Alors que le numéro 59 du magazine Sur la même Longueur d'Ondes vient de paraître, petit retour sur le 58 (février/mars/avril 2011), avec une chronique du troisième album d'Oshen et celle du premier de Folkom.
OSHEN
"La pudeur"
(Autoproduit)
Après deux albums remarqués par la qualité des musiques et des textes, "Don Juan" (2005) et "Je ne suis pas celle" (2007), la jeune femme (également comédienne) poursuit son chemin comme bon lui semble, produisant seule, loin des majors, sept nouvelles chansons intimes et singulières. La photo de la pochette intrigue : alors qu'elle posait de face, souriante, sur ses disques précédents, Oshen apparaît ici de profil, visage caché, tête penchée, yeux baissés. Le ton a changé, il y a moins de fantaisie et d'insouciance, les propos sont plus graves, l'humour est là, mais en demi-teinte. On sent comme une cassure, une blessure : "En miettes" l'exprime élégamment dans sa pop triste, désenchantée. Vient une "Pudeur" toute personnelle, le temps des regrets, des confidences. Le meilleur est dans "Mariage" : la voix revêt ses plus beaux atours et les courbes mélodiques, sophistiquées, servent un texte fluide, d'une grande sensualité.
FOLKOM
"Perdus dans la nature"
(Autoproduit)
L'aventure est sur la route, dans la rue, l'escalier, un train, une voiture… Les rencontres sont étonnantes, parfois désarmantes, toujours enrichissantes. L'univers de Folkom est pétri de toutes ces joies du quotidien, de petits riens, d'instants uniques. Les guitares, folk à souhait, égrènent de riches compositions. S'y posent les voix fraîches, généreuses, de Nicolas et de Renan.
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