vendredi 28 janvier 2011

Folkom : "Perdus dans la nature"


L'album du duo Folkom est sorti ! Voici deux chroniques, écrites pour une éventuelle parution, en version 400 et 950 caractères. Que valait-il mieux faire ? Rédiger la plus longue puis réduire le texte ? Faire d'abord la petite, rajouter des informations ?

Folkom joue sur Paris le 14 février 2011 au Café des 2 Moulins, puis le 1er mars au Théâtre Essaïon, le 25 mars au 24 bis... L'agenda est actualisé régulièrement ici :
http://www.folkom.com

1) Version "400"

FOLKOM
"Perdus dans la nature"
(Autoproduit)

L'aventure est sur la route, dans la rue, l'escalier, un train, une voiture… Les rencontres sont étonnantes, parfois désarmantes, toujours enrichissantes. L'univers de Folkom est pétri de toutes ces joies du quotidien, de petits riens, d'instants uniques. Les guitares, folk à souhait, égrènent de riches compositions. S'y posent les voix fraîches, généreuses, de Nicolas et de Renan.

2) Version "950" (ou site internet)

FOLKOM
"Perdus dans la nature"
(Autoproduit)

L'aventure est sur la route, elle surgit ici ou là, dans la rue, l'escalier, un train, une voiture… On se perd dans la nature, on va à Marseille, on danse à Paris, on se balade à Londres, on gagne au loto, on tombe amoureux à Stockholm… L'univers de Folkom est fait de toutes ces joies du quotidien, de petits riens, de belles surprises, de choix à faire parfois, d'instants uniques à vivre. Il y a les souvenirs d'enfance, les histoires d'amour, la boutique blanche et rouge on l'on va le dimanche… On croise des personnes attachantes : une concierge, une vieille dame, de jolies filles… Les rencontres sont étonnantes, parfois désarmantes, toujours enrichissantes. Les guitares, folk à souhait, s'agrémentent de rythmiques enlevées, de riches teintes musicales. S'y posent les voix fraîches, généreuses, de Nicolas et de Renan. Les onze titres, habilement composés, ont été réalisés par Pierre Chérèze, ex-guitariste d'Higelin, Renaud…

vendredi 21 janvier 2011

Transistor 32


Le nouveau numéro du Transistor, reflet des musiques actuelles en Seine-et-Marne est disponible depuis début janvier 2011, avec le groupe Elista en couverture !

Outre l'interview d'Elista et la chronique de "L'amour, la guerre et l'imbécile", il y a moult infos à lire sur l'actualité musicale dans le département, l'agenda des concerts (jusqu'au 2 avril), un dossier sur la fonction de programmateur... Sans oublier les chroniques, dont celle, excellente, de Kapt'n Frakass, son coup de coeur pour l'album "613" de Chapelier Fou, qui m'a donné envie d'aller voir de quoi il retournait, via son site internet :

http://www.chapelierfou.com

J'oubliais de parler de la Pépinière 2011, les treize groupes sélectionnés y sont présentés dans ce numéro, c'est l'occasion de se pencher sur des groupes "en devenir", comme Brokencandys, Hewitt, Lenina Crowne, Air Bacha, Astoria, Folkom, La Soucherie... On attend la compil, spécialement éditée.

On peut consulter le numéro 32 du Transistor en ligne, sur le site du réseau Pince Oreilles :

http://www.pinceoreilles.fr


INTERVIEW ELISTA
En 2003, le groupe était à l'honneur du Transistor pour son premier album aux chansons pop attachantes et distinguées. Puis vint "La folie douce" (2006) aux accents rock affirmés. "L'amour, la guerre et l'imbécile" (sortie le 24 janvier 2011) a pris une direction acoustique, intime, enjouée. Rencontre autour d'une tasse de thé avec Benjamin, parolier, et François, chanteur guitariste. Marc (batteur) et Thomas (chanteur guitariste) répondent par mail.
-Depuis quand existe Elista, comment en êtes-vous venus à faire de la musique ensemble ?
B : On se connaît depuis qu'on est ados. Au début on traînait, on ne faisait rien de spécial, si ce n'est qu'on aimait tous la musique. Quand François et Thomas ont commencé à jouer ensemble de la guitare, je leur ai donné des textes en anglais. On a découvert le premier Miossec, Dominique A, Mano Solo… J'ai écrit en français, on a fait des chansons tous les trois. Un jour, Marc nous a proposé de jouer en première partie de Mickey 3D aux 18 Marches. Après ce premier concert, on a enregistré une maquette, on a trouvé un nom, Marc a intégré le groupe à la batterie. C'est devenu Elista.
-Parlez-nous des conditions d'enregistrement de "L'amour, la guerre et l'imbécile".
F : On a enregistré avec Antoine Gaillet, qui avait mixé "La folie douce". Il est parti avec tout son matos dans un camion et nous avec le nôtre, dans la maison de Beaumes. C'était assez rigolo, ça faisait colonie de vacances. On avait la super vue, on se faisait à manger, c'était très collégial.
-Pourquoi avoir voulu des sons plus acoustiques ?
F : Le deuxième album était assez furieux, très énervé, selon l'humeur de l'époque. Du coup, on avait forcément envie d'autre chose : plus apaisé, plus reposé, plus "chanson". On avait privilégié l'énergie sur le précédent et là, c'était la mélodie.
- Thomas, comment composes-tu avec François ?
T : François et moi arrivons chacun avec une idée assez précise de la construction et de la mélodie de chaque morceau, que nous retravaillons ensuite ensemble en y apportant nos idées respectives. On avance comme ça jusqu'à ce que le résultat final nous convienne à tous les deux, de sorte qu'il n'y a rien de régulièrement défini au niveau des guitares.
-Marc, n'as-tu pas été "frustré" au niveau de ton jeu, plus "retenu" que dans les albums précédents ? Quelles percussions as-tu utilisées ?
M : Non ! Les batteries, sur ce disque, "jouent" plus sur l'intention que sur l'énergie. J'ai principalement utilisé des tambourins, des shakers et des petits éléments de batterie, afin d'appuyer les guitares rythmiques acoustiques, pour obtenir plus de couleur. Le disque étant plus folk et ensoleillé, c'était la direction à prendre. Et j'y ai pris beaucoup de plaisir.
-Comment t'est venue l'idée, Benjamin, d'écrire un texte aussi poétique sur un thème aussi grave dans "La ballade criminelle" ?
F : Ce qui est grave, c'est quand on sait que c'est son passe-temps préféré !
B : J'aime bien Johnny Cash. Les "murder ballads", c'est un truc qui se fait pas mal aux Etats-Unis. "La ballade criminelle" ça sonnait très bien, il y avait quelque chose de curieux dans le fait d'écrire une "murder ballad".
-Et "Le royaume des cieux" ?
B : C'est un prétexte pour parler d'une idée qui me dérange, très difficile à vivre. Ce gars-là, alcoolique, qui vit dans la rue, qui a divorcé, qui a commis tous les péchés du monde, arrive au paradis… Il arrive au ciel et puis il faut encore le mériter, ça. Il faut mériter sa place tout le temps, partout… À terme, ne pas avoir sa place quelque part, ne pas réussir à se situer, c'est complètement insupportable.
-Avez-vous une information à rajouter pour les lecteurs du Transistor ?
F : Le Transistor est un interlocuteur qu'on aime bien. Le 77, c'est tous nos débuts, c'est là d'où on vient, s'y trouvent les salles où on a commencé, on a toujours des tas de copains prêts à nous filer un coup de main. Le 77, c'est important. Et puis, on a l'air comme ça, mais moi je mange du brie dès que je peux ! J'en ai dans mon frigo, je pourrais vous le montrer !
Interview intégrale sur http://www.pinceoreilles.fr

CHRONIQUE
ELISTA
"L'amour, la guerre et l'imbécile"
CD 12 titres – Wagram
Ce disque s'est fait attendre, mais pourquoi aller vite si l'on peut se donner du temps ? Elista, après la pop aérienne de son premier album, nous avait entraînés, avec "La folie douce" sur des terrains plus sombres. "L'amour, la guerre et l'imbécile" fait la part belle à l'acoustique, met en avant les chœurs, les harmonies, sur des guitares folk et rythmiques. C'est lumineux, coloré, optimiste. Les chansons, touchantes, sensibles, admirablement composées, sont riches en sentiments, en amour de la vie. Les textes, légers en apparence, parfois plus graves, parlent du bonheur mais aussi des doutes.
Facebook et Twitter
Le concert du 2 février 2011 à la Maroquinerie (Paris) est repoussé au vendredi 11 mars, même lieu, il faudra donc attendre !
Tournée en 2011
Discographie :
"Elista" (2003)
"La folie douce" (2006)
"L'amour, la guerre et l'imbécile" (2011)
Elista, c'est :
Benjamin Peurey (parolier)
François Nguyen (chant/guitare)
Thomas Pierron (chant/guitare)
Marc Mallia (batterie)
Et le bassiste Stéphane Bertrand

jeudi 13 janvier 2011

Chronique Elista


ELISTA
"L'amour, la guerre et l'imbécile"
(Wagram)
Photographie de Sylvain Gripoix
Comment peut-on qualifier ce groupe de "vraiment pas bien", qui "sent la variété" ? Si "variété" veut dire "commercial", alors non, Elista n'est pas dans ce créneau ! Oui, son troisième album est pop, "populaire", d'un accès (a priori) plus facile, avec ses belles mélodies, ses chœurs mis en valeur, ses sons folks, acoustiques, ses textes poétiques aux multiples lectures…
Ce disque résulte d'un long travail, personnel et collectif, d'une lente maturation, de diverses collaborations… Après tout je comprends qu'on puisse passer complètement à côté, qu'on en reste à une première impression, sans chercher à creuser. Allez, j'arrête de me faire du mal.
"L'amour, la guerre et l'imbécile" est un album subtil, raffiné, qu'on prend plaisir à écouter, liant la qualité des textes à des compositions musicales recherchées, équilibrées, dynamiques. Les deux premiers albums sont tous aussi excellents, pour qui veut bien se donner la peine d'y poser ses oreilles, d'ouvrir un peu son âme.
Nous avions découvert Elista en 2003, avec la pop aérienne de son premier album, aux chansons attachantes et distinguées. En 2006, nous l'avions suivi dans "La folie douce" aux accents rock, sombres, énervés, avec des textes âpres, assez désespérés.
"L'amour, la guerre et l'imbécile" a pris une direction acoustique, intime, enjouée. C'est lumineux, coloré, optimiste. Il y a cet accent mis sur les chœurs, les harmonies, les guitares folk et rythmiques, les lignes mélodiques. La batterie, jouant plus sur "l'intention que sur l'énergie", est présente sous forme de petits éléments, des tambourins, des shakers… Les douze chansons, touchantes, sensibles, sont riches en sentiments, en amour de la vie.
Les textes, légers en apparence ("La Saint-Valentin", "Ton serment", "Des couleurs à ta robe") sont parfois plus graves ("L'amour, la guerre et l'imbécile", "Devine"), parlent du bonheur mais aussi des doutes ("La part de toi", "Et si au pire", "Amour sale"), des espoirs déçus ("Seul et sans défense", "À la manière d'un météore"). "La ballade criminelle" (les mots d'un assassin… amnésique) et "Le royaume des cieux" (sur la douloureuse question : "Avons-nous tous notre place ?"), d'un abord moins facile, se distinguent par leur incroyable force poétique, leur puissance d'évocation.
On apprécie toujours autant l'écriture ciselée de Benjamin Peurey, le parolier du groupe, la façon dont elle colle, parfaitement, à la musique. En cette période de médiocrité ambiante, le troisième album d'Elista est une grande réussite, à acheter chez tous les bons disquaires dès le 24 janvier !
Le concert du 2 février à la Maroquinerie est annulé, mais reporté le 11 mars , toujours à la Maroquinerie (Paris).
Tournée à suivre, en 2011
Facebook et Twitter
L'article et la chronique sont dans le Transistor 32 !
Rendez-vous sur le site du réseau Pince Oreilles, où l'on peut feuilleter ce nouveau numéro :

jeudi 6 janvier 2011

Bonne année 2011 !



Bonne année

Bonne année à toutes les choses :
Au monde, à la mer, aux forêts,
Bonne année à toutes les roses
Que l'hiver prépare en secret.

Bonne année à tous ceux que j'aime
Et qui m'entendent ici-bas,
Et bonne année, aussi, quand même,
À tous ceux qui ne m'aiment pas !

Rosemonde Gérard