dimanche 28 juillet 2013

Un dimanche à Champs-sur-Marne


Notre dernière visite au château de Champs-sur-Marne (XVIIIe siècle) remontait au 24 juin 2006. Une fête populaire somptueuse, "Nuit d'été au château" (organisée par l'équipe de la Ferme du Buisson) s'y était déroulée, laissant des souvenirs impérissables. Il a fermé quelque temps après.

Album "Nuit d'été au château" sur Hautetfort

Nous y voilà de nouveau le 30 juin 2013, à l'occasion d'un week-end portes ouvertes marquant la fin des travaux de restauration. Il y a une file d'attente impressionnante pour visiter le château lui-même : nous préférons nous promener dans le parc, immense (85 hectares), mixant jardin à la française (régulier) et jardin à l'anglaise (irrégulier). 
Nous nous rafraîchissons près des bassins, bifurquons vers les prairies, remontons jusqu'à l'orangerie et au potager... Quand nous voulons visiter le château, il est trop tard. Tant pis ! Nous pourrons y revenir durant l'été, il est ouvert tous les jours sauf le mardi.













mercredi 17 juillet 2013

Longueur d'Ondes #68


Qui sont donc ces chanteurs qui ne chantent pas ? Voilà la grande question posée dans le dernier LO, avec la présentation d'artistes singuliers : Michel Cloup, Kwal, Luciole, Bruit Qui Court, Mendelson, Nevchehirlian, S Petit Nico, Ben Mazué, Fauve, Loïc Lantoine, Oxmo Puccino...

Il y a aussi la rubrique "Coup d'envoi" qui permet de découvrir Marvin, We Are Enfant Terrible, Ottilie[B], Talisco, Rikkha, Mother of Two.

Ensuite, "Coup de chapeau" à Arman Méliès, The Besnard Lakes, Versari ; interview croisée de Watine et Aube L ; entretiens avec Wax Tailor, Rachid Taha, The Inspector Cluzo.

Il y a un reportage en Afrique du Sud sur la genèse et la mise en oeuvre du projet musical Cape Town Effects, résultant de la rencontre entre des musiciens sud-africains et l'équipe du label lyonnais Jarring Effects ; un dossier sur le "leak" (fuite), ce phénomène de piratage des disques avant leur sortie officielle.

L'on continue la lecture avec une enquête sur les festivals d'été, un "Coup de projo" sur Pauline Chauvet de France Inter, programmatrice émérite auprès de Jean-Louis Foulquier puis maintenant de Serge Le Vaillant, des critiques de livres, des chroniques de disques (LP, EP) en veux-tu en voilà, l'indétrônable "Ça gave" de Jean Luc Eluard... Une édition particulièrement fournie pour cet été 2013 ! ! !

Le magazine peut être feuilleté en suivant le lien ci-dessous, on le trouvera aussi en version papier sur de nombreux  festivals français, québécois, belges, suisses...

http://e.issuu.com/embed.html#7673230/3763044

Des nouvelles fraîches sont disponibles sur le site web de LO et son Facebook :

http://www.longueurdondes.com/

https://www.facebook.com/pages/Longueur-dOndes-sur-le-web/291050218478

Et retenez dès maintenant la date du jeudi 24 octobre pour la soirée Longueur d'Ondes au Pan Piper (Paris) !

Ma contribution au journal s'est faite en terme de chroniques, quatorze pour ce numéro, (presque) toutes parues sur le mag !

Au programme :

Chroniques BRUITAGE
-Holden "Sidération"
-Maissiat "Tropiques"
-Sophie Maurin "Sophie Maurin"
-Minuit Six Heures "À quand la mer"
-Ezéchiel Pailhès "Divine"

Chroniques MAXIS
-Arat Kilo "12 days in Addis"
-Babel "La vie est un cirque"
-Sacha Bernardson "Dormancy"
-Patrice Caumon "Un autre imbécile"
-Darko "Darko EP" 
-Faune "Faune ep#00001"
-Iraka "Hier"
-Monsieur Z "NSLB Chap. II"
-Sulfur Iodatum "Crash test"


Holden
"Sidération"
Watusa Records / L’Autre Distribution

C’est (en partie) grâce au "crowdfunding" (financement participatif) que ce cinquième album a vu le jour. Les généreux donateurs se sont vu offrir un exemplaire vinyle, numéroté. Holden est passé du duo (Armelle Pioline au chant, Mocke aux guitares) au trio avec l’arrivée du batteur Emmanuel Mario, que l’on a pu voir à l’œuvre dans les derniers concerts donnés par le groupe. Les douze titres de "Sidération" ne sont pas acquis à la première écoute, ils donnent du fil à retordre, ils se méritent, il faut du temps pour en saisir les nuances et les subtilités, semblant inépuisables ! L’album s’articule autour de la première chanson "C’est pas des mots" où il est question d’une personne en état de sidération, subissant "l’action funeste des astres". Il y a toujours ces paroles étranges et sibyllines, la voix douce, rêveuse, expressive, les belles guitares acoustiques ou électriques, ce son inimitable. Il y a aussi les rythmiques discrètes ou plus appuyées, ces petits riens qui font tout.

Mon compte rendu et mes photos du concert de Holden à la Maroquinerie (4 juillet 2013) pour LO sont en ligne ici :



Maissiat
"Tropiques"
3ème Bureau / Wagram Music

Cette jeune et jolie dame brune a fait partie du groupe féminin Subway, lequel a rencontré un certain succès avec "L’intranquille" en 2007. C’est maintenant en solo, à l’écriture des chansons et au piano, que Maissiat continue sa route, faisant toutefois appel à Katel pour la réalisation de son premier album. "Tropiques" est le fruit d’une collaboration particulièrement réussie entre deux artistes sensibles et inspirées. "Le départ", avec sa voix doublée, son air triste de piano, son texte tout à la fois simple et complexe, accessible et intime, ses jeux délicats sur les mots, est une perle rare, un joyau inestimable. "La fabrique des fauves", "Soûle", "Jour de chance" sont de la même veine, faisant du minimal piano-voix une richesse extraordinaire. "Trésor", plus orchestré, séduit par ses harmonies, de même que "Jaguar", "Les fins de nuit", "Havana". Il y a des guitares dans "Havre-Caumartin", des percussions et des synthés sur "Tropiques"… Dix titres précieux, avis aux diamantaires !


Sophie Maurin
"Sophie Maurin"
JO & CO

Une petite nouvelle débarque dans le paysage de la chanson française : elle vient du Var, elle a une formation de pianiste classique, mais elle met de l’audace et de la fantaisie dans ses compositions, épaulée par Florent Livet et Jeremy Verlet. Au fil des onze chansons, le piano, la basse, la batterie, les percussions se mêlent aux cordes (violon, violoncelle), aux cuivres (trombone, saxophone, trompette, cor, tuba, clarinette), aux claviers et autres instruments atypiques (toy piano, vibraphone, mellotron, mélodica, célesta, kalimba, autoharp, glockenspiel, spring drum), aux claps, aux snaps, aux ciseaux découpant du papier… Sophie Maurin aime Jacques Prévert et lui rend hommage dans "Cortège (sans toi)", ajoutant un refrain à son poème, ce qui lui donne un sens nouveau. Le poète à la cigarette est aussi évoqué dans les collages surréalistes de la pochette et du livret, de Caro-Ma. Boris Vian est de la fête dans "Ma maison désaccordée" et "Nénuphar", références à "L’écume des jours".


Minuit Six Heures
"À quand la mer"
Autoproduit

Jon.K (guitare), RizThaï (basse) et H.Dock (chanteur, poète) font connaissance en 2004 et commencent à répéter dans la petite salle bien connue des 18 Marches, à Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne). Ils jouent ensemble tous les vendredis soirs, de minuit à six heures du mat’ : le nom du groupe est tout trouvé. Le batteur Ken les rejoint un peu plus tard. Après l’EP "Apéro" en 2009 qui s’est vendu à 1500 exemplaires, voici un premier album qui tient la route, à la bonne humeur communicative. Les quatorze chansons "pirates" oscillent entre swing, jazz, blues, soul, folk ou reggae, avec des rythmiques lentes ou plus pêchues. H.Dock, à la voix profonde et généreuse, chante ses idées, ses états d’âme, ses aventures, ses expériences. Ses textes, d’une grande justesse, profondément humains, valent une écoute attentive. Les Minuit Six Heures s’apprécient aussi en concert, où ils n’hésitent pas à reprendre "Le poinçonneur des Lilas" de Gainsbourg ou "Le pornographe du phonographe" de Brassens.


Ezéchiel Pailhès
"Divine"
Circus Company

Ce musicien talentueux est l’un des membres du duo électro Nôze (l’autre est Nicolas Sfintescu). Trois albums (et de nombreux maxis) sont sortis depuis le début des années 2000 sur leur propre label, Circus Company. Ezéchiel Pailhès est bien connu aussi pour ses compositions de bandes originales de films, comme celle de "Bancs publics" (2009) de Bruno Podalydès, concoctée avec David Lafore. Pas ou peu d’effets électroniques sur ce projet solo, centré sur les sons acoustiques et le jeu de piano. L’écoute est paisible, plaisante, dépaysante, de l’entêtant "Hands on hips" en passant par "Blue Curtain" et son accordéon aux couleurs chamarrées, le bruitiste "Under the lake", les accents brésiliens de "Furioso", les chœurs de "La ligne", digne d’une BOF. David Lafore chante sur certains titres comme le doux "Quietude" ou le lumineux "Matin". L’album se clôt sur le divin "Divine" aux voix multiples, avec piano dans les extrêmes, cordes pincées, battements lourds, claps, puis retour au calme.


Arat Kilo
"12 days in Addis"
Autoproduit
Le quintette instrumental parisien, amateur de musiques éthiopiennes des 70’s, enregistre le LP "A night in Abyssinia" en 2010 ; y participe Mulatu Astatke, le créateur de l’ethio-jazz. En 2012, Arat Kilo se rend à Addis Abeba pour douze jours de tournée, pendant lesquels il enregistre ces six titres avec des musiciens locaux. L’ensemble est bigarré, hétéroclite, assez inégal, mais très joyeux !


Babel
"La vie est un cirque"
Autoproduit
Ce quartet présente la particularité de mêler claviers, voix et guitares, violoncelle et scie musicale, platines et samples. Le style qui s’impose est celui de "chant-son". Chanson française traditionnelle, chant hip hop ou poésie déclamée, son acoustique, électronique, mélodique ou symphonique, rythmes sages qui s’emballent… L’EP cinq titres est un prélude à l’album à venir en 2014 : "Chapiteau".


Sacha Bernardson
"Dormancy"
Autoproduit
Le Français installé aux Pays-Bas n’en est pas à son coup d’essai : il a, depuis 2008, édité trois autres projets dont le LP "Lave tes oiseaux". Ses expériences le mènent ensuite vers des compositions plus électroniques : "Backpack Demo" en 2011, "Postkaarten" en 2012 et ce dernier EP six titres, doux et contemplatif. Les sons fourmillent, virevoltent, s’entrecroisent, tissent une toile enjôleuse.


Patrice Caumon
"Un autre imbécile"
Autoproduit
"Tout fout l’camp" (même ma femme) donne le ton : humour et dérision ! "Un autre imbécile" n’est pas tendre avec la gent féminine ; en cas de rupture amoureuse, tout le monde en prend pour son grade… La chanteuse Rome pose sa voix sur un "Célesta" explicite, Denis Barthes bat le rythme sur trois des six titres dont un "Requin" aux faux accents festifs et une "Chanson pour Yoyo" sincère, émouvante.


Darko
"Darko EP"
Monopsone
D’abord, c’est le son qui étonne : ample, pur, cristallin. Puis ce sont les guitares, entêtantes, et le chant, envoûtant (en anglais). Les mélodies accrochent l’oreille et coulent, parfaites, limpides. Darko n’est pas si "dark" (sombre), il a même une aura qui fait toute sa force : solaire, aérienne. Même si Interpol n’est pas loin, les trois titres sur Bandcamp donnent envie d’en écouter plus.


Faune
"Faune ep#00001"
Autoproduit
Après le duo Pillow Pilots, JC de Gong Gong (batterie, samples, machines) crée un trio "nanto-parisien" alliant le travail sur les sons (la petite voix malicieuse, le sifflement à la Ennio Morricone, les hennissements sur "Wistle west end"), la chanson poétique et rythmique ("De guingois"), la pop rock à guitares mélodiques ("Tout est une île"). Chacun des trois titres dégage une belle atmosphère.


Iraka
"Hier"
True Flav Records
L’EP cinq titres commence par "Etre bien" et son hommage à "Petite fleur" de Sidney Bechet. Le rappeur bordelais fait preuve d’originalité dans ses textes et ses compositions, mêlant sans complexes l’human beatbox, la guitare puis le clavier dans "On verra", slamant joyeusement sur "Le Sud"… "Hier" est une belle balade folk en guitare et voix, "Le bitume" ose différents sons et rythmes de cordes.


Monsieur Z
"NSLB Chap. II"
Autoproduit
Voilà donc le deuxième chapitre du conte urbain de ce groupe à la fibre punk, électro, rock français. Après "NSLB Chap. I" et ses six titres dénonciateurs d’un monde dur et cruel, l’histoire se poursuit avec six nouveaux morceaux : le rageur "Nuisible", le pessimiste "Mon cœur est rouge", l’écorché "Il paraît", le lucide "Coupable", l’apocalyptique "Cette ville", le révolté "Il ne restera rien".


Sulfur Iodatum
"Crash test"
Ant-Music Records
Ce drôle de nom est celui d’un médicament homéopathique, mélange de soufre et d’iode, pour guérir la peau et le système respiratoire. Sulfur Iodatum, alias Olivier Bertholet, installé à Bastia, Corse, propose cinq compositions électroniques très maîtrisées, aux sons purs et limpides, aux rythmiques enlevées. Instrumentaux, chant féminin ou masculin, foisonnement d’effets… Remède à tous les maux !

mercredi 10 juillet 2013

La carrière de gypse



Depuis des années, sur mon trajet pour aller travailler, je passe devant l'usine de plâtre de Vaujours sans vraiment en savoir plus sur la façon dont on le fabrique.
L'occasion m'a été donnée d'en apprendre davantage sur le sujet grâce à ma collègue Hélène (avec laquelle j'étais allée à Giverny) qui m'a proposé une invitation (pour deux) donnant droit à une visite (gratuite) de la carrière de gypse de "Le Pin-Villeparisis" lors d'une journée portes ouvertes. Depuis des années, sur mon trajet pour aller travailler, je passe devant l'usine de plâtre de Vaujours sans vraiment en savoir plus sur la façon dont on le fabrique. 
C'est par un samedi (22 juin 2013) particulièrement frileux que nous nous rendons sur le site, accueillis chaleureusement par des hôtesses nous invitant à revêtir un gilet et un casque de chantier, avant d'être accompagnés jusqu'à un minibus qui nous emmène jusqu'à la carrière.
Nous apprenons que le gypse permet d'obtenir le plâtre (cuisson à 200°C), qu'il est extrait (carrière à ciel ouvert) grâce à d'énormes bulldozers, qu'il est concassé puis transporté sur un "tapis roulant" (convoyeur capoté à bande électrique et silencieux) jusqu'à l'usine de Vaujours à 4 km de là. 30 personnes sont employées à la carrière de "Le Pin-Villeparisis", 400 travaillent à l'usine.
Le plâtre est utilisé principalement dans le bâtiment, mais aussi dans tout type d'industrie pour fabriquer des moules (vaisselle, éléments de salle de bain, tuiles, poterie, fonderie d'art, cristallerie, industrie de l'aluminium, pneumatiques, chaussures...), en sculpture et en peinture, en médecine, comme engrais...
Qu'advient-il d'une carrière une fois le gypse extrait ? Notre visite se poursuit vers une zone restaurée qui a été remblayée et recouverte de terre, reboisée (chênes, frênes, érables..), sur laquelle des espèces végétales (orchidées sauvages, rosier du chien...) et animales (batraciens, insectes, crustacés, libellules...) se sont réinstallées spontanément. 
Cette visite de plus de deux heures, en compagnie de salariés particulièrement compétents et passionnés, m'a donné une autre vision de l'environnement proche dans lequel je vis et transite quotidiennement.
D'autres informations ici :
http://www.placoplatre.fr
















mercredi 3 juillet 2013

Ce matin-là


Ce matin-là, quand je me suis réveillé, il faisait froid. Je n’avais pas fermé correctement la fenêtre de ma chambre en me couchant hier soir et elle était grande ouverte. Bien au chaud sous les draps, je ne m’étais rendu compte de rien, je m’étais endormi du sommeil du juste…

Pointant mon nez pour respirer l’air de la pièce, prendre la température en quelque sorte, me préparer à sortir du lit pour une nouvelle journée, j’ai ressenti ce froid sur mon visage, ce vent glacial qui venait du dehors.

Vite ! Je me suis levé, j’ai passé ma robe de chambre, enfilé mes chaussons en peau de mouton, je me suis dirigé vers la fenêtre, j’ai fermé d’un coup les deux battants, puis tourné la poignée à fond…

Pour retrouver un peu de chaleur, je suis allé poser mes mains au-dessus du radiateur mais il était froid. Ceux du salon et de la cuisine aussi. Mince, ce n’était pas de chance, j’étais pressé mais je ne pouvais quitter la maison sans aller faire un petit tour à la cave, pour vérifier la chaudière, la remettre en marche…

Tant pis ! Je sacrifierai mon petit-déjeuner, je prendrai des gâteaux à grignoter en route, mais je ne voulais surtout pas rentrer le soir dans une maison gelée, après une journée de travail qui s’annonçait déjà bien remplie et peut-être avec des invités à accueillir pour le dîner.


Ouvrant la porte permettant d’accéder à la cave, j’ai été pris d’un doute avant de poser le premier pied pour « descendre ». Bien m’en a pris ! Il y avait un trou noir et béant à la place de ce moyen fort simple que j’avais emprunté pas plus tard que la veille, pour aller chercher quelques bouteilles de vin en prévision d’une soirée arrosée.

Cette soirée avait-elle déjà eu lieu ? Ou bien ce serait tout à l’heure, avec l’arrivée des premiers invités aux alentours de vingt heures ? Je ne savais plus, je me sentais confus, la tête m’a tourné, je me suis adossé au mur pour reprendre mes esprits. Je ne parvenais pas à me souvenir de quoi que ce soit, rien à faire !

Il y avait ce grand vide comme seul accès à la cave, il y avait ce silence sourd venant du bas, me confirmant que la chaudière s’était bien éteinte au cours de la nuit. Fragile, perdu, déboussolé, je n’étais absolument plus maître de mon destin.

Quand j’ai voulu aller au grenier chercher des vêtements chauds (j’avais aménagé une partie des combles en dressing), je me suis rendu compte que ce qui aurait dû se trouver là… n’y était pas.

En fait, il n’y avait tout simplement… rien. L’ouverture rectangulaire et la trappe, levée en permanence, prouvaient bel et bien l’existence du grenier, mais ayant levé mes pieds l’un après l’autre pour tenter de « monter », je ne rencontrai aucun appui et je faillis tomber. 


Photographies : La maison de MC (Suizy-le-Franc)