De petites salles pour de grands concerts, un contact privilégié entre les musiciens et le public, des émotions fortes, de l'inattendu… Ah qu'il est bon de sortir, d'avoir encore envie de le faire, les beaux jours facilitant les choses…
Il y a tant d'artistes dignes d'intérêt, tant de possibilités, mais ceux-là en particulier, je souhaitais les voir sur scène : pour mieux connaître le rock far-west de La Maison Tellier à File 7, apprécier une nouvelle fois Holden (en co-plateau avec Radiomatic) au Zèbre de Belleville, m'en payer une bonne tranche avec Winston McAnuff, accompagné des joyeux drilles (et musiciens émérites) du Bazbaz Orchestra…
Pour tous ces groupes, de l'actu discographique :
"L'art de la fugue" est le troisième album de La Maison Tellier.
Le double CD d'Holden nommé "L'essentiel" propose des morceaux choisis, issus de leurs quatre albums précédents, ainsi que des inédits, récents ou plus anciens…
Radiomatic, après son hommage à la musique yé-yé dans "Ce soir après dîner nous passerons des disques", propose sa "Cocktail Party" au charme rétro et tropical.
Winston Mc Anuff a quant à lui concocté "A Bang", fruit de sa nouvelle collaboration avec Camille Bazbaz et sa bande (sortie le 23 mai).
2/3 Holden + Radiomatic, le Zèbre de Belleville (Paris, 75) mercredi 6 avril 2011
Holden, duo composé d'Armelle Pioline et de Mocke, continue son chemin, offrant quelques concerts, créant de nouvelles chansons… Il y a l'édition de ce double album, en série limitée, avec quatorze de leurs meilleurs morceaux et quatorze inédits (notamment la période "Dublin" des années 90). "L'essentiel" est un bel objet, avec un livret et des photos, vendu 10 euros le soir du concert… Je me le suis offert, évidemment.
Holden sur scène, c'est toujours un plaisir, cela fait du bien d'écouter cette musique délicate, ouvragée, tout en finesse. Le chant d'Armelle est tout à la fois proche et lointain, posé et éthéré, porté par la guitare de Mocke, au jeu ornementé.
En deuxième partie de soirée, c'est Radiomatic aux commandes, avec Pascal Parisot et Fredda. Vient une irrépressible envie de danser, sautiller, se trémousser… Nous voilà en plein dans les années 60, nous nous amusons bien.
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