samedi 18 avril 2015

La rando des 3 châteaux 2015

Dimanche 12 avril 2015, la rando des 3 châteaux démarrait au parc de Rentilly, avec de longs parcours (marche ou VTT) passant par, outre celui de Rentilly, les châteaux de Jossigny et de Champs-sur-Marne.
J'ai choisi la boucle tous publics (13 km) et de château je n'ai vu que celui de Rentilly, à l'aller et au retour, mais il vaut le détour : une customisation complète faite de plaques en métal réfléchissantes, comme autant de miroirs déformants, renvoyant la lumière, créant des images changeantes, mouvantes, sans cesse renouvelées.
Nous étions nombreux sur les chemins nous menant de Torcy (son lavoir, la Ferme du Couvent) vers la base de loisirs puis les bords de Marne, jusqu'à Noisiel et la chocolaterie Menier. 
Nous sommes déjà à la moitié de la randonnée, nous remontons vers les lacs de Torcy avec un crochet dans la cité ouvrière de Noisiel.

À Torcy, les paysages ont les caractéristiques de ceux d'une ville nouvelle, la nature est très présente, dépaysante avec tous ces lacs successifs. Une nature plus organisée, organisée différemment.

La suite du trajet nous conduit aux zones commerciales Bay 1 et Bay 2, avant que nous retraversions la Francilienne (sur un pont !) pour rejoindre Rentilly.

Les randonneurs affamés et assoiffés trouveront un mini marché de producteurs locaux à l'arrivée, de quoi mettre l'eau à la bouche, et de bonnes choses dans l'estomac !

La fanfare Sergent Pépère redonne aussi du cœur à l'ouvrage, c'est très sympa, il fait soleil, il fait bon vivre, la randonnée fut belle.



  








































samedi 11 avril 2015

Isabelle Olivier au Printemps du Jazz

Vendredi 27 mars 2015, direction la Ferme du Buisson et son Abreuvoir, à Noisiel, pour une soirée printanière et jazzy. C’est l’occasion pour moi de voir sur scène la harpiste Isabelle Olivier, dont j’ai beaucoup aimé l’album sorti récemment : "Don’t worry, Be haRpy".

Tous les concerts organisés dans le cadre du festival "Printemps du Jazz" (20 au 28 mars 2015, 17e édition) sont gratuits. Ils permettent d’écouter, en première partie, les élèves du CRD du Val Maubuée (Conservatoire à Rayonnement Départemental).

Ce soir, à l’Abreuvoir, il y a des chaises pour s’asseoir et, par chance, il en reste une devant : je vais pouvoir prendre des photos sans problème. Ça commence avec l’atelier des élèves de Sylvain Del Campo, ses belles reprises de jazz américain des sixties, ces solos pour chacun des interprètes, chaudement applaudis.

Il y a cet incroyable petit accordéoniste brun, tout bouclé, avec un jeu sensible,  très inspiré. Il s’appelle Leith, il a neuf ans, c’est le fils de Sylvain Del Campo ; il a du talent, aucun doute là-dessus.

Pendant l’entracte, je sors prendre l’air, je vais dire bonsoir aux poules de la Ferme, perchées dans leur jolie maison grillagée, serrées les unes contre les autres…

Isabelle Olivier jouera ce soir une version instrumentale librement inspirée du roman d’Italo Calvino "Le Baron Perché" (que je dois toujours lire !) dans lequel Côme, en haut de son arbre, ne veut plus en descendre, et…

Présentant une création spéciale pour la Ferme du Buisson, elle aura huit musiciens du CRD pour l’accompagner : Rudolph Stengel à la flûte, Yuri Shraibman au saxophone, James Roger à la trompette, Philippe Briegh au violon, François Baud à la guitare électrique, Grégoire Vo à la basse, Antoine Wert au clavier et à l’électronique, Richard Marguerite à la batterie.

La femme rousse est avenante, enjouée, pétillante ; bienveillante envers ses musiciens. Elle fait participer le public, distribuant des sonnettes de vélo et des maracas, l’incitant à frapper des mains, à chanter une phrase musicale…

Son jeu de harpe ensorcèle, fait prendre de la hauteur, voyager loin ; elle est gracieuse ou plus emportée, toujours souriante, c’est un bonheur.

Après une journée de dur labeur, encore une bonne raison d’être sortie, d’avoir pu me détendre, en concert, comme j’aime le faire depuis toujours.

Pour savoir tout (ou presque) sur Isabelle Olivier :



Et maintenant mes photos floues, sombres, de moyenne qualité. Elles ont la seule prétention de rendre compte d’une ambiance, d’une scène, du jeu des musiciens…



















samedi 4 avril 2015

Guillaume Perret à la Caravelle de Meaux

Vendredi 13 mars 2015, après une journée éprouvante, je me réjouis à l'idée de mon concert du soir. Arrivant à Meaux vers dix-neuf heures, je me rends chez Jeannette, près de l'hôtel de ville, un bar à vin et à bières très animé, idéal pour un "before". Déjà avec Karine, avant le concert d'Orange Blossom, nous y avions bu l'apéro et mangé sur le pouce.
Voilà, c'est l'heure de reprendre ma voiture et de me diriger vers le quartier Beauval, où se trouve la salle de la Caravelle. Chance ! Il y a une place libre au premier rang, bien devant, idéal pour les photos que je compte prendre.
Guillaume Perret est un jeune et talentueux saxophoniste que j'ai découvert il y a peu, au moment de la sortie de son deuxième album "Open me", en septembre 2014. Emballée par cette musique puissante, plus rock que jazz, j'ai écrit une chronique pour Longueur d'Ondes afin d'exprimer mon enthousiasme, d'amener d'autres personnes à l'écouter.
Le premier album se nommait "Guillaume Perret & The Electric Epic" (2012). C'est avec cette formation que le musicien poursuit sa carrière et ses aventures musicales, actuellement sur scène avec Nenad Gajin à la guitare, Laurent David à la basse et toujours Yoann Serra à la batterie.
Voilà, ça commence avec "Opening", premier morceau du deuxième album. C'est extrêmement prenant, le son est ample, lourd ; le saxophone, relié à un réseau de pédales d'effets, paraît n'avoir aucune limite. 
Ça continue avec "Shoebox", toujours sur "Open me", puis "Ethiopic Vertigo" aux fragrances d'afro jazz... Peu à peu la fumée envahit la scène et la salle, l'on se croirait dans un club de jazz de l'espace. Les musiciens s'en vont déjà ? 
Ah non, il y a un rappel, je ne veux pas que ça finisse ! Allez, encore un peu de cette musique, tout à la fois brutale et méditative... On entend alors une alarme d'incendie, les lumières de la salle se rallument, une voix enregistrée nous demande de regagner la sortie. Le circuit électrique étant coupé, les musiciens ne peuvent plus jouer. 
L'on part à regret, restant sur notre faim. Je suis déçue que les choses se terminent aussi soudainement. En même temps, je trouve ça rock'n'roll, une telle fin de concert. En ce qui concerne les fumigènes, ils y sont allés un peu fort, quand même. Si c'était pour tester les détecteurs de fumée... mission accomplie !
Certes, mes photos sont parfois floues, sombres, de moyenne qualité, mais ça me fait plaisir de les partager. La setlist se trouve tout à la fin.
Pour tout savoir (ou presque) sur Guillaume Perret & The Electric Epic :