un show en grand, sur une belle scène. Je n'ai donc pas été déçue, bien au contraire ! Ils étaient tous en forme, contents de jouer, avec un son irréprochable, un bon jeu d'éclairages. Parmi les nouveaux titres, on retiendra : "La Saint-Valentin", "L'amour, la guerre et l'imbécile", "Des couleurs à ta robe"…
Elista tient la route, ils valent bien mieux que ces gros bourrins de Luke qui ont joué juste après : au cinquième morceau j'ai déclaré forfait… Dommage, le tout premier album "La vie presque" (2001) m'avait vraiment touchée, une chanson comme "La cour des grands" il faut l'écrire tout de même, ça n'est pas au ras des pâquerettes, comme maintenant. Luke m'a déçue dès le deuxième album, c'est le quatrième maintenant… toujours sans moi.
Des photos d'Elista à File 7 par Francis Taka Taka :
http://www.moonface.fr/Concerts/Elista-Live-File-7/11834180_Vawno#836618234_MggcG
Elista :
http://www.myspace.com/elistamusic
2)Eiffel + Broken Box, l'Empreinte, Savigny-le-Temple, 1er avril 2010
Et hop ! La semaine suivante, direction l'Empreinte, pour une autre soirée rock français. Le trio Broken Box se défend bien dans cette cour-là avec Sarah, chanteuse et guitariste, captivante et charismatique. L'album "Molotov et merveilles" n'était pas encore sorti qu'Hervé, le bassiste, décidait d'arrêter. Il y a eu un concert d'adieu au Potomak en janvier, j'y suis allée, ils ne se quittaient pas en mauvais termes !
Sarah et Franck, le batteur, ont trouvé rapidement un nouveau complice en la personne de Heykel : ce concert du jeudi 1er avril 2010 serait l'occasion de le voir à l'œuvre. Et bien c'est monté d'un cran, la musique de Broken Box, ça emplit l'espace, ça sonne sauvage et mélodique, saturé et cristallin, tout à la fois.
Ils vont faire un malheur dans les festivals, cet été ! Signalons que "Molotov et merveilles" est dorénavant distribué dans les Fnac et que le titre "Nova" figure dans la nouvelle compilation "Fnac Indétendances".
Sarah et Franck, le batteur, ont trouvé rapidement un nouveau complice en la personne de Heykel : ce concert du jeudi 1er avril 2010 serait l'occasion de le voir à l'œuvre. Et bien c'est monté d'un cran, la musique de Broken Box, ça emplit l'espace, ça sonne sauvage et mélodique, saturé et cristallin, tout à la fois.
Ils vont faire un malheur dans les festivals, cet été ! Signalons que "Molotov et merveilles" est dorénavant distribué dans les Fnac et que le titre "Nova" figure dans la nouvelle compilation "Fnac Indétendances".
J'ai eu un coup de cœur pour ce groupe à l'occasion d'une soirée à File 7 pour les 10 ans du Pince Oreilles (réseau dédié aux musiques actuelles en Seine-et-Marne), en novembre 2009. Ils ont fait la couv du numéro 29 du Transistor (trimestriel édité par le réseau Pince Oreilles), j'ai réalisé l'interview et la chronique.
http://www.pinceoreilles.fr
Il y a eu aussi une chronique dans le numéro 53 du magazine Sur la même Longueur d'Ondes :
http://elsasong.blogspot.com/2010/02/longueur-dondes-53.html
Compte rendu de la soirée "rock au féminin" au Potomak du 16 janvier 2010, avec Stay, Broken Box et Ladylike Dragons :
http://elsasong.blogspot.com/2010/01/rock-au-feminin.html
Des photos de Broken Box par Karine Sohier :
http://www.myspace.com/karinesohier
Broken Box :
http://www.myspace.com/brokenboxgroupe
Un groupe auquel je suis fidèle, c'est Eiffel. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, ils passaient à l'Empreinte le même soir que Broken Box. J'aime Eiffel depuis "Abricotine", en 2001 : un vrai petit bijou pop rock, aux mélodies très élaborées, aux ambiances travaillées, la voix de Romain Humeau capable de vocalises insensées…
Oui après, c'est devenu plus rock, plus râpeux, plus sombre, mais les textes sont restés de qualité, rebelles, sensuels, pas consensuels. Après "Le 1/4 d'heure des ahuris" (2002) et "Tandoori" (2007), une parenthèse solo de Romain Humeau et son excellent "L'éternité de l'instant" (2005), "A tout moment" déboule sur nos platines fin 2009 et nous fait de l'effet. Ça continue à être fort, à défendre des idées, à oser, à garder une éthique, une identité.
Un Zénith parisien est prévu le 15 octobre 2010 : une sacrée revanche pour ce groupe qui s'est retrouvé à un moment lâché par sa maison de disques (comme Elista, soit dit en passant). Le quatuor est efficace, balance un son puissant, délivre à un public rallié à sa cause deux bonnes heures de concert, intenses, prenantes, étonnantes.
J'avais vu Eiffel aux Cuizines de Chelles (avec Sammy Decoster et French Paradoxe) à l'automne 2006, j'ai recherché le compte rendu et les photos sur mon précédent blog mais je ne les ai pas trouvés… Je me suis souvenue qu'ils avaient été mis en ligne sur le site Internet de Longueur d'Ondes, mais ils ont disparu depuis. J'ai remédié à la chose.
Oui après, c'est devenu plus rock, plus râpeux, plus sombre, mais les textes sont restés de qualité, rebelles, sensuels, pas consensuels. Après "Le 1/4 d'heure des ahuris" (2002) et "Tandoori" (2007), une parenthèse solo de Romain Humeau et son excellent "L'éternité de l'instant" (2005), "A tout moment" déboule sur nos platines fin 2009 et nous fait de l'effet. Ça continue à être fort, à défendre des idées, à oser, à garder une éthique, une identité.
Un Zénith parisien est prévu le 15 octobre 2010 : une sacrée revanche pour ce groupe qui s'est retrouvé à un moment lâché par sa maison de disques (comme Elista, soit dit en passant). Le quatuor est efficace, balance un son puissant, délivre à un public rallié à sa cause deux bonnes heures de concert, intenses, prenantes, étonnantes.
J'avais vu Eiffel aux Cuizines de Chelles (avec Sammy Decoster et French Paradoxe) à l'automne 2006, j'ai recherché le compte rendu et les photos sur mon précédent blog mais je ne les ai pas trouvés… Je me suis souvenue qu'ils avaient été mis en ligne sur le site Internet de Longueur d'Ondes, mais ils ont disparu depuis. J'ai remédié à la chose.
http://elsasong.blogspot.com/2010/05/eiffel-aux-cuizines-10-novembre-2006.html
Une chronique détaillée de l'album "A tout moment" par Simo :
http://www.desinvolt.fr/Eiffel-A-tout-moment
Eiffel :
http://www.myspace.com/eiffeltandoori
Alors vive le rock français (quand il est bien fait) !
3)Zenzile + 69, l'Alhambra, Paris, 15 avril 2010
Mon troisième concert du jeudi, c'était à l'Alhambra, le 15 avril 2010. Là encore, je me suis déplacée pour un groupe dont la musique m'accompagne depuis pas mal d'années. C'est également à File 7 que j'ai écouté Zenzile pour la première fois, en 2003. J'avais sacrément dansé ! J'aimais beaucoup le reggae, je connaissais moins le dub.
L'album "Totem" (2002) a beaucoup tourné chez moi, et tous les autres (ou presque) aussi jusqu'au dernier en date : "Pawn Shop", résolument plus rock, plus vocal (avec au chant l'artiste américaine Jamika Ajalon et le Gallois David K. Alderman, membre par ailleurs de Warehouse).
L'album "Totem" (2002) a beaucoup tourné chez moi, et tous les autres (ou presque) aussi jusqu'au dernier en date : "Pawn Shop", résolument plus rock, plus vocal (avec au chant l'artiste américaine Jamika Ajalon et le Gallois David K. Alderman, membre par ailleurs de Warehouse).
Jamika Ajalon :
http://www.myspace.com/jamikaajalon
Warehouse 99 Project :
http://www.myspace.com/warehouse99project
En première partie, c'était le duo masculin féminin 69 (ex-Sloy, avec Virginie Peitavi et Armand Gonzalez), show rock électro déjanté, ludique, jouissif (machines vintage, synthé Moog, sons délirants). On passe un bon moment, on rigole bien, on se remue le popotin, on se remémore les années quatre-vingt.
69 :
http://www.myspace.com/spaceof69
Sloy :
http://www.myspace.com/sloymusic
Les membres de Zenzile ne restent pas dans les sillons sagement tracés du dub tel qu'on l'entend, ils vont plus loin, plus fort, prennent des virages, créent une musique mutante, innovante, créative, toujours avec un talent fou et une passion dévorante. Je prends une sacrée claque.
Compte rendu et photos du concert de Zenzile à l'Alhambra par Rémy Ogez :
http://ouikeed.com/report_article.php?type_article_id=1&id_evenement=464
Zenzile :
http://www.myspace.com/zenzile
Zenzile au festival le Son de l'Air, le 29 mai 2005 :
http://elsasong.hautetfort.com/archive/2006/05/01/le-son-de-l-air-mai-2005.html
Zenzile à la Cigale, le 28 novembre 2007 :
http://elsasong.hautetfort.com/archive/2007/12/05/deux-concerts-en-novembre.html
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