samedi 13 mars 2010

Jardin d'hiver


Trilogie hivernale : 3/3

Il fait froid, ce matin ! Quand va-t-elle se décider à ouvrir ? Le jour ne tardera pas à se lever et ses volets restent désespérément fermés… Pourvu qu'il ne lui soit rien arrivé, rien de grave, en tout cas ! J'espère qu'elle est chez elle, bien au chaud. Comme j'ai envie d'avoir chaud, moi aussi !

Hier soir, elle sortait. D'abord, elle avait pris un bain, s'était séchée, coiffée, puis avait essayé différentes tenues avant d'en choisir une qui lui convenait. Elle avait finalement opté pour une petite robe chasuble vert sapin, un pull jaune vif à col roulé, des collants rayés jaune, noir et vert, des chaussures noires à grosses semelles, les couleurs étant parfaitement assorties.

J'ai tout vu, de mon poste d'observation préféré ! Ensuite, elle a vérifié que rien ne manquait dans son sac à main, elle a enfilé son long manteau gris, enroulé son écharpe (verte) autour du cou, posé délicatement son bonnet (jaune) sur son épaisse chevelure brune, s'est saisie de ses gants en cuir (noir), de ses clés de maison et de voiture… C'était l'heure du départ ! Où allait-elle, vêtue comme ça ? Je ne sais pas.

Moi aussi, je sortais. Mais je n'ai pas eu besoin de tous ces préparatifs, contrairement à elle, avant de mettre le nez dehors ! Toute la nuit, j'ai fait la noce, comme à mon habitude. Je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer ! Je ne m'ennuie jamais, au cours de mes virées nocturnes ! Il y a toujours des surprises, des imprévus qui donnent du piment à l'affaire ! J'ai retrouvé des camarades, fait quelques nouvelles connaissances… La fête est finie et maintenant, je trouve le temps long. Tous les accès à la maison sont clos, rien à faire, impossible de voir quoique ce soit à l'intérieur.

Est-elle seulement rentrée ? Ce n'est pas sûr. Il lui arrive parfois de me faire patienter jusqu'au soir ! Je pourrais quitter ma cachette, sous les arbres, au fond du jardin, faire le tour de la maison, aller voir si sa voiture est garée à l'endroit habituel, côté rue… Je n'en ai pas le courage, pas pour le moment. Je vais attendre encore un peu, elle ne devrait plus tarder ! Quel jour sommes-nous, au fait ? Est-ce qu'elle travaille, aujourd'hui ?

Ah ! Qu'il me serait doux d'entendre le couinement du battant de la grande fenêtre, le grincement des volets sur leurs gonds, leur claquement discret sur le mur, le tintement métallique des attaches qui les fixent… Ce serait bon signe ! C'est que j'ai l'ouïe fine ! Elle serait là, tout irait bien pour moi.

Il fait froid, vraiment très froid. Il a gelé, cette nuit. Les arbres sont enduits d'une pellicule de glace, on dirait du verre ; les rares plantes qui subsistent dans le jardin sont figées comme des statues, toutes couvertes de givre. C'est beau ! Quant à la pelouse, elle est raide, hérissée, parsemée de cristaux blancs. Ça me procure des sensations étranges quand je marche dessus : ça crisse, ça craque, je m'enfonce… Les flaques d'eau sont devenues de vraies patinoires !

Le jour ne se lève pas vraiment ; le ciel reste sombre, compact, gris, presque marron. L'air est chargé d'humidité, il y plane quelque chose d'inaccoutumé, qui ne ressemble pas à de la pluie. Il y a du vent, soudain, de longues rafales particulièrement glaciales. Les branches s'agitent au-dessus de moi, dans les haies, aux alentours… Ça se met à tomber, ça crépite, ça grésille, ça fourmille ! Une myriade de petites étoiles dansent sous mes yeux avant de toucher le sol…

Oui, c'est cela : il neige ! Que c'est joli, ces flocons qui descendent du ciel, ça me donne envie de les attraper, tous, un par un. Ils grossissent, s'épaississent, se multiplient… Certains sont vraiment énormes ! Oh ! En voici un dans mon œil ! Petit coquin, va ! De là où je suis, avec tout ce qui tombe, je vois à peine la maison. Oui, mais je garde les oreilles en alerte, au cas où…

Pour le moment, je m'absorbe dans la contemplation de ce ballet léger, délicat, virevoltant. Une fois posées au sol, les paillettes sont rejointes par d'autres, puis par d'autres encore ; l'herbe disparaît, petit à petit, tout devient blanc autour de moi, plus lumineux. Partout ça brille, ça étincelle, ça scintille. La couche, déjà épaisse, recouvre le jardin, adoucit ses courbes, gomme son relief, lui donne une dimension magique. C'est tout à la fois poudreux, moelleux, élastique. Les plantes en pots sont enfouies sous la neige, on ne voit plus que des monticules, ici ou là… Quel spectacle magnifique ! J'en oublie d'avoir froid, je suis bien, à l'abri. Les arbres au-dessus de moi, des sapins bien touffus, me protègent.

La nuit précédente, j'ai eu un gros coup de fatigue. Pour une fois, je n'ai pas eu du tout envie de sortir, j'ai préféré dormir. Et quand je dors, moi, c'est du sérieux ! Il fallait que je récupère de mes dernières soirées, très mouvementées. J'avais fait fort ! Je suis dans les excès, c'est ma nature, je n'y peux rien. Mon sommeil a été long, profond, sans rêves, jusqu'au jour. Et là, j'ai eu faim, très faim. Mon ventre faisait des gargouillis, la tête me tournait, je ne tenais plus !

Elle, elle dormait encore, je la regardais. Elle s'agitait dans son sommeil, se tournait, se retournait, vers la droite, vers la gauche, bougeait ses jambes, ses bras, la tête… Elle n'avait pas l'air de vouloir se réveiller. Si elle se voyait, quand elle dort ! En plus elle ronfle, et elle parle ! Un vrai festival !

Hier matin, après avoir été d'une patience exemplaire, j'ai pris une grande décision. J'étais à bout, à force d'attendre ! M'approchant tout près d'elle, je l'ai appelée. Tout bas d'abord, plus fort ensuite. J'ai effleuré ses joues, son menton, ses lèvres, son nez, son front, ses cheveux, tout en continuant à l'appeler… "Réveille-toi, maintenant, il est l'heure, ça a assez duré !"

Elle a fini par émerger, a ouvert ses grands yeux verts tout étonnés, elle m'a souri, m'a dit bonjour et plein de petites choses gentilles… Elle a bâillé, s'est étirée, ses cheveux bruns tout ébouriffés. Elle a tiré les draps, s'est assise sur le bord du lit, a posé les pieds dans ses chaussons fourrés, a attrapé sa robe de chambre, s'en est vêtue, a noué énergiquement la ceinture… Ouf, elle était levée ! Elle s'est dirigée vers la cuisine, je l'ai suivie d'un pas décidé. J'étais aux anges !

Le matin, à son réveil, ses premières attentions sont toujours pour moi. J'en éprouve une certaine fierté, surtout quand l'Autre est là. L'Autre, je ne l'aime pas. C'est réciproque, je crois. Heureusement, il ne vit pas ici en permanence, il vient principalement le samedi et le dimanche. C'est bien suffisant.

Lorsqu'il vient chez elle, qu'il dort avec elle, évidemment, il y a concurrence ; je ne suis plus son centre d'intérêt principal, je dois me contenter de la deuxième place… Parfois, elle m'ignore totalement, elle ne s'occupe plus du tout de moi. Je disparais de son univers, je ne suis plus rien pour elle, seul l'Autre compte. Comme c'est vexant, désagréable !

Alors, quand ça m'énerve, quand ça m'horripile, quand ça m'exaspère, je trouve toujours quelque chose à faire pour attirer leur attention : une grosse bêtise, de préférence ! Quelle maladresse ! La cruche remplie d'eau a atterri sur le carrelage, elle s'est brisée, il faut tout ramasser, sans se couper, et éponger. C'est écœurant, je vomis sous leur nez, alors qu'ils sont en train de manger, en produisant moult bruits et râles, jusqu'à la bile. Je suis malade, à en crever, il faut vite me soigner ! Malédiction ! J'ai abîmé ce beau livre auquel elle tenait tant, c'est l'Autre qui lui avait offert, des pages sont déchirées, d'autres sont tachées… Comme c'est méchant, désespérant !

Je tire une grande satisfaction quand le ton monte entre eux, qu'ils se disputent à cause de moi. L'Autre m'accuse, devient grossier, me traite de tous les noms. Il lève la main sur moi mais ne va pas jusqu'à me battre, non, il s'arrête à temps. Elle prend ma défense, trouve des excuses à mon comportement pour le moins intolérable, elle dit que ça n'arrivera plus, qu'elle va tout faire pour que je m'améliore… Il crie, prétend que je suis irrécupérable, lui dit des mots méchants, alors elle gémit, se met à pleurer à chaudes larmes… D'un coup il se calme, lui parle plus doucement, il la prend dans ses bras, la console, elle l'embrasse, se colle à lui… Ils échangent des excuses, la tempête est finie.

Évidemment, après ces péripéties, elle me punit. Elle me gronde, elle me chasse, elle m'isole, elle me prive de mon repas… Je m'en vais, tête basse, et ne reviens, l'air hautain, triomphant, que lorsque l'Autre a vidé les lieux. Elle m'accueille, bras ouverts, sourire aux lèvres ; elle m'embrasse, me parle en chuchotant, encore pleine d'inquiétude et de remords. Elle tente de m'expliquer que ça n'est pas bien ce que je fais, elle me fait promettre de ne plus jamais recommencer. Elle dit qu'elle m'aime !

Je l'accompagne à la cuisine, où elle me sert une double ration. Elle me caresse sous le menton avant de me laisser tranquille pour manger. Elle me regarde, admirative. J'en redemande, elle me ressert, elle me flatte, me félicite pour mon bon appétit. Elle me taquine gentiment, elle plaisante, elle est contente. "C'est que tu avais faim, toi !"

En parlant de double ration… La faim me tenaille, mon ventre réclame sa pitance ! Je salive à l'idée d'un repas bien reconstituant, croquant, savoureux… Que se passe-t-il ? Pourquoi n'ouvre-t-elle pas ? Je ne vais quand même pas passer la journée là ! Surtout qu'il continue à neiger ! Vais-je devoir jeûner jusqu'à ce soir ? Le tapis blanc s'est encore épaissi, les flocons se sont accrochés partout, alourdissant les branches, les rameaux, les buissons. La nature croule sous la neige, il règne un calme étrange. Tout paraît assourdi, assoupi, endormi.

Le jardin est méconnaissable, il est devenu autre chose. Tout est transformé, tout est gigantesque, on est dans un autre monde… Un rêve, un conte de fées, un décor de dessin animé. Ce sera un terrain de jeux fantastique à explorer ! Mais je jouerai après, quand j'aurai mangé. Brrr ! Je grelotte, je frissonne, je n'arrive plus à me réchauffer. Mon abri n'en est plus vraiment un, il va falloir que j'en trouve un autre si je ne veux pas me changer en bonhomme de neige&nbsp! Où pourrais-je donc aller ?

Mais ce n'est pas sa voix que j'entends là, sa voix qui crie mon nom ? Oui, c'est elle qui m'appelle, du haut des marches, je n'y croyais plus ! Allez, je la laisse patienter quelques instants avant d'affronter toute cette neige, avant de me montrer, avant de la rejoindre !

Courage, j'y vais ! Le chemin semble long jusqu'à elle ! Je m'enfonce, je trébuche, je retrouve mon équilibre, j'avance à petits pas prudents. J'accélère, je cours presque maintenant, soulevant un nuage poudreux autour de moi. J'y suis enfin, je me jette dans ses bras…

Comme il est bon de sentir la chaleur de ses mains sur moi ! Son souffle parfumé, avec cette drôle de fumée qui lui sort de la bouche, ses gratouillis dans mon cou du bout de ses ongles, ses baisers généreux, ses mots plein de tendresse… C'est elle que j'aime, c'est ma maîtresse, il n'y a qu'elle qui compte pour moi… et pour mon estomac.

samedi 6 mars 2010

samedi 6 février 2010

Les grands matins


Sept heures et demie. La porte d'entrée vient de se refermer avec délicatesse. L'appui léger sur la poignée, le tour de clé discret dans la serrure, le fin cliquetis du trousseau, les chuchotements… Ces petits bruits familiers font ouvrir un œil à Lara. Elle le referme aussitôt, soupire. Ils sont partis comme ils le font tous les matins ou presque. Ils se sont levés, se sont préparés chacun de leur côté, avant de prendre ensemble leur petit-déjeuner…

Il n'y a jamais d'agitation, dans cette maison, le matin. Presque jamais. Lara apprécie. Ils n'aiment pas se sentir en retard, alors ils prennent les devants, se lèvent tôt. Ils peuvent ainsi vaquer à leurs occupations respectives sans avoir à courir, ils partagent un petit bout de la journée qui commence, qui va bientôt les séparer… Ils ne se parlent qu'à voix basse, discutent de choses et d'autres, plaisantent, rient, se sourient, se touchent du bout des doigts, s'embrassent tendrement, parfois…

Ils ne mettent pas de musique, n'allument ni la télé ni la radio. Ils disent qu'ils ne supportent plus toutes ces nouvelles démoralisantes, le ton agressif des journalistes, le bourrage de crâne… Ils disent qu'ils n'ont qu'une vie, qu'ils veulent se la pourrir le moins possible. En ce moment, le monde va mal, ils en sont conscients. Ils se sentent vulnérables, ils se protègent à leur façon, en créant autour d'eux une petite bulle, paisible, harmonieuse…

Ils s'entendent si bien, tous les deux ! On voit qu'ils s'aiment, qu'ils sont tout l'un pour l'autre. Le petit-déjeuner pris en commun, qu'ils veulent copieux, varié, leur permet d'aborder leur journée de travail avec sérénité. Au moins ils ont du travail, eux ! Mais dans quelles conditions… Il leur faudra affronter des situations difficiles, des clients toujours plus exigeants, hargneux, des élèves dissipés, irrespectueux ; les choses allant parfois jusqu'aux insultes, à la violence physique… Jamais haine n'apaisa haine, mais absence de haine le fait. Ils font au mieux, restent optimistes, ne gardent en tête que les côtés positifs de leurs journées de travail, oublient le pire.

En plein hiver, alors qu'il fait encore nuit noire lorsqu'ils se lèvent, le silence est total, jusqu'à en être pesant, presque angoissant. Pour Lara, en tout cas. Elle n'aime pas les imaginer dehors, dans le froid, alors qu'il fait si bon à l'intérieur… Quand les jours se mettent à rallonger, ils ouvrent volontiers la grande fenêtre, celle qui donne sur le jardin. La nature s'éveille, on entend les chants des oiseaux, c'est agréable à l'oreille. Lara aime beaucoup les oiseaux.

Sa saison préférée, c'est l'été, quand ils petit-déjeunent sur la terrasse, profitant du soleil, encore doux à cette heure. Elle vient vers eux, se joint à leur conversation, s'installe sur l'une des chaises, puis les regarde, avec tristesse, débarrasser, mettre leurs bols dans l'évier, ranger les victuailles dans les placards, le réfrigérateur… Ils lui souhaitent une bonne journée : elle pourra aller et venir dans le jardin ou la maison à sa guise, elle n'aura pas le temps de s'ennuyer ! Ils tournent les talons, la démarche joyeuse, complice, se donnent la main, puis montent dans leur voiture. Elle ne sait pas exactement jusqu'où ils vont, mais ils reviennent toujours.

Lara apprécie les week-ends, quand ils se lèvent plus tard, qu'ils restent chez eux, avec elle. Bien sûr, ils ont toujours une multitude de choses à faire, toutes ces tâches ménagères, nécessaires à l'entretien d'une maison ; les travaux de jardinage, de bricolage, de rafistolage, de peinture, d'embellissement… Quel plaisir, pour elle, de les voir, après toutes ces corvées, se reposer dans leur jardin, sur un transat, de les regarder lire ! Lara est tout aussi sensible aux événements qui se répètent, qu'aux nouveautés introduites dans son environnement. Il n'existe rien de constant si ce n'est le changement. Quand ils s'agitent dès le matin, qu'ils préparent de grandes quantités de nourriture, cuisinant sur le gaz, mettant des plats au four, elle sait qu'il va y avoir des invités. S'il fait beau, tout le monde mangera sur la terrasse, on sortira les parasols !

Quelquefois il y a des enfants, excités, bruyants, aux gestes brusques, désordonnés. Elle s'en méfie toujours un peu même si, au fur et à mesure des années, elle a appris à se maîtriser. Elle ne fuit plus devant eux, elle vient même les saluer, crée un contact… Car Lara adore la compagnie, elle aime se sentir entourée, être le point de mire de toute l'assemblée. Elle sait se faire remarquer au moment opportun, emploie les grands moyens pour attirer l'attention des convives… On ne parle plus que d'elle ! On s'intéresse à elle ! On s'adresse à elle ! C'est tellement agréable !

Elle sait y faire ! Elle a de l'expérience ! Le bénéfice de l'âge… Le temps est un grand maître, le malheur, c'est qu'il tue ses élèves. Lara le sait bien, elle le ressent au plus profond d'elle-même, depuis que son corps décline, qu'elle n'est plus aussi leste qu'avant. Elle a ses dents qui lui font mal quand elle mange. Le peu de dents qui lui reste ! Il y a aussi cette boule qui grossit, dans le bas de son ventre, douloureuse si on appuie… Toutes ces souffrances l'insupportent et la rendent irritable, malgré son appétit de vivre.

Aujourd'hui, en ce jour frais d'automne qui promet d'être ensoleillé, Lara a ouvert un œil puis l'a refermé aussitôt. Elle a entendu leurs pas crisser sur le gravier, la voiture démarrer, manœuvrer, accélérer, puis s'éloigner. Elle est seule pour la journée et va, pour le moment, s'adonner à son activité favorite : dormir en rond, au beau milieu de la couette. Mais tout d'abord, filer vers la cuisine, pour grignoter un morceau : elle a faim ! Elle dormira mieux le ventre plein ! Elle se recouche. Ce soir, Lara a rendez-vous chez le vétérinaire. Ça l'air important, ils viendront tous les deux. 

Ce texte a reçu le deuxième prix du concours 2009 organisé par la médiathèque de Meaux dont le thème était : "Donnez-nous des nouvelles... ZEN".

Trois citations de Bouddha devaient être insérées dans le récit. Elles figurent en gras dans "les grands matins de Lara".

Pour lire d'autres nouvelles, rendez-vous sur mon blog précédent, rubrique "Histoires courtes (ou plus longues)".

Longueur d'Ondes #53

Le nouveau Sur la même Longueur d'Ondes est paru, avec mes deux chroniques !

http://www.myspace.com/longueurdondes

Broken Box
: "Molotov et Merveilles"

Matthieu Davette Unit
: "Occident 2.0"


BROKEN BOX
"Molotov et merveilles"
(Autoproduit / Anticraft)


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vendredi 5 février 2010

Reggae Night 2

Le 30 janvier 2010 à la Biscuiterie (Château-Thierry)

Une soirée chaleureuse, dans un lieu "à l'ancienne" (friche industrielle), comme on n'en fait plus beaucoup à l'heure actuelle !

Ça m'a rappelé les années 90, les salles de concert que je fréquentais à l'époque : La Cigale Musclée (Epernay), L'Usine (Reims), Les Pyramides Bleues (Château-Thierry)… Elles n'étaient pas aussi bien aménagées que celles d'aujourd'hui, mais on s'y amusait bien ! La Biscuiterie est dans cet esprit-là, militant, associatif…

http://labiscuiterie.com

contact@labiscuiterie.com

Ce samedi 30 janvier 2010, il faisait un temps à ne pas mettre un rasta dehors. À 20h30 il gelait déjà fort ! Pourtant, le public s'est déplacé en nombre et Phil (l'organisateur) était très content ! Un succès mérité ! Bravo !

http://www.myspace.com/rasphil

Les gens, de tous âges, aux looks diversifiés, étaient là pour faire la fête, pour danser, vibrer sur le son du reggae. Phil avait concocté une bien belle affiche !

En warm up, et pendant les changements de plateau, officiait le jeune Black Lion Stepper Sound System, très prometteur !

La première partie a été assurée de main de maître par I Sight (Reims) et son reggae "de caractère", ses rythmiques percutantes, enlevées, son chant énergique, très inspiré.

http://www.myspace.com/isight51

Il y a eu quelques morceaux "ragga hip hop" fracassants avec R-ONE MC XBsound, avant l'arrivée de Ganja Tree et de son groupe Inspirations Band. Nous nous offrons un petit voyage en Jamaïque, au plus près des racines du reggae et de la religion rasta. Un plaisir pour les yeux, et les oreilles !

http://www.myspace.com/xbsound

http://www.myspace.com/ganjatreesoundsystem

Phil m'avait demandé de prendre des photos, en voici quelques-unes.

À quand la Reggae Night 3 ?




Phil et Black Lion Stepper

I Sight

I Sight

I Sight

I Sight


R-One MC

R-One MC Band

Ganja Tree and Inspirations Band

Ganja Tree and Inspirations Band

Ganja Tree and Inspirations Band

Ganja Tree and Inspirations Band