mercredi 17 décembre 2014

La collection d'automne

Automne 2014
Résidence des chats (avec toujours les mêmes)







Annet-sur-Marne


Montmirail






Sézanne



Champs-sur-Marne

samedi 13 décembre 2014

4e Prix Georges Moustaki

Trois concerts pour LO (2014) : 1/3
QU’EST-CE QUE C’EST ?                              
Le Prix Georges Moustaki, créé en 2010, récompense l’artiste d’expression francophone indépendant et/ou autoproduit de l’année, de tout style musical. C’est la quatrième édition, et la première sans Georges Moustaki, décédé le 23 mai 2013 à l’âge de 79 ans. La manifestation a eu lieu le 27 février 2014, dans l’amphi Paris-Sorbonne, au 108 boulevard Malesherbes.

QUI DÉCERNE LE PRIX ?
Il y a le prix du jury, composé d’une trentaine de professionnels du monde de la musique, et le prix du public, dont les suffrages proviennent à 70% des spectateurs présents dans l’amphi et à 30% des personnes ayant voté par Internet.

QUE GAGNENT LES ARTISTES RÉCOMPENSÉS ?
Il n’y a pas d’argent en jeu, simplement (et c’est déjà beaucoup) une reconnaissance, une promotion, une mise en lumière de l’artiste relayée par les médias. Quelque part, les sept finalistes « ont déjà gagné », ce qui nous vaut leur présence ce soir, après une sélection ardue sur 200 candidats.

QUI SONT LES PRÉSENTATEURS DE LA SOIRÉE ?
Ce sont les deux fondateurs du prix, Thierry Cadet (Horscène, Télé Melody) et Matthias Vincenot (Poésie et Chanson Sorbonne, festival Découvrir de Concèze). Impliqués, motivés, ils insufflent leur passion tout au long de la soirée. Pour l’interview des artistes, après leur prestation, Thierry Cadet s’adjoint les services de François Alquier, responsable du  blog « Les chroniques de Mandor ».

COMMENT SE DÉROULE LA SÉLECTION ?
Les sept finalistes se produisent chacun leur tour dans l’ordre alphabétique. Ils jouent deux titres puis sont interviewés pendant le changement de plateau. L’ambiance est détendue, bon enfant. Quand tous les artistes ont joué, les spectateurs sont invités à voter en entourant, sur le petit papier qui leur a été remis à l’entrée, le nom de leur artiste préféré. Puis le jury quitte l’amphi pour délibérer. En attendant les résultats, le président du jury et le parrain de la promotion 2014 (des artistes professionnels, passés eux-mêmes par les réseaux indépendants à un moment ou à un autre de leur carrière) montent sur scène pour interpréter trois titres de leur répertoire.

QUI EST LE PRÉSIDENT DU JURY 2014 ?
Il s’agit d’une présidente, Clarika, qui a fêté en 2013 ses vingt ans de carrière ! Son dernier album, « La tournure des choses », est sorti en janvier de l’année dernière. Souvenons-nous, son premier album, « J’attendrai pas cent ans », a été édité par le label indépendant de François Hadji-Lazaro, Boucherie Productions. Ce fut pour elle une sacrée chance pour lancer sa carrière.

QUI EST LE PARRAIN DE LA PROMOTION 2014 ?
C’est Cyril Mokaiesh, remarqué en 2010 à l’occasion de la sortie de son single « Communiste » puis de son EP (qui deviendra un LP) « Du rouge et des passions ». Le deuxième, « L’amour qui s’invente », sortira en mai 2014.

QUELS SONT LES SEPT FINALISTES DU PRIX GEORGES MOUSTAKI 2014 ?
Sur les vingt demi-finalistes, le jury a finalement retenu : Simon Autain, Bat Point G, Lili Cros et Thierry Chazelle, Govrache, Sophie Maurin, Robi, Tristen.

QUI SONT CES ARTISTES, EN QUELQUES MOTS ?
-Simon Autain est seul au piano, romantique, rimbaldien, et « pressé d’être vieux ». Il a 25 ans, a commencé sa carrière musicale à 16 ans comme guitariste dans un groupe de metal. Ses textes sont imprégnés de « choses de la vie dont il est important de parler ». Auteur d’un EP, il finalise actuellement son premier album.

-Bat Point G, accompagné d’un batteur, joue de l’accordéon, met en place des boucles par l’usage de pédales de samples, parle plus qu’il ne chante, de façon très convaincante. Il veut « en découdre avec le style » et considère son accordéon comme « le troisième poumon du groupe ». Il a un EP à son actif, « L’homme akkordéon », et le LP « Juste une note » (avril 2013).

-Lili Cros et Thierry Chazelle forment un couple à la scène comme à la ville. Elle est à la basse acoustique, à la grosse caisse ou au tambourin, il est à la guitare ou à la mandoline. Ils chantent tous les deux, s’accompagnent l’un l’autre avec humour et bonne humeur, que ce soit avec une chanson française en anglais « I am a dog » ou celle qui donne le titre à leur deuxième album en commun : « Tout va bien ». Le premier se nomme  « Voyager léger ».

-Govrache, avec sa casquette vissée sur la tête, émeut le public avec deux textes au réalisme dur et froid, dénonciateurs : « L’homme trottoir » et « Le bleu de travail ». Il est passé de la chanson au slam, et c’est plutôt réussi. Il est entouré d’un pianiste, d’un contrebassiste et d’une violoncelliste ; lui-même joue de la guitare. L’EP « Le bleu de travail » est sorti en novembre 2013, le LP est attendu pour début 2015. 

-Sophie Maurin joue du piano debout, en trio (violoncelle, batterie ou clarinette), s’amuse avec une paire de ciseaux ou sur un texte de Jacques Prévert dont elle a rajouté  un refrain (« Les ciseaux », « Cortège »). C’est frais, pétillant, harmonieux. Coup de cœur de l’Académie Charles Cros 2013, elle a eu récemment l’honneur de jouer en première partie de Jamie Cullum (qui l’accompagne sur « Far away »). Son album éponyme est paru en mai 2013.

-Robi a enregistré un premier album, « L’hiver et la joie », en 2013, après un EP en 2011. C’est « la plus rock’n’roll » des finalistes. Petite jeune femme mince, aux cheveux longs tirant sur le roux, elle chante et danse, accompagnée par une basse ou un clavier, une caisse claire et/ou une boîte à rythmes. Ses textes épurés, ses mots scandés, répétés, font de l’effet, que ce soit avec « Belle et bien » ou « On ne meurt plus d’amour ».

-Tristen clôt ce mini-festival riche, éclectique, avec ses chansons surréalistes et pleines de charme, « Le lustre » puis « Laisse pleurer les hommes », toutes deux présentes sur son deuxième album : « Mars en marche » (septembre 2013). Le jeune multi-instrumentiste (ici à la guitare acoustique et au chant) se produit en quatuor, avec un batteur, un guitariste électrique, une claviériste ; tous trois assurant les chœurs.

QUI A GAGNÉ LE PRIX DU PUBLIC ?
Sans ambiguïté, Govrache décroche la majorité des votes, c’est une belle récompense ! Le groupe remercie chaudement le public qui l’a choisi et l’engage à venir à ses prochains concerts.

QUI A GAGNÉ LE PRIX DU JURY ?
À l’unanimité, c’est Robi qui remporte le prix, elle qui n’a jamais rien gagné jusqu’à présent ! « Ma fille va être contente ! » déclare-elle, très spontanée, visiblement joyeuse.

ET L’ANNÉE PROCHAINE ?
Nous reviendrons assurément, pour la cinquième édition !


Retrouvez toutes les photos du 4e Prix Georges Moustaki de Marylène Eytier sur le site de Longueur d’Ondes.


Clarika
Cyril Mokaiesh
Govrache
Robi

Winston McAnuff & Fixi à File 7

Trois concerts pour LO (2014) : 2/3
L’album « A New Day » réunissant les deux compères (le plus français de tous les Jamaïcains et l’extraordinaire accordéoniste du groupe Java) est sorti fin septembre 2013. Il fut précédé et suivi de nombreux concerts prodigieux en Île de France et en province. La tournée reprend en cette fin d’hiver, avec une première date le 7 mars 2014 à File 7, salle renommée dédiée aux musiques actuelles, à Magny-le-Hongre en Seine-et-Marne.

Irie Blessed Youth, IBY pour les intimes, ouvre agréablement la soirée avec un reggae original, acoustique et vocal. Dans ce quatuor, un contrebassiste est aux commandes tandis que les trois autres membres, chanteurs, sont tour à tour en voix principale ou aux chœurs, ou encore à la guitare ou aux percussions. Leurs compositions personnelles, roots 70’s, ainsi qu’un tribute à Bob Marley, enchantent véritablement le public.

La salle est remplie et chauffée à bloc quand l’homme aux dreadlocks poivre et sel et son jeune acolyte fougueux font leur apparition, accompagnés par Markus, human beat box (boîte à rythmes humaine), également aux percussions et aux samplers. Les deux premiers titres sont au piano (« If you look », « Heart of gold »). Fixi s’est laissé pousser les cheveux et ne porte pas sa casquette légendaire ; par contre, Markus en a une ! Winston McAnuff est vêtu de cuir, pantalon et gilet, d’une chemise blanche, de chaussures blanches avec lesquelles il frappe vigoureusement le plancher de la scène. Il arbore un collier pour le moins étonnant (enfin, pas tant que ça, si l’on connaît un peu le personnage !) fait de feuilles de ganja reliées ensemble. C’est très seyant !

Les morceaux suivants, issus de l’album « A New Day », sont joués à l’accordéon : « Don’t give up », « Coconuts », empreints de maloya (musique traditionnelle de la Réunion), destiné à faire descendre les esprits sur le public… « Rock soul » figure sur l’album « Paris Rockin’ » ainsi que « Ras Child ». Il y ces chansons poignantes et magnifiques : « What dem say », « Let him go », « Johnny », sonnant le blues, la soul. « Garden of love » est repris en chœur par le public, qui danse joyeusement sur « One two three ». Les titres « Strange » et « Things happen », joués au cours du set, ne figurent sur aucun des deux albums. Sont-ce des inédits ? Des compositions plus anciennes de Winston ?

Après une courte sortie de scène, le trio revient pour un « New day » épuré, puis de « You and I » et du medley « Roll with me » suivi d’une performance de Fixi à l’accordéon, montrant tout son plaisir à jouer et sa capacité à donner une âme à son instrument. C’est grandiose.

La magie des petites salles, c’est que l’on peut y rester à discuter après le concert, que l’on est pas obligé de gagner rapidement la sortie et de se retrouver dehors sans avoir pris le temps de « redescendre » après un excellent concert. La magie des petites salles, c’est de voir arriver Winston McAnuff au bar, de le regarder se prêter au jeu des autographes et des photos avec ses fans, qui repartiront comblés, des petites étoiles dans les yeux.

Retrouvez les photos du concert de Winston McAnuff & Fixi à File 7 de Marylène Eytier sur le site de Longueur d’Ondes.

dimanche 7 décembre 2014

Grisaille automnale à Champs-sur-Marne

Le mercredi 19 novembre 2014, j'avais la réunion du comité de rédaction du Transistor, pour préparer le numéro 44 qui paraîtra en janvier 2015. Rendez-vous à Noisiel, pour dix-huit heures, dans les bureaux du réseau Pince Oreilles, en face de la Ferme du Buisson.

Je me suis dit tiens, pourquoi ne pas me balader un peu avant, ça fait longtemps que je ne suis pas allée à Champs-sur-Marne, c'est tout près de Noisiel. Je devais passer aussi à la médiathèque de la Ferme du Buisson pour rendre des disques, en prendre d'autres...

Voilà un après-midi plutôt agréable en perspective ! J'ai pris mon appareil photo, en me disant que je trouverais sans doute des sujets d'inspiration dans le parc du château. Il faisait gris mais doux, les arbres n'étaient pas encore débarrassés de toutes leurs feuilles, ce qui donnait de la couleur au paysage...

Le sphinx et son angelot m'ont bien inspirée, je les adore ! La photo ci-dessus est celle que j'ai choisie d'envoyer au nouveau concours de "Seine-et-Marne Magazine", il fallait le faire avant le 15 décembre... Comme ça, c'est fait. 

Ma dernière photo (bords de Marne à Lagny-Thorigny) n'a pas été choisie pour le numéro de décembre, tant pis, cela me motive pour continuer à photographier des endroits de Seine-et-Marne. J'ai en tête des tags impressionnants sous des ponts, le long du canal de l'Ourcq et de la Marne, le château de Rentilly aussi, dorénavant entièrement recouvert de miroirs en inox...














jeudi 4 décembre 2014

La Nébuleuse d'Hima : le Tome 2 est pour bientôt !

Cette formation seine-et-marnaise ne se résume pas à cinq musiciens, elle s’inscrit dans le cadre plus large d’un collectif artistique : une maquilleuse, une illustratrice, une plasticienne, deux graphistes, un photographe, un cinéaste, un technicien son, un régisseur lumières, une administratrice… Tous ces nébuleux gravitent autour des projets de Faustine Berardo (ex-Munshy, chanteuse, danseuse, comédienne) donnant lieu à des concerts-spectacles d’une forte intensité. Il y a aussi les albums, très travaillés. Le Tome 1, paru en 2012, se présentait sous la forme d’un beau livre relié, format paysage, avec ses photographies et ses illustrations inspirées par les textes de Faustine. L’on pouvait le parcourir tout en écoutant les six titres du CD. Qu’en est-il du Tome 2 ? Surprise ! Il est prévu pour janvier 2015. Côté musique, ce sont six nouvelles compos inspirées, mêlant âprement le metal, le hip hop, les scratches, le rock, la chanson française…, invitant à un tour affolant de manège.

LA NÉBULEUSE D’HIMA
Tome 2 "Falling between two stools"
Autoproduit

En précommande ici :

Pour suivre le collectif au jour le jour :

Les 6 titres du Tome 1 sont en écoute là :