samedi 31 mai 2014

Brocante 2014 à Annet-sur-Marne

Le dimanche 18 mai, après mon jogging à Jablines, je reste dans le centre d'Annet, transformé en immense marché coloré et animé. C'est la brocante annuelle avec, comme pour la précédente, une météo favorable à ce genre de manifestation de plein air.
L'association "Annet en fête" a son stand sur la place de l'église, ça sent bon les saucisses grillées ; je me prends un sandwich et une boisson, histoire de récupérer de ma course à pied et de regagner les quelques calories éliminées...
Je me balade, l'ambiance est détendue, bon enfant ; je farfouille ici ou là et je repars en ayant fait de bonnes affaires : une paire de rideaux orange, deux cache-pot orange, un tee-shirt noir, des bottes en caoutchouc, le tout pour 4,50 €...



mercredi 28 mai 2014

Triple plateau chanson au Baroc

Jeudi 15 mai, j'annule ma séance d'aquagym pour venir au Baroc, 36 rue de Sambre et Meuse, Paris Xe. Tous les deuxièmes jeudis du mois, se produisent, dans ce café très sympathique, Romain Lateltin et Théophile Ardy, deux jeunes artistes lyonnais, auteurs, compositeurs et interprètes. 
À chaque jeudi son invité : ce jour-là c'est Gilles Roucaute, "marseillais d'origine et canadien de naissance", lui aussi créateur des paroles et des musiques de son répertoire.
Chrystèle Lascombes, qui arrive bientôt les bras chargés d'ingrédients pour préparer du pain perdu (c'est la soirée "Co-pain perdu"), est à l'initiative de ces concerts du jeudi au Baroc, dans le cadre de son travail de chargée de diffusion chez Des Roulettes.
Les balances terminées et le temps que le monde arrive (la soirée commence à 20 heures), c'est Romain Lateltin qui démarre avec ses chansons pleines d'humour et de fantaisie, la plupart issues de son dernier album "Pas de chichi entre nous" (que j'ai par ailleurs chroniqué pour Longueur d'Ondes).

Puis place à Théophile Ardy, dont je découvre les chansons rock à fleur de peau, comme "J'en connais un rayon" ou la bien nommée "Fleur de pot" justement, présentes sur "Le grand débordement", LP que me donne Chrystèle, que j'écouterai dès le lendemain matin dans ma voiture pour aller travailler. Le treizième titre est une belle reprise folk de "Comme elle vient" de Noir Désir.

Gilles Roucaute impressionne avec ses textes choc, rentre dedans, habités, réalistes. Il a une sacré présence, un charisme certain, un humour féroce. Il m'offre son EP "Conforme" où figurent cinq chansons fameuses dont l'excellente "Petit conte d'après Noël", à méditer... Le livret de son spectacle "Cracheur de mots" est magnifiquement illustré par sa compagne, Liu Ya Guang.

Les trois chanteurs reviennent ensuite chacun leur tour en "unplugged", se trouvant ainsi encore plus proches du public.
Chrystèle pose sur les tables le pain perdu préparé en cuisine par ses soins, qui a tôt fait d'être englouti par les gourmand-e-s présent-e-s dans la salle !
En voilà une bonne soirée, riche en contacts et en émotions ! Le jeudi 12 juin 2014, Romain Lateltin et Théophile Ardy joueront en compagnie de Kandid.
Il y a d'autres soirées organisées au Baroc, à suivre sur son FB !
Contact Chrystèle Lascombes/Des Roulettes : desroulettes@gmail.com

samedi 24 mai 2014

Longueur d'Ondes #71

Le nouveau numéro du magazine Sur la même Longueur d'Ondes est paru pour le Printemps de Bourges, soit à la mi-avril 2014. Il est toujours très agréable de le feuilleter, de l'avoir en main dans sa version papier, mais au cas où vous n'en trouviez pas un exemplaire sur votre chemin, il est bien sûr possible de le lire en ligne en cliquant ici : http://issuu.com/longueurdondes/docs/lo71 ou de le télécharger en allant sur le site Internet de LO.
J'ai pas mal oeuvré côté chroniques pour ce numéro et pour le Net (quatre de mes neuf chros sont parues dans le magazine, les autres sont en ligne sur http://www.longueurdondes.com). Comme toujours, j'ai fait de belles découvertes ; j'ai eu aussi la chance de faire l'interview du duo berlinois OY que j'avais vu à l'automne 2013 au Divan du Monde, avec Yasmine Hamdam et Susheela Raman.
Voici le résultat de mon "travail". Je me mets dès cet après-midi à la rédaction de nouvelles chroniques, pour le numéro d'été 2014.

Au programme :
-SACHA BERNARDSON « Stagnant »
-MATTHIEU DAVETTE « L’aube »
-IRAKA « Le slameur »
-ROMAIN LATELTIN « Pas de chichi entre nous »
-LES MARQUISES « Pensée magique »
-LA MINE DE RIEN « Avec des si »
-MOCKE « Sandwich mostla Jojo tape »
-OY « No problem saloon »
-PROWPUSKOVIC « Urban animals »
-UNDERGANG « Hang on »

1) BRUITAGE (1000 caractères maxi)
SACHA BERNARDSON
 « Stagnant »
Autoproduit
Le musicien français, atypique et prolifique, résidant actuellement aux États-Unis (Pittsburgh, Pennsylvanie), a aussi des attaches aux Pays-Bas, où il a enregistré les huit titres inspirés de ce nouvel album, que l’on peut aisément qualifier de LP si l’on se fie à sa durée (44 minutes 22 secondes). La première impression d’écoute serait celle d’une douceur enveloppante et bienfaisante (claviers), rehaussée de cliquètements métalliques et facétieux (samples), agrémentée d’un chant clair et mélodieux. « Rien » introduit des sonorités et des percussions indiennes, « Unicorn » est taillé dans le roc de l’électro. La voix haut perchée de Sacha est mise en avant, et en français, dans le petit joyau qu’est « L’hiver tiède ». L’œuvre se clôt avec la super longue version d’« Oreiller » et son invitation à la rêverie ; l’on y entend des ronflements (à moins qu’il ne s’agisse de ronronnements ?), peut-être aussi des abeilles, des cigales, des bourdonnements divers et bien d’autres choses encore…
Sortie le 1/01/14

2) BRUITAGE (1000 caractères maxi)
MATTHIEU DAVETTE
« L’aube »
Zone Sensible
Toujours à la basse, au chant, à l’écriture des textes, l’artiste parisien signe un deuxième album avec, cette fois-ci, la complicité de Thomas Petit et de cinq musiciens. Le premier opus, « Occident 2.0 », avait été réalisé en trio en 2009 sous le nom de Matthieu Davette Unit. Ici, le propos est centré davantage sur la « chanson parlée » que sur le « rock expérimental ». L’accent est mis sur les mots ; les atmosphères créées sont à leur service et les épousent avec grâce. Il est question d’amour, de paternité, de générations, de nostalgie, de temps qui passe, de ce qui change, en bien ou en mal. Le violoncelle s’illustre parfaitement dans « Le début d’autre chose », aux accents dub d’un bel effet. Le saxophone ténor pousse ses volutes sur « Désir (ressac de l’amer) » avec le chant discret d’une femme ou sur « Le chemin de l’école » porté par une voix d’enfant. « Ma génération » (celle de « Touche pas à mon pote ») dresse un portrait peu brillant de ce qu’elle est devenue aujourd’hui.
Sortie le 1/01/14

3) BRUITAGE (1000 caractères maxi)
IRAKA
« Le slameur »
True Flav Records
L’EP cinq titres « Hier », avec sa « Petite Fleur » revisitée en hommage à Sidney Bechet, fut chroniqué dans un précédent numéro de LO (#68). Iraka, rappeur bordelais officiant depuis 2000, sort maintenant un album de dix morceaux enregistrés avec sa nouvelle formation. Cela peut paraître incongru de s’entourer d’un guitariste, d’un bassiste et d’un batteur lorsque l’on fait du rap, mais Iraka a décidé d’aller plus loin, vers la chanson française, afin de donner une autre dimension à ses textes. Il y a donc des titres « parlés » à l’image du « Petit slam normal », en introduction, qui plante le décor. Il y a aussi des compositions « chantées » comme « Monnaie ». Il y a surtout des poèmes déclamés avec force, sensibilité, soutenus par une musique discrète ou plus appuyée : le fascinant « Sur London » est accompagné par des riffs de guitare électrique et une batterie en boucle. « Les mains du démon », « Le roi » sont dans la même veine. Il y a là quelque chose de salutaire et de créatif.
Sortie le 20/04/2014

4) BRUITAGE (1000 caractères maxi)
ROMAIN LATELTIN
« Pas de chichi entre nous »
Amstar Prod
« Si je te donne deux dollars, dis-moi c’que tu ferais avec, tu voudrais ach’ter des bonbecs et des pétards ». Ainsi commence le cinquième album de ce jeune homme de 24 ans, qui poursuit, plus cynique : « Si je te donne deux cents dollars, dis-moi c’que tu ferais avec, est-ce que tu cours chez le banquier les faire changer ». Romain Lateltin parle de personnes banales mais pleines de ressources, se souvient de quand il était petit garçon, se prend aux jeux de l’amour et de ses chichis, pointe les absurdités du monde… Les sucreries réapparaissent dans « Je dévore les bonbons », mais sur un ton plutôt amer. Le son est volontairement clair, épuré, acoustique (banjo, harmonica, cuivres…). Les instrumentaux « La plénitude acte 2 », « Délivrance part 4 » au piano et « À la source » au piano jouet, sont un bonheur pour les oreilles. Romain Lateltin joue jusqu’en juin 2014 (tous les deuxièmes jeudis du mois) en double plateau avec Théophile Ardy, plus un-e invité-e, au Baroc’ (20h), Paris Xe !
Sortie le 27/01/14

5) BRUITAGE (1000 caractères maxi)
LES MARQUISES
« Pensée magique »
Ici d’ailleurs
Le collectif lyonnais mené par Jean-Sébastien Nouveau livre là son deuxième projet après « Lost lost lost » en 2010, centré sur le travail du peintre et écrivain américain Henry Darger (1892-1973). Les sept compositions de « Pensée Magique » peuvent s’écouter en faisant ce que l’on veut d’autre à sa convenance, et déjà la musique, brute, tribale, répétitive, éveille la conscience, envoûte l’auditeur-trice, le-la met dans un état de transe plutôt plaisant, jubilatoire. Mais le travail créatif, avec aux manettes des gens comme le saxophoniste Étienne Jaumet (The Married Monk…), le chanteur Benoît Burello (Bed…) ou le trompettiste Souleymane Felicioli, ne s’arrête pas là, car chaque titre est accompagné d’un montage cinématographique particulièrement saisissant qui donne une autre dimension à la musique par la force et/ou l’incongruité des images. Les sept clips sont visibles sur le Web et Les Marquises seront prochainement sur scène dans une formation réduite mais tout autant explosive !
Sortie le 17/02/14

6) BRUITAGE (1000 caractères maxi)
LA MINE DE RIEN
« Avec des si »
Mediatone / L'Autre Distribution
Originaire de la petite ville de Sainte-Foy-lès-Lyon dans le Rhône (tout près de Lyon), le quintette sort un cinquième album entraînant et généreux. Après « Y’a plus de saisons » (2005), « Idées vagues » (2007), « La tête allant vers » (2010) et un « Live » en 2012, c’est « Avec des si » que s’ouvre l’année 2014, toujours avec une belle palette de cuivres (clarinette, saxophone ténor, trombone) soufflant des airs tantôt tzigane, swing, fanfare, guinguette, reggae… Cela rythmé par la batterie, la basse, la contrebasse. Les premières chansons expriment l’urgence et la brièveté de la vie, la nécessité d’en profiter, de ne pas la laisser passer. L’envie de danser est présente ici ou là : façon klezmer (« Encore combien »), jazz New Orleans (« A petit feu »), ska (« Faux pas »), valse (« 7 ans de malheur »)… Yoshka, à l’écriture, au chant et à la guitare, s’amuse au pastiche dans le pur style gainsbourgien (fin des années 50) avec « Petite voleuse » ou à la Tom Waits avec « Rien compris ».
Sortie le 28/04/2014

7) BRUITAGE (1000 caractères maxi)
MOCKE
« Sandwich mostla Jojo tape »
Mostla / Planet Claire
C’est le premier projet solo du guitariste du groupe Holden (l’album « Sidération » réalisé en trio est sorti en juin 2013 après une campagne réussie de crowdfunding) avec, comme particularité, la possibilité d’écoute et de téléchargement libres des dix titres proposés. Tous instrumentaux, ils laissent s’exprimer la guitare avec grâce, douceur et finesse, dans un climat paisible, empreint de rêveries, de fantaisies. Si « Le légume mésopotamien » et « Uno » se situent dans la veine d’un Holden au rythme léger, enlevé, la plupart des autres compositions, telles « Causse de misère », « Una » ou encore « Bol », s’aventurent davantage sur les chemins tortueux de l’imaginaire, avec un travail très minutieux sur les sonorités. Signalons la parution du volume 1 de la compilation « La Souterraine » (en collaboration avec Planet Claire, l’émission musicale culte d’Aligre FM) présentant des artistes indépendants d’expression francophone : Mocke y figure ainsi que Arlt, dont il fait aussi partie.
Sortie le 25/02/14
8) DÉCOUVERTES (1800 caractères maxi)
OY
« No problem saloon »
Crammed Discs

La griffe berlinoise
Ces deux-là ne sont pas passés inaperçus sur la scène parisienne du Divan du Monde lors de leur prestation (18 octobre 2013) dans le cadre du MaMA Event ! Ce festival, qui permet aux professionnels de la musique (et au public « tout venant ») d’aller à la rencontre des artistes sélectionnés, a permis à OY d’être repéré par Marc Hollander et David Beaugier, du label belge renommé Crammed Discs (Tuxedomoon, Minimal Compact, plus récemment Cibelle, Yasmine Hamdan). « Ils ont été immédiatement conquis par le show et nous ont proposé de travailler avec eux sur le long terme, de réaliser notre album et de le diffuser à travers le monde. Notre album « Kokokyinaka », paru en 2013, n’était disponible que dans quelques pays. » En effet, « No problem Saloon » comprend à peu près les mêmes titres que « Kokokyinaka », mais avec des différences qui sautent aux oreilles dès la première écoute : une meilleure production, un son plus travaillé, des rythmiques plus musclées. Joy Frempong, chanteuse et musicienne d’origine suisse et ghanéenne et Lleluja-Ha, batteur et producteur, vivent actuellement à Berlin. Ils se sont rencontrés en 1999 mais ne fonctionnent en duo que depuis trois ans. Avant, ils ont mené des projets artistiques séparément. Quant à OY, « Joy a commencé seule en 2008, l'album « First Box Then Walk » est sorti en 2010… » Outre une musique électro pop vivante et colorée, tissée de sons hétéroclites rapportés par Joy de son séjour en Afrique, puis échantillonnés, transformés, mis en boucle, OY vaut le détour par l’accoutrement de son batteur : il a une énorme mitre sur la tête et des cheveux en laine sur le visage. « C’est du pur stylisme berlinois, affirme-t-il. J’ai fait le masque moi-même. J’aime les déguisements et je pense que les gens devraient en porter davantage. » Pour info : une tournée mondiale est organisée en 2014, avec un passage à Paris le 26 juin à la Boule Noire.
Sortie le 24/03/2014


9) BRUITAGE (1000 caractères maxi)
PROWPUSKOVIC
« Urban animals »
Troll’s Production
À ses débuts en 2003, le groupe, de Besançon, jouait dans la rue sous forme d’une fanfare. L’électricité est venue apporter de l’énergie supplémentaire à des compositions déjà bien entraînantes, inspirées par le klezmer. Il y eut l’EP « Musiques de l’Est de la France » en 2007, le LP « Breakfast » en 2010, et beaucoup de concerts ! Si l’on se réfère au clip « Black Cat », Prowpuskovic est composé de drôles d’animaux, à commencer par le chanteur, un chat costaud à la voix puissante et rauque. Il y a aussi de la batterie, des percussions, de la guitare, de la mandoline, de la basse, une contrebasse, et puis les essentiels clarinette, saxophone, trompette et accordéon. Ils sont mis en avant dans le « ska rock garage » « All right », le fantasmagorique « Réveil », l’« ethno free jazz » « La traque », tous instrumentaux. « Urban Animals » oscille entre blues et cabaret, « Into the lair » flirte avec le rhythm’n’blues, le hip hop et les traditions… Des influences multiples, savamment dosées.
Sortie le 10/03/14

10) BRUITAGE (1000 caractères maxi)
UNDERGANG
« Hang on »
Uriprod / Schubert Music / Publishing / La Baleine
Voici un musicien multi instrumentiste, aussi à l’aise à la guitare qu’à la batterie, aux scratches, aux machines et au chant ! Undergang, de Toulouse, est donc un groupe (créatif et prolifique) à lui tout seul, produisant là son quatrième album, après « Alter Native » en 2005, « Rue du Maroc » en 2007, « Du son sur les mains » en 2010. Ça commence fort avec « Avengers on the road », ses grosses basses synthétiques, ses superpositions de claviers, son refrain âpre, écorché : « Avengers on the road, sentences on the blackboard, letting my life back ». Plus loin, « Hang on » (s’accrocher) balance des riffs de guitare pêchus, mêlés à des boucles entêtantes de piano, de synthés. « Ghetto » au son puissant, pulsé, est chanté en français : « Révolution, amertume, dévotion sur le bitume, liberté qui se consume, sensation d’évasion sous la plume… ». « Pas de frontières » (pour la musique) l’est aussi. Kamik, chanteuse américaine, ajoute son flow gracieux sur « Ten fingers » et « In disguise ».
Sortie le 25/02/14

mercredi 21 mai 2014

Transistor #42

Le nouveau numéro du Transistor, couvrant la période d'avril à septembre 2014, est  paru depuis un bon bout de temps déjà ! Le trio Jean Jean est en couverture, cela me semble légitime, au vu de son talent et de sa renommée qui dépasse maintenant les frontières hexagonales.
Il y a un dossier spécial festivals en Seine-et-Marne, de quoi s'en payer une bonne tranche dans des styles musicaux variés ! J'ai retenu d'aller au Ferté Jazz de la Ferté-sous-Jouarre (5 au 8 juin) dont c'est la 3e édition, et à la Ferme Électrique de Tournan-en-Brie (4 et 5 juillet). C'est la 5e édition de ce festival pas comme les autres ; cette année il y aura Charles De Goal, entre autres, alors j'y serai !
Le Transistor #42 s'est construit grâce à l'énergie des uns-unes et des autres, il est de bonne facture comme tous les précédents, mais je peux quand même déplorer l'absence d'une réunion du comité de rédaction pour ce numéro. 
Nous ne sommes pas parvenus à nous rendre disponibles tous en même temps pour quelques heures en soirée, afin de partager nos idées et de construire ensemble le sommaire autour d'un verre et de petites douceurs salées ou sucrées... J'espère que les agendas des uns-unes et des autres seront moins chargés pour que l'on puisse préparer le numéro de rentrée, le #43 !
Ma participation au #42 fut l'écriture de deux chroniques  (les albums de Daäri et d'Electric Conversation) et d'un live report de l'événement "77 Connexion".
En voici une copie ci-dessous.


CHRONIQUE SCÈNE LOCALE (580 CARACTÈRES) :
DAäRi
« We are all alone »
CD 7 titres-Autoproduction
L’album électro du duo chellois est constitué de versions live enregistrées entre 2010 et 2013. Julie (Kéodary) et Marc (Majorsluices) se connaissent depuis 2002, jouant alors dans le groupe de métal oRoCHi. Mais ce n’est qu’en 2008 que DAäRi se crée et diffuse sa musique. Après « Lost in hell » en 2010, voici un nouveau projet de belle facture permettant d’appréhender la palette de créativité des deux musiciens. La voix de Julie s’affirme superbement dans « Everywhere », les compos électroniques de Marc sont douces (« We are all alone ») ou plus abruptes (« Getting red »).


CHRONIQUE SCÈNE LOCALE (580 CARACTÈRES) :
ELECTRIC CONVERSATION
« Electric Conversation »
CD 14 titres-Futuristica Music
Voici un album surprenant, s’évertuant à brouiller les pistes d’un titre à l’autre, pour le plus grand plaisir de l’auditeur. Les compositions, toutes fameuses, ont une base soul, jazz, afrobeat et intègrent le hip hop, le trip hop, avec une bonne part d’expérimentation. Les plages musicales sont faites pour danser, comme « Fly away » ou « Wave », ou planer, méditer : « La neige », « Now it’s working »… Le groupe franco-américain, qui a sorti son premier album « Communication » en 2007, est composé de quatre artistes inspirés : AsValet, LaNote, Gus la Tempete et ZigSixteen.


LIVE REPORT
77 Connexion
À File 7, Magny-le-Hongre
Le 17 janvier 2014

Nous pourrions le croire aisément, mais non, 77 Connexion n’est pas le nom d’un nouveau groupe du département ! De quoi s’agit-il alors ? Il fallait venir à File 7 le vendredi 17 janvier pour vivre l’événement, dès 19 heures !

Il y a beaucoup de monde dans la salle du bar et dans le hall d’accueil. C’est l’heure de l’apéro, les gens se parlent, tous et toutes ont l’air de bien en profiter ! Mais pourquoi ces personnes portent-elles un badge ? Y figurent leur nom, prénom, et un renseignement capital : ce qu’elles font dans la vie, et plus particulièrement dans le domaine de la musique. Musicien, chanteur (le nom du groupe est précisé), manager, booker/tourneur, régisseur son, régisseur lumière, régisseur de studio, graphiste, photographe, journaliste, programmateur, responsable de salle, webmaster, vidéaste…

Alors voilà, 77 Connexion, c’est en premier lieu le moyen de se faire rencontrer les différent-e-s acteurs/actrices des Musiques Actuelles en Seine-et-Marne, à quelque niveau que ce soit. À en juger par les nombreuses conversations animées qui se jouent ici ou là, l’objectif semble atteint !

Jonathan Djaoui, chargé d’accompagnement des groupes locaux à File 7, est à l’initiative de ce projet, avec comme partenaire principal le réseau Pince Oreilles. Parti du constat que les usagers des studios de répétition ne se connaissent pas forcément entre eux, connaissent peu le réseau Pince Oreilles et ses structures adhérentes, ni les partenaires potentiels du département ou des départements limitrophes, il lui a paru important d’organiser un événement où toutes ces personnes puissent se voir, créer des liens, échanger des informations, construire des projets. D’autant plus que la Seine-et-Marne est un département très actif musicalement parlant.

Cette formule se pratique déjà à l’EMB (Espace Michel Berger) de Sannois sous le nom de Wanted, et au Centre Musical Fleury Goutte d’Or-Barbara de Paris sous le nom de Jirafe. Jonathan s’en est inspiré pour préparer la première soirée de 77 Connexion avec, comme amorce, des annonces par newsletter et sur les réseaux sociaux, et une inscription préalable à remplir avec les coordonnées de chaque participant, mise à disposition de tous les autres.

Le réseau Pince Oreilles a son stand et nombreuses sont les personnes qui viennent y chercher des renseignements, discuter avec l’équipe présente, repartir avec un exemplaire du Transistor #41 ou d’autres documents. La compilation de la Pépinière 2013 est toujours disponible. L’apéro bat son plein, les acteurs musicaux expriment leur satisfaction d’être là, c’est un temps fort qu’ils souhaitent renouveler.

La soirée est loin d’être terminée, car à 20 heures 30, s’ouvrent les portes de la grande salle pour un concert (gratuit !) mettant en valeur la scène locale à travers trois formations méritantes : le trio Jean Jean (accompagné par File 7 et bénéficiant du dispositif Itinérances du RIF), le collectif La Nébuleuse d’Hima (sélection Pépinière 2013), Örfaz (artiste en développement chez un booker).

Ce sont plus de 200 personnes qui assistent à ces prestations musicales de grande qualité, tant au niveau du son, des éclairages que de la présence sur scène.

Jean Jean joue avec brio les morceaux de son dernier album « Symmetry » et quelques-uns du premier aussi. Son math-rock imparable regorge de vigueur et d’ingéniosité.

Voir sur scène La Nébuleuse d’Hima a toujours quelque chose d’impressionnant. Faustine (au chant) et Audrey (aux claviers et aux machines) s’en donnent à cœur joie avec leurs deux guitaristes et leur DJ, pour une musique fusion pleine de force et de chaleur humaine.

Le quintette parisien Örfaz balance son dub (électro dub, dubstep) fascinant, hypnotique. Du sacré bon son pour finir la soirée !

Au vu du succès de l’opération (75 personnes se sont déplacées pour participer à 77 Connexion), y aura-t-il une prochaine initiative en faveur des acteurs musicaux seine-et-marnais et limitrophes ? Oui, mais pas tout de suite !

Un nouvel événement mérite d’être préparé davantage en amont, d’être amélioré au niveau de ses points faibles, d’être organisé sur une journée complète (par exemple un samedi) avec possibilité d’assister à des conférences, de s’inscrire à des ateliers… En voilà, de bonnes idées à faire mûrir !

Une seconde édition de 77 Connexion verra certainement le jour à File 7 à la rentrée de septembre 2014, en ouverture de saison. Avec le réseau Pince Oreilles et ses structures adhérentes comme partenaires, bien sûr. À suivre de près !

Réseau Pince Oreilles :

Pour visionner les photos, suivre ce lien vers mon blog :

samedi 17 mai 2014

Randonnée de Suizy 2014


Le dimanche 4 mai 2014, a eu lieu la 17e randonnée pédestre des Amis de Suizy-le-Franc ! J'y étais, une fois de plus, en compagnie d'un groupe (dont Nadine) de Randonneurs du Pays Fertois
Nous nous sommes attaqués, dès le matin 9 heures, aux 20 kilomètres (enfin, plutôt 21 !) de ce beau parcours dans la campagne marnaise.
Départ, comme d'hab', de la place de la Mairie de Suizy, en direction de Corribert par une petite route, puis par un chemin dans les bois puis dans les prés. 
De loin nous apercevons l'église de Corribert, qui mérite d'être visitée, mais ce sera pour une autre fois, quand je reviendrai dans les environs.
Le temps est magnifique, un beau temps du mois de mai, ensoleillé, pas trop chaud, idéal pour marcher.
Nous continuons vers le Baizil, avec une longue partie dans les bois avant d'arriver au point de collation, où Sylvie et Juliette nous offrent, avec sourire et bonne humeur, un bon verre d'eau bien fraîche et une tranche de brioche. 
Il y a ensuite une jolie boucle dans les champs avant d'atteindre le Baizil, que nous contournons. C'est pareil, il me faudra revenir pour visiter le centre du village!
Nous rencontrons de nombreux animaux, bovins, ovins, équidés, oiseaux, chiens... Seuls les chats ne se montrent pas !
Le moment est venu de nous diriger vers la zone des étangs, endroit remarquable auquel on n'accède pas en temps normal. Nous découvrons l'étang des Olivets puis celui de Mareuil.
Il commence à faire faim, bientôt 13 heures, nous avons parcouru environ 16 kilomètres depuis le matin. Heureusement, se profile l'aire de pique-nique dans une clairière accueillante, avec ses bonnes odeurs de barbecue.
Je retrouve mon père et sa compagne Marie-Claude, ses grands enfants Violaine et Vincent ; nous nous attablons pour une pause bien méritée. Les sandwichs saucisse, merguez ou lard ont du succès, les pâtisseries maison aussi !
Il est temps de reprendre la route, pour clôturer le parcours et les (environ) 5 kilomètres restants. Je me fais rapidement distancer par les Randonneurs du Pays Fertois, alors je marche à mon rythme, n'hésitant pas à m'arrêter ici ou là pour prendre des photos et profiter des magnifiques paysages. 
La boucle est bouclée. Arrivée sur la place de la Mairie, je prends la direction de Beaumont, où se trouve la maison de mon père. 
Encore une chouette randonnée, je ne manquerai pas de réserver le premier dimanche de mai 2015 pour faire la 18e !
Retrouvez ici mon article et mes photos de la randonnée de Suizy 2013 :
http://elsasong.blogspot.fr/2013/06/randonnee-de-suizy-2013.html