mercredi 30 janvier 2013

Transistor #38


Le comité de rédaction pour le prochain numéro du Transistor, le 39 en l'occurrence, aura lieu le jeudi 14 février 2013 dans les locaux de la radio locale Vallée FM, à Lognes. 

Les réunions se passent habituellement à Brie-Comte-Robert où Luc Risterucci, rédacteur en chef du Transistor et responsable de la salle de concert du Potomak, se fait toujours un plaisir de nous accueillir.

Mais rien ne vaut un petit changement d'habitude, en ce début d'année, pour nous rafraîchir les idées !

Le hic, c'est la date fatidique du 14 février : nos amoureux/euses sauront-ils/elles nous pardonner de les délaisser ce soir-là pour débattre autour du prochain sommaire du magazine ?

Le suspense reste entier !

En attendant, les associations, les structures, les groupes, les artistes de Seine-et-Marne peuvent transmettre leurs informations via le mail ci-dessous, pour une parution dans le Transistor #39 qui couvrira la période d'avril à août 2013 :

L'appel à candidature pour la Pépinière 2013 est lancé et se clôturera le 28 février. Pour se renseigner et s'inscrire :


Occupons-nous maintenant du sujet du jour, à savoir le numéro 38 du Transistor, paru début janvier 2013 ! 

- En couverture : La Mathilde, qui nous revient avec un troisième album, "Du sang dans la terre". 

- Un dossier complet pour tout savoir sur l'autoproduction en Seine-et-Marne et sa diffusion grâce au partenariat avec les médiathèques, via le dispositif (et catalogue) "Autoprod'77" du réseau Pince Oreilles.

- Deux "Live Report" en 2012 : celui de la Carte Blanche à The Airplane (avec Jeanjean) au File 7 de Magny-le-Hongre le 19 octobre, et celui du Koud'ju Festival au Safran de Brie-Comte-Robert les 27 et 28 octobre...

- Des news locales, des chroniques, l'agenda des concerts et des diverses manifestations culturelles jusque début avril...

Pour la lecture, c'est ici :
http://issuu.com/pinceoreilles/docs/transistor38

Pour accéder au site du réseau Pince Oreilles on peut cliquer là :
http://www.pinceoreilles.fr

Pour écouter Vallée FM :
http://www.valleefm.fr

Pour finir, une news locale, mes deux chroniques et mon live report :


NEWS SCÈNE LOCALE :
PREMIER EP de PSYCHE
Depuis son 5 titres solo "L’invitation" sorti en 2010, le Clayois Stéphane Giardina travaille en trio sous le nom de Psyché : Daphné Melon-Robert est au violon, Gilbert Reuter aux percussions, lui-même au chant, au clavier et à la programmation. Voici le premier EP éponyme de Psyché, composé de trois chansons intimes et délicates, dans lesquelles on reconnaît les influences de William Sheller ou d’Alain Chamfort...

CHRONIQUE 600 CARACTÈRES :

JULIEN QUENTIN
"Faire partie du décor"
CD 5 titres – Autoproduction

Le titre est extrait de la première chanson de cet EP aux élans passionnés, virevoltants : "On s’est arrêté là un moment sur le port de Genova, pour embrasser la mer, faire partie du décor de Genova, mes amis de mille ans allongés sur les pierres au bord de l’eau…" Julien Quentin n’en est pas à son coup d’essai : il fut membre de Raskarkapak, de l’Arbre de la soif… Aujourd’hui, il base son écriture sur des expériences personnelles, ce qui donne à ses textes une dimension tout à la fois réaliste et impressionniste, à forte densité émotionnelle. À voir en concert, avec quatre excellents musiciens !

CHRONIQUE 600 CARACTÈRES :

VOLUMATIK
"Volumatik"
CD 6 titres – Autoproduction

"Ton chien s’inquiète pour toi, il est juste devant moi, dépêche-toi de rentrer, sinon je vais l’buter, avec une perceuse, un poste à souder, une tronçonneuse, un joli maillet…" C’est par ces paroles de jaloux maladif ("Te partager") que commence le nouvel EP des "électroniciens" givrés Pyke (chant lead, machines) et Mary (chant, machines). Nous ne sommes pas au bout de nos surprises dans les titres suivants, aussi pulsés et rentre-dedans : l’ironique "Chante en Anglais", "Feel better" en anglais justement, l’effet décoiffant de "Hype", l’excitation intense de "Ton slim", le cruel "Tu m’nrv".

LIVE REPORT :

KOUD’JU FESTIVAL
27 et 28 octobre 2012

C’est la 9e édition du festival briard, organisé au Safran, à Brie-Comte-Robert. Koud’ju est d’abord une association culturelle née en 2002, active tout au long de l’année. Le collectif se compose de six formations artistiques émergentes : Chemempa, Perfect Idiots, la Cie Canon, la Cie Obrigado, Guappecarto et Chékélé.

Les tarifs de billetterie sont attractifs, avec des réductions pour les étudiants et les demandeurs d’emploi, la gratuité pour les enfants de moins de dix ans : voilà de quoi occuper intelligemment le premier week-end des vacances de la Toussaint.

Dans le hall d’entrée la décoration végétale est de toute beauté, il y a des espaces conviviaux pour le public, un village associatif…

La programmation, alléchante et équilibrée, est avant tout basée sur la qualité.

Samedi 27 octobre, c’est une belle découverte que celle d’Abu, groupe "gnawa beat" afro, funky, jazzy, qui chauffe la salle dès le premier morceau. Vient le quintette italien Guappecarto : les hommes en costume et à chapeau offrent un répertoire acoustique instrumental et théâtral. Les Zoufris Maracas distillent une biguine colorée, mâtinée de reggae et de chanson française, humoristique ou plus contestataire. Biga Ranx, avec son acolyte genre "professeur fou" derrière les machines, est tombé dans le ragga quand il était petit. La clarinette klezmer de Yom, accompagnée des Wonder Rabbis, énergise l’atmosphère et prépare à une longue nuit (on recule sa montre d’une heure) réparatrice.

Dans le hall, la Fanfare de dix heures assure les intermèdes musicaux et, sur scène, Violaine présente les groupes avec humour.

Dimanche 28 octobre, Julien Quentin délivre des chansons tout à la fois réalistes et impressionnistes. Autre chouette découverte : Chlorine Free, sextette jazz funk déjanté principalement instrumental, mené par un flûtiste et un trombone du feu de Dieu. Le ton se fait africain grâce à Djeli Moussa Condé et sa kora, guitare traditionnelle ancestrale. Voici Clinton Fearon (guitariste puis bassiste, chanteur des Gladiators) et ses vieux amis, en formation reggae acoustique.

Le meilleur est pour la fin, avec un Arthur H en pleine forme. Son répertoire est axé sur son dernier album "Baba Love". Le public est suspendu à ses lèvres pendant "Prendre corps", poésie du roumain Ghérasim Luca et, au dernier rappel, à la reprise d’une chanson de Lhasa. L’artiste remercie l’accueil qu’il a reçu dans les loges, félicite les organisateurs, encourage les bénévoles à poursuivre leurs actions, à "se bouger le cul" pour que des événements comme celui-ci continuent à avoir lieu. On ne peut que l’approuver !





Julien Quentin

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