samedi 11 avril 2015

Isabelle Olivier au Printemps du Jazz

Vendredi 27 mars 2015, direction la Ferme du Buisson et son Abreuvoir, à Noisiel, pour une soirée printanière et jazzy. C’est l’occasion pour moi de voir sur scène la harpiste Isabelle Olivier, dont j’ai beaucoup aimé l’album sorti récemment : "Don’t worry, Be haRpy".

Tous les concerts organisés dans le cadre du festival "Printemps du Jazz" (20 au 28 mars 2015, 17e édition) sont gratuits. Ils permettent d’écouter, en première partie, les élèves du CRD du Val Maubuée (Conservatoire à Rayonnement Départemental).

Ce soir, à l’Abreuvoir, il y a des chaises pour s’asseoir et, par chance, il en reste une devant : je vais pouvoir prendre des photos sans problème. Ça commence avec l’atelier des élèves de Sylvain Del Campo, ses belles reprises de jazz américain des sixties, ces solos pour chacun des interprètes, chaudement applaudis.

Il y a cet incroyable petit accordéoniste brun, tout bouclé, avec un jeu sensible,  très inspiré. Il s’appelle Leith, il a neuf ans, c’est le fils de Sylvain Del Campo ; il a du talent, aucun doute là-dessus.

Pendant l’entracte, je sors prendre l’air, je vais dire bonsoir aux poules de la Ferme, perchées dans leur jolie maison grillagée, serrées les unes contre les autres…

Isabelle Olivier jouera ce soir une version instrumentale librement inspirée du roman d’Italo Calvino "Le Baron Perché" (que je dois toujours lire !) dans lequel Côme, en haut de son arbre, ne veut plus en descendre, et…

Présentant une création spéciale pour la Ferme du Buisson, elle aura huit musiciens du CRD pour l’accompagner : Rudolph Stengel à la flûte, Yuri Shraibman au saxophone, James Roger à la trompette, Philippe Briegh au violon, François Baud à la guitare électrique, Grégoire Vo à la basse, Antoine Wert au clavier et à l’électronique, Richard Marguerite à la batterie.

La femme rousse est avenante, enjouée, pétillante ; bienveillante envers ses musiciens. Elle fait participer le public, distribuant des sonnettes de vélo et des maracas, l’incitant à frapper des mains, à chanter une phrase musicale…

Son jeu de harpe ensorcèle, fait prendre de la hauteur, voyager loin ; elle est gracieuse ou plus emportée, toujours souriante, c’est un bonheur.

Après une journée de dur labeur, encore une bonne raison d’être sortie, d’avoir pu me détendre, en concert, comme j’aime le faire depuis toujours.

Pour savoir tout (ou presque) sur Isabelle Olivier :



Et maintenant mes photos floues, sombres, de moyenne qualité. Elles ont la seule prétention de rendre compte d’une ambiance, d’une scène, du jeu des musiciens…



















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire