mercredi 27 août 2014

Quatorze ans

J’avais 14 ans et c’était l’été
Je sortais la nuit je voulais danser
Je sortais en douce les cheveux crêpés
J’avais 14 ans et j’aimais danser
Je sortais la nuit
Quand tout le monde dormait
C’était les eighties et on s’amusait
Une heure dans la rue
Tu me laisses pas tomber !
On était une bande on allait danser

Ah ! Toutes les nuits
Bouger son corps
Sur le dance floor

On marchait longtemps super excitées
On faisait du stop sous le ciel étoilé
On était heureuses et très maquillées
J’avais 14 ans et c’était l’été
Je sortais la nuit
Quand tout le monde dormait
C’était les eighties et on s’amusait
Une heure dans la rue
Tu me laisses pas tomber !
On était une bande on allait danser

Un gin-fizz au bar, un rhum,
Une vodka, vise les mecs là-bas
Sur la piste de danse on fait notre entrée
Tee-shirt blanc moulant sous l’ultraviolet
Sur la piste de danse on fait notre entrée
On a 14 ans et on sait danser
Et les mecs viennent
En regardant leurs pieds
Et les mecs viennent danser de très près
On fixe nos sourires sous les stroboscopes
Et nos corps se frôlent
Et nos cœurs se heurtent

Ah ! Toutes les nuits
Bouger son corps
Sur le dance floor

Barbara Carlotti, album « L’amour, l’argent, le vent », 2012

Pour visionner le clip :


L'on voit ici les décors du fameux festival de La Ferme Électrique (Tournan-en-Brie, 77) auquel je me suis rendue début juillet 2014. Le temps n'était pas meilleur que fin août mais je m'y suis bien marrée et j'en ai pris plein les yeux plein les oreilles. 
Sûr, j'y retourne en 2015 !

dimanche 24 août 2014

Sur les pas de Van Gogh à Auvers-sur-Oise

Après avoir vu l'excellente exposition au musée d'Orsay "Van Gogh, le suicidé de la société" s'appuyant sur les écrits d'Antonin Artaud, puis lu les lettres de Vincent à son frère Théo, j'ai eu envie de me rendre à Auvers-sur-Oise, dernier lieu de vie du peintre.
Après son séjour à Arles et à Saint-Rémy-de-Provence, Vincent van Gogh décide de retrouver le Nord et, sur les conseils du docteur Gachet donnés à Théo, il s'installe en mai 1890 à Auvers-sur-Oise, dans une petite chambre de l'Auberge Ravoux. 
Pendant sa période auversoise, Vincent peint énormément, des portraits, des paysages, des scènes de la vie villageoise..., jusqu'au jour fatal du 27 juillet 1890 où il se tire une balle laquelle, au lieu de toucher le cœur, se loge dans son ventre. Il mourra dans sa chambre deux jours plus tard, avec Théo à son chevet.
Il faut bien trois jours pour tout visiter et prendre le temps de s'imprégner de l'ambiance de la petite ville, soignée et fleurie par ses habitants, où d'autres peintres illustres ont séjourné : Daubigny, Corot, Cézanne, Guillaumin, Pissaro... Il est conseillé de venir entre le mercredi et le dimanche, car la plupart des lieux sont fermés le lundi et le mardi.






















"L'important c'est la continuité dans la performance."